''Ménélas, selon la description qu’en donne Homère,
parvient à être persuasif et agréable à écouter, mais
néglige, par l’usage de la brièveté, le développement
argumentatif et oratoire de son discours – de l’avis de
Cicéron du moins.'' écrivait Maria Silvana Calentano
dans '' Archétypes oratoires et matrices culturelles;le cas
de Ménélas'' ce qui me semble juste à une condition que
l’environnement dans lequel vivait Ménélas est à tenir en
compte. Avec un saut réaliste qui traverse le temps ,le
discours politique sur une éventualité d'une guerre
régionale est plus disparate, fuit plus le terrain et devient
à la longue répétitif et se détermine avec le temps car
l'objectif qui est de rentrer en guerre se rétrécit dans le
temps et les déclarations de guerre se font de moins
moins et donc une violation des règles de la guerre
s'observe ici et là. Ce mode de fonction de Ménélas est
un comportement de tous les leaders arabes ,si Méléna
est de sa propre conscience et de son propre chef est
ainsi persuasif, Sissi et les autres leaders arabes ce n'est
pas de leur propre chef et la dissuasion est imposée à
tout un peuple ,à une armée , à se comporter tel afin
qu'une guerre régionale puisse se passer sans tenir
compte des victimes humaines ,car l'objectif est
d'anéantir l'autre et non de le dissuader ou d'arriver à le
convaincre. Il est à noter que la diplomatie est faible car
tout ce qui est politique et diplomatique se font dans les
rouages de l’État profond et le peuple n'est témoins de
rien et à l'évidence le parlement endosse la responsabilité
rachid elaÏdi
(Rachid ELAÏDI)
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