« Oui, je pense que cette catégorie
reçoit suffisamment, d’autant que le
niveau est vraiment élevé maintenant.
Ce n’est pas comme dans les années
90 ou au début 2000 quand on avait
l’impression qu’il n’y avait que
quelques bons pilotes 250. Il y a beau-
coup de bons pilotes, ce qui explique
qu’ils coupent la catégorie en deux
en supercross avec la côte Est et la
côte Ouest. Les deux côtes sont vrai-
ment bonnes, et on le voit quand on
met tout le monde ensemble et qu’on
s’affronte. Le niveau est là. On a donc
suffisamment d’attention, et pour ce
qui est de l’argent, ça va aussi. J’ai-
merais simplement qu’il y en ait plus
pour les 450 : il faudrait qu’il y ait plus
de places, plus d’équipes. S’il y avait
4 à 6 guidons d’usine supplémentaires
pour ces gars qui arrivent... C’est fou
de voir le talent qu’ont certains de
ces pilotes et de voir qu’ils n’arrivent
pas à avoir un guidon... C’est un peu
une honte de voir ça. Donc, s’il y avait
quelque chose à dire, je pense qu’il
faudrait plus d’argent au top niveau.
Ce serait plus facile de poursuivre
une carrière et de réaliser notre po-
tentiel de pilote. »
Quelle est ta relation avec Mitch
Payton?
« Mitch et moi, on a une super rela-
tion! Je roule dans son équipe ama-
teur depuis que j’ai 12 ans, je suis dans
le team d’usine Pro Circuit depuis
mes 16 ans, c’est comme s’il faisait
partie de ma famille. Il a toujours été
bon avec moi, il m’a encouragé, même
les années où je ne pouvais pas rouler
parce que j’étais blessé. Il a toujours
été derrière moi, m’a toujours défendu
interview
Adam Cianciarulo
« L’an prochain, je préférerais être
au guidon d’une 450. Mais il est
encore trop tôt pour en parler. »
Un style efficace et
une parole assez libre
en conférence de
presse. Adam aime
dire ce qu’il pense et
encourage les jeunes
à faire de même.
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