Le Monde - 13.03.2020

24 |télévision VENDREDI 13 MARS 2020

0123

HORIZONTALEMENT

I. Se débrouiller pour en faire le

moins possible. II. Se déplace à

grands coups d’ailes. Ouvre les comp-

tes. Ardent. III. Leur équilibre ne tient

parfois qu’à un fil. Introduit les quali-

tés. I V. Met le feu aux organes. Les

maîtres y regroupent leurs élèves.

V. Refus londonien. Descendue très

bas. Convient. VI. Emporté par les

vents. Partis à l’aventure. VII. Emi-

nences, plates au sommet. Du cochon

chez les orfèvres. VIII. Vide les églises.

Cours du Nord. IX. Cours d’Irlande.

Soumettra et écrasera. X. Ont bien

rapporté.

VERTICALEMENT

1. Vous trouverez chez lui de quoi
   embellir les jardins. 2. Prend des me-
   sures après la traite. 3. Pour le repos
   des aiglons. Chef gaulois vainqueur à
   Rome. 4. Fait du neuf. Brut chez les
   autodidactes. Conjonction. 5. Fâ-
   cheuse erreur, pour le moins.


2. Chaudement doublé. Brecht ou
   Bardot. 7. Quelqu’un qui reste dans
   l’ombre. Drape la belle Indienne.


3. Prophète biblique. Tête parfumée.


4. Productions animales. Sur la por-
   tée. 10. En ligne. Prépares la récolte
   des pois et des haricots. 11. Poussai
   un peu trop loin. Dieu à tête de
   faucon. 12. Auras une deuxième
   chance.

SOLUTION DE LA GRILLE N° 20 - 061

HORIZONTALEMENT I. Haineusement. II. Yin. Anatolie. III. Drap. Iléus.

I V. Retraces. Ere. V. Ost. Nie. Avis. VI. Etat. Alibi. VII. Han. Réglée.

VIII. Ondes. AB. Reg. IX. Bout. Irun. Se. X. Ensablements.

VERTICALEMENT 1. Hydrophobe. 2. Aires. Anon. 3. Inattendus. 4. PR. Eta.

5. Ea. Anars. 6. Unicité. Il. 7. Salée. Gare. 8. Etes. Album. 9. Mou. Ale. Ne.


6. Elsévier. 11. Ni. Rib. Est. 12. Télésièges.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

GRILLE N° 20 - 062

PAR PHILIPPE DUPUIS

SUDOKU

N°20­062

6 5

2 5 4 8

1 4 9

6 3 4 2

7 9

9 4 3 6

6 8 9 4 5 2 1

R ́ealis ́e par Yan Georget (https://about.me/yangeorget)

9 7 6 3 4 2 1 8 5

1 8 4 7 9 5 3 6 2

2 3 5 8 1 6 4 7 9

4 2 1 5 8 7 6 9 3

6 9 8 4 2 3 5 1 7

7 5 3 1 6 9 8 2 4

3 6 9 2 5 8 7 4 1

5 1 2 6 7 4 9 3 8

8 4 7 9 3 1 2 5 6

Difficile

Compl ́etez toute la

grille avec des chiffres

allant de 1 `a 9.

Chaque chiffre ne doit

ˆetre utilis ́e qu’une

seule fois par ligne,

par colonne et par

carr ́e de neuf cases.

CHEZVOTRE MARCHAND

DE JOURNAUX

Chaque jeudi,

l’essentiel

de la presse

étrangère

MIGRANTS—L’ EUROPE SEBARRICADE

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démonos sociétcratiquesés.

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est-elleDélasolcryptageution?

Afrique CFA3400FC

FA

Algérie530 DA

Allemagne5€Autriche5,40€5,40€AndorreCanada7,75 $CANDOM5€Espagne5,20€G-B4,60£

Grèce5,20€Italie

5,20€Japon850¥

Liban9000LBP

Maroc41DH

Pays-Bas5,20€

Portugalcont.

5,20€

Suisse6,70CHF

France :Nocourrierinternational.com1532 du4,50 €12 au 18 mars^2020 850XPFTOM7,20DTTunisie

LAPANDÉMIE

QUIVIENT

V E N D R E D I 1 3 M A R S

TF1

21.05 Koh-Lanta, l’île des héros

Emission de téléréalité présentée par

Denis Brogniart.

23.25 Vendredi, tout est permis

avec Arthur

Divertissement présenté par

Arthur.

France 2

21.05 Astrid et Raphaëlle

Série. Avec Lola Dewaere,

Sara Mortensen, Benoît Michel

(Fr., 2019).

