Là est l’allégresse, là est la justesse.
Là où à chaque instant, présent en le cœur de chacun, avec
la même égalité, où ton sourire, ton regard, tes pensées et
tes mots entraînent la même danse en le cœur de l’autre, et
la même résonance qui devient la même évidence, la ronde
de la vie, où rien ne peut être relié, et où pourtant tout est
relié.
Là où il n’y a qu’un, le Un du premier rêve et l’Unique de
l’instant final, au sein de l’illusion du rêve et de l’illusion
du manque, de la séparation et de la division.
...Silence...
Alors le cœur de l’Homme bat à l’unisson du cœur de la
Source, en une symphonie inconnue par les sons de cette
terre.
Le temps est venu, le temps est accompli, les cycles ont été
bouclés, le chemin a été parcouru, tu en connais chaque
caillou, chaque virage et chaque détour, tu en as parcouru
tous les attraits comme tous les leurres, et ce chemin, qui
semble te ramener là où tu n’as jamais bougé en vérité, n’a
été qu’un prétexte, pour enfin te souvenir, de ce qui n’est
d’aucune mémoire, ni d’aucun déroulement, ni d’aucune
histoire.
Je t’invite au sourire, celui qui ne répond à aucune cause,
c’est le sourire de la vérité de celui qui est comblé, au-delà
de toute attente et de tout espoir.