Investir_-_27_Juillet_2019

(WallPaper) #1

Investir, le Journal des Finances / N°  2377  /   27  juillet 


INTERNATIONAL / 19


Amérique du Nord


DOW JONES + 0,01 %


S&P 500 + 1,52 %


NASDAQ COMP. + 2,19 %


TSX COMPOSITE + 0,40 %



  • fortes variations du DJ


COCA-COLA + 5,21 %


GOLDMAN SACHS + 3,85 %


DOW – 4,77 %


BOEING – 8,34 %


Europe


DJ STOXX 600 + 0,90 %


DAX 30 + 1,30 %


FTSE 100 + 0,54 %


SMI + 0,31 %



  • fortes variations Stoxx


NOKIA + 10,62 %


KONINKLIJKE PH. + 8,37 %


MUENCHENER – 3,01 %


KERING – 9,46 %


Reste du monde


NIKKEI + 0,89 %


SHANGAI COMP. + 0,70 %


BOVESPA – 0,78 %


RTS 0,00 %


Star  est  né  :  la  Chine  a  lancé  son  Nasdaq


Nouveau  marché   La  Bourse  de  Shanghai  a  ouvert  lundi  une  plateforme  de  cotation  réservée  aux  valeurs 


technologiques  et  biotechnologiques.  Les  25  valeurs  introduites  ont  flambé  de  140  %  dès  la  première  séance.


O


n l’a vu avec Huawei, le géant chinois des


télécoms : le bras de fer engagé entre les


Etats-Unis et la Chine passe aussi par la


domination du monde par la technologie


et les capitaux qui la financent. Huit mois après le lan-


cement du projet, dans une période où les tensions


avec Washington s’étaient aggravées, la Bourse de


Shanghai a, elle aussi, son Nasdaq, son marché réservé


aux valeurs technologiques et biotechnologiques.


Cette plateforme, nommée « Star », accueille, depuis


lundi, 25 entreprises, qui ont fait des étincelles lors de


leur premier jour de cotation : leur gain moyen a été


de... 140 % par rapport à des prix d’offre déjà élevés,


correspondant à un ratio cours/bénéfice à douze


mois de 53 fois. « Un niveau que de nombreux analystes


estiment trop élevé en regard de la qualité de ces entrepri-


ses », commente Bloomberg. « Les gens sont très


enthousiastes et ont dû être un peu surexcités dans les


transactions de préouverture », estime le courtier


Northeast Securities, cité par l’agence américaine.


Les affaires cotées sur Star jouissent d’un fonctionne-


ment différent des autres Bourses du pays. Les


sociétés déficitaires pourront y être cotées, ce qui per-


mettra aux start-up d’y lever des capitaux. Aucune


limite dans les fluctuations de cours ne sera imposée


dans les cinq premiers jours suivant l’introduction,


quand elle est de 44 % lors de la première séance sur


les autres marchés. Elle se situera ensuite à 20 % à la


hausse comme à la baisse dans une seule journée,


quand les bornes sont fixées à 10 % sur les autres


marchés chinois.


Star est, de plus, une plateforme réservée aux seules


valeurs chinoises, alors que le Nasdaq américain est


ouvert aux entreprises étrangères. Pour preuve,


Alibaba et Baidu, les Amazon et Google chinois, y ont


leur unique place de cotation. Une levée de fonds de


l’ordre de 20 milliards de dollars est évoquée pour Ali-


baba, mais à la Bourse de Hongkong. Le groupe fondé


par Jack Ma y rejoindrait alors Tencent, autre géant


chinois de l’Internet (réseaux sociaux, messagerie...).


Si Star n’attire pas ces étoiles du Web, la nouvelle pla-


teforme de Shanghai, toutefois, « s’annonce comme la


tentative la plus audacieuse de réformer les marchés des


capitaux en Chine », assure Reuters. - C. L. C.


DISTRIBUTION


Amazon   Déception 


liée  à  la  rentabilité


L


orsqu’un titre se paie cher,


la moindre déception est


sévèrement sanctionnée


en Bourse. C’est ce qui s’est pro-


duit avec Amazon, après la


publication de ses comptes pour


le deuxième trimestre.


Certes, la machine à générer du


cash-flow disponible tourne


toujours à plein régime : sur


douze mois glissants à fin juin,


l’entreprise a dégagé 25 mil-


liards de dollars, soit plus de


deux fois le flux de trésorerie


nette de l’année précédente sur


la même période. Du côté du


chiffre d’affaires aussi, la crois-


sance est demeurée au rendez-


v o u s. E l l e s ’e s t m ê m e


légèrement accélérée d’un tri-


m e s t r e à l ’a u t r e à + 2 0 %


(63,4 milliards de dollars) après



  • 17 % à fin mars (59,7 milliards).


Mais si l’on descend un peu dans


le compte de résultat, le tableau


est moins flatteur. Le bénéfice


opérationnel s’est établi à


3,1 milliards, faisant ressortir un


taux de marge de 4,9 %, alors


qu’il culminait à 7,4 % au premier


trimestre. Enfin, la progression


du profit net est revenue à 4 %


(2,6 milliards de dollars), quand


elle avait flambé de 125 % à fin


mars.