22.55 Taratata 100 % live

Emission de variétés présentée par

Nagui.

France 3

21.05 Jean Ferrat

Documentaire de Philippe Kohly

(Fr., 2018, 115 min).

23.00 Boris Vian, un cœur

qui battait trop fort

Documentaire de Sylvain Bergère

et Stéphane Benhamou

(Fr., 2020, 65 min).

Canal+

21.05 Aladdin

Film de Guy Ritchie. Avec Will Smith,

Naomi Scott (EU, 2019, 125 min).

23.10 X-Men : Dark Phoenix

Film de Simon Kinberg.

Avec James McAvoy, Sophie Turner,

Michael Fassbender

(EU, 2019, 110 min).

France 5

20.50 La Maison France 5

Magazine présenté par

Stéphane Thebaut.

22.20 Silence, ça pousse!

Magazine présenté par

Carole Tolila et Stéphane Marie.

Arte

20.55 Dans la gueule du loup

Téléfilm de Josef Rusnak.

Avec Nadja Bobyleva, Stipe Erceg

(All., 2019, 95 min).

22.30 Sur les pas

de Christian Louboutin

Documentaire d’Olivier Garouste

(Fr.-All., 2019, 50 min).

M6

21.05 NCIS

Série. Avec Mark Harmon,

Sean Murray (EU, 2019).

23.35 NCIS

Série. Avec Michael Weatherly,

Pauley Perrette (EU, 2015).

Si Boris Vian avait eu 100 ans...

France Télévisions rend hommage à l’auteur avec un documentaire inédit et la reprise d’un spectacle

FRANCE 3

VENDREDI 13 - 23 HEURES

DOCUMENTAIRE

B

oris Vian n’a pas eu le

temps d’avoir 100 ans,

ni même 40. Malade du

cœur, il en avait pris

conscience très tôt, ce qui devait

changer la vie de cet ingénieur de

formation. Son centenaire imagi­

naire n’en est pas moins exploité

depuis des mois, sans attendre la

date anniversaire du

10 mars 2020 : spectacles, collo­

ques, rééditions, expositions...

Tous vantent le « génial auteur »

de L’Ecume des jours. Des homma­

ges à la mémoire réductrice qui

faisaient craindre le pire quant

aux deux programmes de France

Télévisions : un documentaire sur

France 3 et une reprise, samedi

14 mars, sur France 5. A tort.

Boris Vian, un cœur qui battait

trop fort débute ainsi par la pro­

jection du film J’irai cracher sur

vos tombes, le 23 juin 1959, au

Marbœuf, à Paris. C’est au cours de

cette séance que l’auteur aura un

malaise fatal. Images en noir et

blanc, tractions, Dauphine, hiron­

delles – la police cycliste : l’immer­

sion dans le Paris des années 1950

est instantanée. La réaction à

chaud de Jacques Prévert donne le

ton. Prévert, l’ami, le voisin, juge

« dégueulasse » le commentaire

d’un journaliste à la radio, qui relie

lourdement le titre du film au dé­

cès. Une association décidément

pas à la hauteur de l’homme.

Eclectisme et fantaisie

Dès lors, le documentaire va

s’évertuer à rectifier le tir. En pre­

mier lieu à propos de J’irai cracher

sur vos tombes, pastiche de ro­

man noir américain écrit par défi

sous le nom d’emprunt de

Vernon Sullivan ; puis de L’Ecume

des jours, du Déserteur, des soi­

rées dans son club de jazz. « On ve­

nait au Tabou fasciné, honoré,

parce qu’il pouvait mourir dans un

solo de trompette. » Certains té­

moignages glacent. Beaucoup

amusent, comme ceux de Phi­

lippe Clay ou d’Henri Salvador,

lorsqu’il détaille son intronisa­

tion au Collège de pataphysique.

Boris Vian aimait « déconner sé­

rieusement », mais, loin de son

image de dilettante, il était un tra­

vailleur exigeant, estimant qu’« on

ne fait pas la classe pour les cancres

mais pour les bons élèves ». Son

frère Alain se souvient de lui écri­

vant... des deux mains en même

temps. Il aurait ainsi écrit, entre

autres, 600 chansons, à en croire

l’introduction au spectacle Vian

par Debout sur le zinc, qui reprend

quinze de ses titres dans un éclec­

tisme et une fantaisie qui collent

parfaitement à l’auteur de Je bois.

