Chasseur d’images N°414 – Août-Septembre 2019

(Michael S) #1

92 CI 414 - Août-septembre 2019


Par pressions successives
sur le bouton relié à
l’écran par un sillon
dans le métal du capot,
on bascule entre les
différentes possibilités
d’affichage. Un mode
simule la présence des
molettes chères à l’ergo-
nomie Fuji. Le troisième
mode donne un histo-
gramme en temps réel
de l’image cadrée.
Dans le premier mode
“numérique”, quasiment
tous les items affichés
peuvent être modifiés
par l’utilisateur.

L’écran secondaire, situé
en bas du dos de l’appa-
reil, renseigne sur l’état
des réglages du GFX100.
Quatre affichages diffé-
rents sont possibles
(en plus de l’extinction de
ce menu), mais il faut
passer par les menus pour
les alterner. Il n’y a ni
raccourci, ni bouton.

Le contenu des affichages
de l’écran secondaire est
modifiable par l’utilisa-
teur. Il suffit de se rendre
dans le menu “clé à
molette” et paramétrage
d’écran. Ensuite, on choisit
les informations que l’on
souhaite afficher.
Si l’affichage reprenant
celui de l’écran principal
peut sembler redondant,
celui donnant le correc-
teur d’explosion en per-
manence pallie l’absence
de correcteur d’exposition
à accès direct, comme c’est
souvent le cas chez Fuji.

Revue de détail


Paramétrage des deux écrans


DECOUVERTE HYBRIDE


Sur cette vue arrière, on remarque la présence d’un écran secondaire en
bas de l’appareil. Son affichage est paramétrable. En cadrage horizontal
comme vertical, on retrouve sous le pouce droit les mêmes commandes.
C’est un plus ergonomique appréciable. Le large œilleton du viseur per-
met un cadrage agréable, même avec des lunettes.

Sans elle, à 1/125 s le taux de clichés
nets chute déjà.
La stabilisation, comme toujours, ne
peut rien contre les bougés du sujet,
mais pour des photos en pose lente le
soir du concert, j’ai bien apprécié son
effet. Les mouvements des saxopho-
nistes du groupe se produisant sur
scène sont flous au 1/30 s alors que le
décor reste net. Sans la stabilisation,
les caisses et supports de la batterie
derrière eux sont flous.

Autofocus hybride à 5 i/s
Fuji a placé dans son moyen format un
module proche de celui des dernières
générations d’hybrides X-T à capteur
APS-C. À la composante de détection
de contraste, que l’on trouve sur les
autres moyens formats de la marque
(GFX50), a été ajoutée une compo-
sante par corrélation de phase. Elle
travaille sur 3,76 millions de pixels
dédiés, répartis sur toute la surface du
capteur. Si on ajoute à cela un proces-
seur rapide, c’est à la cadence de 5 i/s
que le Fuji suit le sujet. Il surclasse les
GFX50 qui plafonnent à 3 i/s.
Le GFX100 n’est pas un boîtier typé
action, mais une telle réactivité est
bienvenue. En déclenchant en rafale,
j’ai pu éliminer le risque d’un mouve-

ment inapproprié des saxos, qui
parfois se cachaient partiellement les
uns les autres.
La sensibilité de l’autofocus en basse
lumière est bonne (à confirmer lors du
test) et, dans la pénombre du concert,
la mise au point sur les yeux du musi-
cien se fait vite. On positionne le colli-
mateur à l’aide du joystick et on règle
sa taille avec les molettes. C’est rapide
et pratique.

Ergonomie et utilisation
La prise en main de l’appareil est très
bonne. La poignée est confortable, les
doigts trouvent bien leur place. Lors
des séances photo, j’ai apprécié la
présence de la poignée verticale,
même si son design diffère de celui
de la poignée principale. Plus fine,
moins ergonomique, elle facilite le
cadrage avec les objectifs lourds.
Le changement de mode d’exposition
se fait, par défaut, en pressant une
touche du capot. Quand la bague de
diaphragme est sur A, on est en mode
P ou S ; quand elle est sur une valeur,
on est en mode A ou M. J’aurais pré-
féré un sélecteur de temps de pose
verrouillable comme sur le GFX50R.
J’ai plusieurs fois shooté dans le mau-
vais mode, car j’avais appuyé par
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