L’explication est simple : pour


conquérir des nouveaux clients


et garder les anciens, le géant du


Net propose de plus en plus de


services, notamment la livraison


en un jour ouvré gratuite pour


les plus fidèles (Amazon Prime).


Les coûts induits pèsent alors


sur la marge.


Les analystes ont aussi les yeux


braqués sur la division « star » du


groupe, la fameuse filiale AWS


(Amazon Web Services), leader


mondial des services de cloud


pour les entreprises. Là, le


rythme de progression s’inflé-


chit également. Le chiffre


d’affaires a grimpé de 37,3 % à fin


juin, contre + 42,6 % trois mois


plus tôt et le bénéfice opération-


nel s’est accru de 29 %, soit


moins que les 59 % de hausse du


premier trimestre. Toutefois,


AWS affiche un taux de marge


opérationnelle impressionnant


de 28,6 %.


Enfin, il est facile de se rendre


compte qu’Amazon réalise


encore 87 % de ses ventes dans la


distribution, qui offre une renta-


bilité médiocre de 2,9 % – les


activités à l’international sont


toujours déficitaires.



  •  S. A.


NOTRE CONSEIL


l


PRISES PARTIELLES DE


BÉNÉFICES : à 84 fois les


profits estimés de cette année, la 


valorisation est trop élevée, 


surtout si la dynamique ralentit 


chez AWS (AMZN).


Prochain rendez­vous : le 


26 octobre, résultats du troisième 


trimestre.


MÉDIAS-PUBLICITÉ


Alphabet   Erosion 


limitée  de  la  marge


Microsoft (16 %). L’effort produit


pour rattraper le retard accumulé


dans ce domaine stratégique pèse


sur la marge d’exploitation, sensi-


ble aussi aux efforts de modéra-


tion des contenus sur YouTube.


Sur le semestre, et hors effet des


amendes, la marge opération-


nelle d’Alphabet s’est contractée


de 1,5 point, à 23,2 %. Toujours


hors amendes, celle de Facebook


a décroché de 8,7 points, à 31,4 %.


Les coûts accrus de modération


des contenus pèsent bien plus


lourd chez Facebook.


Il faudra aussi compter, chez les


géants du Net, avec la hausse des


dépenses de lobbying! En effet,


deux nouvelles enquêtes anti-


trust ont été lancées aux Etats-


Unis (par la FTC et le DOJ).



  •  J.­ L. C.


NOTRE CONSEIL


l


ACHETER : l’action C se


paie 20,4 fois le bénéfice


net 2020 estimé contre 21,1 fois 


pour Facebook. Une prime au 


leader serait méritée, d’autant que 


le groupe est plus diversifié. Nous 


n’achetons Facebook qu’à titre 


spéculatif (FB, viser 240 $).


Objectif : 1.400 $ (GOOG).


Prochain rendez­vous : fin octo­


bre, résultats trimestriels.


L


a maison mère de Google a


obtenu une croissance de


18 % de son chiffre d’affai-


res au premier semestre, à pres-


que 75,3 milliards de dollars. La


dépendance aux recettes publici-


taires s’est encore un peu réduite


(– 1,7 point, à 84,1 %), celles-ci


ayant progressé de 15,7 %, à


63,3 milliards. Les revenus du


principal concurrent, Facebook,


qui publiait aussi cette semaine,


sont pour leur part encore pres-


que exclusivement publicitaires


(98,7 %). C’est une fragilité, mais


cela n’a pas empêché une crois-


sance encore très forte du chiffre


d’affaires du réseau social


(+ 26,9 %, à près de 32 milliards).


Selon eMarketer, Google devrait


s’adjuger 31,1 % du marché mon-


dial de la publicité numérique


cette année, soit une érosion de


0,4 point, tandis que son compéti-


teur Facebook réduirait l’écart


(+ 0,8 point, à 20,2 %).


Hors publicité, Google bénéficie


de la forte croissance dans le sec-


teur du cloud, dont Facebook est


absent. Un marché en hausse de


39 % au deuxième trimestre, à


près de 23 milliards, selon


Synergy Research. Mais sa part


de marché reste faible (8 %) face à


celles d’Amazon (33 %) et de


CRITÈRES D’INVESTISSEMENT (ALPHABET)


PERFORMANCE OPÉRATIONNELLE
lÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ
ÉVOL. MOYENNE (2016­2018) :  22 %
ÉVOL. 2019 :  18 %
lBNPA
ÉVOL. MOYENNE (2016­2018) :  24 %
ÉVOL. 2019 :  11 %

CONFIANCE DANS LA SOCIÉTÉ


lSOLIDITÉ DU BILAN


DETTE NETTE / FONDS PROPRES :  ­ 59 %


DERNIER ACTIF NET PAR ACTION : 255,41 $
lCONSENSUS DES ANALYSTES
A   82 % 
C   18 % 
V   0 %


INTÉRÊT BOURSIER
lRENDEMENT
DIVIDENDE 2019 ESTIMÉ :  
RDT 2018 : NUL   RDT 2019 : NUL
lVALORISATION ESTIMÉE
PER 2019 :  22,4 FOIS
PER 2020 :  20,4 FOIS

