Là où tu te réjouis de la joie, sans objet et sans toi, là où
tout est célébration de la vérité vécue, de la vérité installée,
au cœur-même de l’illusion.
...Silence...
Je m’adresse en silence, là où tu ne peux que l’entendre, là
où tu célèbres chaque instant de la vie.
Plus jamais tu n’es séparé, plus jamais tu ne pourras te
diviser.
Là où rien n’a besoin d’être confronté, parce que tout y est
fusionné, par la même allégresse et la même légèreté.
Laisse ton cœur de chair danser la danse de la liberté, et la
danse du silence.
Là où tu ne peux rien retenir, là où il n’y a pas de désir, si
ce n’est l’évidence de l’instant.
Tout y est facile, tout y est parfait.
Tu es cela avant toute chose, avant tout rêve comme en
chaque rêve, cela avait simplement été oublié, par
distraction et par habitude.
Tu t’es invité toi-même, pour vivre ces moments et ces
instants, au travers de ta chair, au travers de ton histoire,
comme au travers de tout ce qui est faux, comme au
travers de tout ce qui passe.