Sur la scène, en pantalon à pin­

ces, chemises et gilets sans man­

ches, les six musiciens sont poly­

valents : Cédric Ermolieff (batterie,

claquettes, glockenspiel, ukulélé),

Chadi Chouman (guitares, tiny

piano, trompette), Olivier Sulpice

(banjo, mandoline, euphonium),

Romain Sassigneux (chant, gui­

tare, clarinette), Thomas Benoît

(contrebasse, trombone) et Simon

Mimoun (chant, violon). Tous ap­

précient visiblement les textes, de

On n’est pas là pour se faire engueu­

ler à Ne vous mariez pas, les filles!

Un intermède biographique est

illustré par Charles Berbérian. Le

rythme, tantôt tzigane tantôt pop,

se fait cavalcade pour L’Ame slave.

Mais c’est le très rock’n’roll J’suis

snob, enrichi d’un « Je kiffe grave »,

qui fera parler. Je voudrais pas cre­

ver avant d’avoir connu... annonce

la fin proche, avant un rappel, in­

terprété façon « doo­wop ». Boris

Vian n’est pas mort ce soir.

catherine pacary

Boris Vian, un cœur qui battait

trop fort, de Sylvain Bergère et

Stéphane Benhamou (Fr., 2020,

65 min). Vian par Debout

sur le zinc, enregistré le 24 janvier

(80 min), diffusé le 14 mars

à 22 h 25 sur France 5.

Boris Vian à son domicile parisien, en 1957. PIERRE VAUTHEY/SYGMA VIA GETTY IMAGES

Un duo d’enquêtrices fonctionnel et discordant

L’une est grande gueule, l’autre autiste. Sans renouveler le genre, « Astrid et Raphaëlle » parvient parfois à émouvoir

FRANCE 2

VENDREDI 13 - 21 H 05

SÉRIE

L

e duo de policiers, ou de po­

licières, un grand classique

décliné à l’envi au cinéma

comme à la télévision, n’est, sem­

ble­t­il, pas près de faire long feu,

tant ses vertus paraissent inépui­

sables. On aura récemment connu

les deux amies­ennemies de Los

Angeles : Bad Girls et le beaucoup

plus intéressant duo discordant

formé par Toni Collette et Merritt

Wever dans Unbelievable.

La série Astrid et Raphaëlle, que

relance France 2 après le pilote

suivi par quelque 5 millions de té­

léspectateurs le 12 avril 2019, se

poursuit par huit épisodes met­

tant en scène Raphaëlle Coste

(Lola Dewaere), commandante

de brigade criminelle, et Astrid

Nielsen (Sara Mortensen), archi­

viste à la documentation crimi­

nelle, qui devient sa partenaire,

bientôt indispensable.

Autiste, Astrid est dotée d’une

mémoire, d’une capacité d’ana­

lyse et d’une intuition phénomé­

nales qui aident à résoudre les cas

épineux dont est chargée la com­

mandante – que celle­ci gère par

des manières parfois inorthodo­

xes, voire aux limites de la léga­

lité. Mais cela passe plus souvent

que cela ne casse.

Caricature et clichés

Les auteurs et réalisateurs ont fait

d’Astrid une sorte de Mme Spock

qui parlerait comme une borne

d’assistance vocale interactive

sous amphétamines. De sorte

qu’on a bien cru qu’on ne tien­

drait pas le temps des six épisodes

mis à disposition de la presse...

Pourtant, force est de dire que,

en dépit d’une apparente carica­

ture (dont jugeront les autistes et

les spécialistes qui les entourent),

Sara Mortensen, transfuge de

Plus belle la vie – où l’on ne sache

pas que les palettes d’expression

dramatique les plus subtiles se

soient fréquemment exercées –,

tire son épingle du jeu et parvient

même parfois à être émouvante.

Pour le reste, qu’on ne s’attende

pas à grand­chose d’autre qu’à

une série policière banalement

jouée et dialoguée, et munie de

tous ses clichés réglementaires (la

policière séparée, avec gamin

qu’elle ne voit pas assez, le supé­

rieur qui la bride, le collègue qui

en pince secrètement pour elle).

Avec cependant quelques vedet­

tes invitées, aux rôles délicieuse­

ment outrés (Richard Gotainer en

tatoueur, Daniel Mesguich en

Père Fouras alchimiste, etc.).

renaud machart

Astrid et Raphaëlle, série créée

par Alex De Seguins, Laurent

Burtin et Denis Alamercery. Avec

Sara Mortensen, Lola Dewaere

(Fr., 2019, 8 × 52 min).

V O T R E

S O I R É E

T É L É

0123 est édité par la Société éditrice

du « Monde » SA. Durée de la société :

99 ans à compter du 15 décembre 2000.

Capital social : 124.610.348,70 ¤.

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Présidente :

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Ce journal est imprimé sur un papier UPM issu de forêts gérées

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