Chasseur d’images N°414 – Août-Septembre 2019

(Michael S) #1
Chassimages.c m - CI 414 91

bruit reste très discret.
Je me suis empressé d’imprimer des
bouts d’essais issus d’un tirage de
taille 75x100 cm en 300 ppp et même
si le traitement Jpeg des images n’est
pas encore finalisé, les pertes de
détails y sont très très faibles.
Pour limiter l’effet du traitement
interne de l’appareil, j’ai ouvert les
images Raw, brutes de capteur dans
le logiciel Capture One de Phase
One. La dernière mise à jour (12.1) le
permet. Et je fais les mêmes constats.
Peu de détails sont gommés par la
montée du bruit à cette sensibilité.
Les détails des zones bien contrastées
sont parfaitement restitués et ce n’est
que dans les zones fortement textu-
rées et de bas contraste que l’on
constate une légère dégradation du
rendu. Il faudra confirmer tout cela
avec un exemplaire testable.
L’ouverture des fichiers et le traite-
ment (simple) ne provoquent pas plus
de ralentissements que ceux à
47Mpix du Lumix S1R(dernier appa-
reil haute définition passé entre nos
mains). Par contre, l’exportation
nécessite plus de temps, ce qui est
normal. Mais rien de rédhibitoire avec
mon ordi de 2014.
Le lendemain, c’est à Angles-sur-
l’Anglin, face à mon paysage de réfé-
rence, que j’ai évalué la qualité des


images à basse sensibilité. Les vues
sont très fines, et, même si les
réglages images ne sont pas finalisés,
la balance colorimétrique, l’accentua-
tion et le contraste du mode standard
sont bien optimisés. Toitures, feuil-
lages, panneaux de signalisation et
même plaques minéralogiques, tout
est parfaitement restitué.
La dynamique est importante. Elle
semble du même ordre que celle des
capteurs 24x36 de dernière généra-
tion type Nikon Z7 (ou D850) ou Sony
Alpha 7RIII. La chiffrer permettra de
dire si le codage sur 16 bits apporte
plus d’informations que celui sur
14 bits. La taille des images dans les
deux modes est la même sur le sup-
port d’enregistrement.

Capteur stabilisé 5 axes
En plus de produire des photos d’ex-
cellente qualité sur une grande plage
de sensibilités, l’hybride Fuji accroît sa
polyvalence grâce à la stabilisation de
son capteur. Cette stabilisation 5 axes,
absente sur les moyens formats Fuji
GFX50 et sur ceux des autres
marques, limite les effets du flou de
bougé de l’opérateur à des temps de
pose longs. Sur mes premiers essais,
j’ai obtenu des clichés nets avec le
100-200 mm à 200 mm à 1/30 s à tous
les coups, stabilisation enclenchée.

L’écran arrière du GFX100
est tactile et inclinable
dans les deux sens de
cadrage, comme sur un
X-T3. Cet écran très bien défini (2,36 Mpoints) permet d’ap-
précier dans de bonnes conditions la netteté d’une image.
À l’extérieur, il n’est pas idéal, surtout si le soleil brille fort,
mais il fait partie des meilleurs et le cadrage est encore
possible. En cadrage vertical, les affichages pivotent
automatiquement.

Revue de détail


Prise micro
(jack 3,5 mm)

Prise
alimentation 15 V

Prise USB C

Prise casque
( jack 3,5 mm)

Prise micro HDMI

Les objectifs de focales courtes ou normales n’augmentent pas trop l’en-
combrement du GFX100. Équipé du 32-64 mm (équivalent 21-51 mm
en format 24x36), l’appareil n’est pas plus gros qu’un reflex monobloc
sur lequel serait monté un zoom grand-angle ou transstandard.

2 emplacements
pour carte SD UHS II

Prise télécommande
(jack 2,5 mm)

Dans la semelle de l’appareil, on peut glisser une ou deux
batteries. L’autonomie annoncée est de 800 vues (norme
CIPA) avec deux batteries. On peut recharger l’appareil en
le connectant à un chargeur USB au moyen d’un câble
USB-C, ou en connectant le bloc alimenta-
tion sur la prise sous la
trappe. On peut aussi
recharger les
accus sur le
chargeur
externe
fourni.
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