Beaux Arts I 93
«On ne pleure pas
devant mes tableaux.
Il n’y a pas d’immédiateté
dans ma peinture.
J’y instaure une distance
émotionnelle.»
«Une seule peinture à la fois,
et il faut qu’elle soit achevée
à la fin de la journée.
Quand je ferme la porte,
je dois avoir le sentiment
que je suis content
de ce que j’ai accompli.»
Derrière l’artiste,
une série de portraits
d’anonymes, réalisés
d’après des images de
police qui reconstituent,
en le vieillissant,
le visage de personnes
disparues. Au sol,
la rampe n’a rien à voir
avec la peinture : elle
appartient à une équipe
télé qui tourne un
reportage sur Tuymans
et s’en sert pour les
travellings...