Paris

(coco) #1

SALSAMENTERIA DI PARMA
40, rue Saint-Georges. Tél. 01 48 24 58 94.
http://www.facebook.com/salsamenteriadiparmaparis



  • De 11 h à 23 h•Ouvert tous les jours•Prix moyen : 30€.
    Après deux adresses auréolées de succès à Milan,
    suivie d’une troisième à Cannes, la Salsamenteria di Parma
    débarque à Paris, en plein South Pigalle. Décorée à la manière
    d’une typique épicerie-trattoria, la salle a du charme, avec
    son mobilier en bois, ses jambons dodus accrochés aux murs
    et ses meules de fromage surplombant le grand bar coiffé de
    marbre. Une typicité que l’on retrouve dans l’assiette, avec
    un large choix de bonnes charcuteries servies seules ou en
    assortiment pour une à quatre personnes, comme ce rare


jambon culatello 18 mois. Quelques paninis et tapas locales
font office de bons grignotages pour un after-work dinatoire.
Les vraies stars de la maison, ce sont ces recettes de pasta
et ces plats typiquement parmesans, uniques à Paris, comme
les agnoletti di zibello (raviolis à la viande, tomate et sauce
au ragoût de culatello, 12€), les tortelli d’erbetta (raviolis
fourrés à la ricotta, aux blettes et au parmesan) ou encore les
guancialini di maiale (joues de porc mijotées au lambrusco
et polenta frite, 16€). Côté desserts, figurent une classique
panna cotta et un original saucisson au chocolat. Courte carte
de vins 100 % italiens faisant la part belle aux lambrusco
pétillants, ces derniers servis non pas au verre, mais à la bolée
(4,50€à6€les 18 cl)! Il paraît que c’est la tradition...

9 e

)4!,)%.

PRÉMICES
24, rue Rodier. Tél. 01 45 26 86 26.



  • De 12 h 30 à 14 h et de 20 h à 22 h 30•Fermé samedi, dimanche et lundi midi•Prix moyen : 70€.
    Diplômé d’HEC avant de travailler chez Morgan Stanley, Alexandre Weill n’avait qu’une passion : la cuisine!
    Alors un jour, il entreprend de tout recommencer : CAP de cuisinier à l’école Ferrandi, puis passage aux fourneaux de
    quelques grandes tables comme Troisgros, le Ritz, la Bigarrade ou Apicius. Et le voilà à la tête de ce restaurant au cadre
    cossu et chaleureux de seulement huit tables bien espacées avec de confortables fauteuils du designer italien Billiani le
    tout éclairé par des lustres de Tom Dixon et Verner Panton où il signe une carte d’auteur. Sa cave compte des vins remar-
    quables, pas moins de trois cents références (dont ceux des domaines Leflaive, Trévallon, Chabanon, Dauvissat). Ici on
    déjeune ou on dîne avec des entrées à 20€, par exemple, pour des asperges vertes de Provence sauce basilic, truffe
    d’été et lard Colonnata, des plats compris entre 30 et 40€pour du homard bleu sur un risotto au safran ou du ris de veau.
    Les desserts s’affichent à 12€ou 15€pour un millefeuille servi avec une glace vanille Bourbon de Madagascar ou encore
    une tarte aux fraises, rhubarbe et glace citron-citronnelle. Formule à 24€et 36€au déjeuner.


9 e

4%.$!.#%

PROVIDENCE
Hôtel Providence. 90, rue René
Boulanger. Tél. 01 46 34 34 04.
http://www.hotelprovidenceparis.com


