compliqué la donne et je suppose que le colonel Boukharouba
avait aidé inconsciemment le Makhzen dans ses obscures
imbroglios de cuisine politique, et les événements d’après (les
différentes tentatives militaires, la marche verte, l’évacuation
d’une armée marocaine et l’état de guerre régionale qui
prévalait depuis 1963 avec comme appui et de départ la guerre
des sables,...) donnent raison à ce scenario. Je ne dis jamais
non absolu car les rouages des États profonds sont
difficilement accessibles comme les voix de dieu sont
impénétrables...et donc dans une transparence nulle au niveau
des états majors des deux pays , mais il s'agissait d'un tour de
passe-passe. La stratégie en l’occurrence était donc
irrégulière.
La stratégie dans cette guerre d'Indochine était irrégulière et
c'est évident car quand les belligérants dépassent leurs
capacités militaires et quand les alliances tournent en plein
rendement ,alors on est devant une stratégie qui ne peut être
régulière car la guerre se fait par interposition , par
l'intervention des autres et sur ce point les officiers militaires
et marocains et algériens reconnaissaient cette présence
chinoise en hommes et ces militaires maghrébins qui
racontaient par la suite leurs moments difficile sur le front
qu'ils tuaient des masses de ‘’Vietminh’’ ou de
chinois ,personne ne pourrait faire la comparaison, et quand il
n'y avait plus de balles ces militaires maghrébins sont en
affrontement direct,corps à corps, avec d'autres chinois qui
surgissent de nulle part ,alors il fallait fuir dans la jungle
indochinoise avec une mitrailleuse à la main et les quelques
balles pour que les militaires et marocains et algériens