COMPORTEMENT DE L’ACTION
lPERFORMANCE DU TITRE


COURS AU 25­7­19 :  1.132,12 $


VARIATION 52 SEMAINES :  ­ 10,41 %


2019 :  9,32 %


lVOLATILITÉ
BÊTA 52 S. : 1?3 FOIS


EXTRÊMES 52 S. :  1289,27 $ / 970,11 $


CRITÈRES D’INVESTISSEMENT


PERFORMANCE OPÉRATIONNELLE
lÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ
ÉVOL. MOYENNE (2016­2018) :  30 %
ÉVOL. 2019 :  7 %
lBNPA
ÉVOL. MOYENNE (2016­2018) :  153 %
ÉVOL. 2019 :  17 %

CONFIANCE DANS LA SOCIÉTÉ
lSOLIDITÉ DU BILAN
DETTE NETTE / FONDS PROPRES :  ­ 41 %
DERNIER ACTIF NET PAR ACTION : 90,37 €
lCONSENSUS DES ANALYSTES
A 100 % 
C  
V  

INTÉRÊT BOURSIER
lRENDEMENT
DIVIDENDE 2019 ESTIMÉ :  
RDT 2018 : NUL   RDT 2019 : NUL
lVALORISATION ESTIMÉE
PER 2019 :  83,8 FOIS
PER 2020 :  58,2 FOIS

COMPORTEMENT DE L’ACTION
lPERFORMANCE DU TITRE
COURS AU 25­7­19 :  1.973,82 $
VARIATION 52 SEMAINES :  5,91 %
2019 :  31,42 %
lVOLATILITÉ
BÊTA 52 S. : 1,8 FOIS
EXTRÊMES 52 S. :  2.050,50 $ / 1.307 $

Variations sur la semaine


CRITÈRES D’INVESTISSEMENT (FACEBOOK)


PERFORMANCE OPÉRATIONNELLE
lÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ
ÉVOL. MOYENNE (2016­2018) :  48 %
ÉVOL. 2019 :  24 %
lBNPA
ÉVOL. MOYENNE (2016­2018) :  81 %
ÉVOL. 2019 :  ­ 6 %

CONFIANCE DANS LA SOCIÉTÉ


lSOLIDITÉ DU BILAN


DETTE NETTE / FONDS PROPRES :  ­ 49 %


DERNIER ACTIF NET PAR ACTION : 29,48 $
lCONSENSUS DES ANALYSTES
A   85 % 
C    13 % 
V      2 % 


INTÉRÊT BOURSIER
lRENDEMENT
DIVIDENDE 2019 ESTIMÉ :  
RDT 2018 : NUL   RDT 2019 : NUL
lVALORISATION ESTIMÉE
PER 2019 :  27,6 FOIS
PER 2020 :  21,5 FOIS

COMPORTEMENT DE L’ACTION
lPERFORMANCE DU TITRE


COURS AU 25­7­19 :  200,71 $


VARIATION 52 SEMAINES :  ­ 7,72 %


2019 :  53,11 %


lVOLATILITÉ
BÊTA 52 S. : 1,3 FOIS


EXTRÊMES 52 S. :  208,66 $ / 123,02 $


Leschiffresdeprogressionaffichéss’entendentsurle premiersemestre2 019 encomparaisondupremiersemestre2 018.
*EarningsBeforeInterest, Ta xes, Depreciation,andAmortization:EBITDA(bénéficeavant intérêts,impôts,dépréciationet amortissement).

RÉSULTATSSEMESTRIELS 2019 :


BONNEPERFORMANCEDEL’ ENSEMBLEDESACTIVITÉS


ETFERMETUREDEL’AÉROPORTD’ISTANBULATATÜRK


AGENDA


23.10.


Chiffre d’affaires des9moisdel’année 2019


CONTACTACTIONNAIRES


N° :0800 101800


(appelgratuitdepuisun poste fixe)


Communiquécompletdisponiblesur


http://www.groupeadp.fr/groupe/finance


enmillionsd’euros

+10,9%


2185


+17,0%


CHIFFRED’AFFAIRES*
enmillionsd’euros





250


+22,0%


RÉSULTATNETPART DUGROUPE
enmillionsd’euros

764


DONT


+15,3%


DONT


+7,5%


horseffet del’intégrationglobaled’Airport
InternationalGroupet deTAVAirports

horseffet del’intégration
globaled’AirportInternational
GroupetdeTAVAirports

PERSPECTIVES 2019


Révisiondel’hypothèse
decroissancedutrafic
deParisAéroport

+3,0 %à+3,5%


Révisiondela prévision
d’EBITDA* consolidé2019,
horsintégrationglobale
d’AirportInternational
Groupet deTAVAirports

+2%à+3%

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