  • De 12 h à 15 h et de 19 h à minuit

  • Prix moyen : 50€.
    Après l’ouverture très
    remarquée (et médiatisée !) de la
    Brasserie Barbès, le serial-entrepreneur
    Pierre Moussié, également propriétaire
    de nombreux autres endroits branchés
    (Chez Jeannette, Le Floréal, Chez
    Justine, Le Sans Souci, Le Bellerive, Le
    Parisien, La Piscine Saint-Louis...) se
    lance maintenant dans l’hôtellerie. Il
    vient en effet de reprendre un ex-hôtel
    populaire proche de la porte Saint-
    Martin, associé à son épouse Élodie et
    à Sophie Richard. Le trio a également
    racheté le restaurant mitoyen dans
    lequel ils ont installé une élégante table
    au décor baroque revisité, avec un joli
    bar en bois foncé et en zinc à l’entrée,
    et deux salles à manger douillettes aux
    lumières tamisées. La carte ultra-courte
    propose, outre quelques huîtres et fruits
    de mer, un quarteron d’entrées et de
    plats d’inspiration néo-classique,
    changés chaque jour au gré du marché,
    et préparés par un ancien chef de partie
    du Meurice. Le soir de notre visite, nous
    avons ainsi apprécié d’agréables saint-
    jacques juste marinées (14€) et une
    raviole de cochon fermier d’Argoat (12€),
    suivies d’un faux-filet de bœuf de Galice,
    jus de viande à la truffe (32€) et d’un
    homard entier à la bisque vanillée (38€).
    Les desserts, présentés sur un chariot,
    proviennent quant à eux de la Pâtisserie
    des Rêves. Mais si la qualité de l’as-
    siette nous a séduits, attention toutefois
    à la température de service des plats,
    parfois un peu juste. En préambule,
    n’hésitez pas à goûter l’un des cocktails
    Signature de la maison, particulièrement
    réussis. L’accueil est charmant et décon-
    tracté. Côté cave, la courte carte des
    vins fait la part belle aux bordeaux et
    propose également quelques vins au
    verre tarifés avec mesure (de 5 à 7€).


10 e

4%.$!.#%

ISTRO PARADIS
5, rue de Paradis. Tél. 01 42 26 59 93. http://www.bistroparadis.fr
De 12 h à 14 h 30 et de 19 h à 22 h 30 •Fermé dimanche et lundi •Prix Moyen : 40€.
Le quartier de la rue de Paradis continue à accueillir des lieux tendance. Une raison qui a sûrement poussé
oann Dinh, autodidacte reconverti dans la restauration, associé au cuisinier Alexandre Furtado, à s’installer dans
resto à la déco réussie : ex-collaborateur de Starck, l’architecte d’intérieur Kristian Gavoille a conçu un cadre clair
pimpant, avec des murs et des fauteuils en bois clair qui contrastent avec des tables aux plateaux ébène. Nous
vions déjà croisé la route d’Alexandre Furtado au Pario dans le 15e, où il officiait comme second après avoir travaillé
ns l’équipe de Ducasse au Dorchester à Londres et tenu les rênes du Café Constant pendant près de dix-huit mois.
utile de préciser que ce chef connaît son métier sur le bout des doigts, et que la cuisine française n’a guère de
cret pour lui. Il a toutefois choisi de métisser sa carte avec des saveurs du Brésil, son pays d’origine. Et le résultat
t au rendez vous, tout ce qui sort de sa cuisine est beau et bon, comme cette poêlée de champignons sauvages,
licieusement caramélisés, agrémentée d’un œuf poché et de copeaux de noix de coco fraîche (12€). Même bonheur
vec l’excellent cabillaud façon moqueça à la mode de Bahia, servi dans une sauce capiteuse, du riz basmati légè-
ment safrané et du jambon de Parme (18€). Au dessert, nous vous recommandons la poire confite aux épices,
ème légère aux grains de vanille Bourbon, tuile au chocolat et amandes (7€) : un superbe et exquis tableau
ourmand. La maison fait le plein et il est presque impossible d’y dîner sans avoir réservé! Menu à 23€au déjeuner.

10 e

)342/4

Yoann Dinh et Alexandre Furtado.
圀漀爀氀搀䴀愀最猀⸀渀攀琀圀漀爀氀搀䴀愀最猀⸀渀攀琀
Free download pdf