Proceedings of the Society of Biblical Archaeology

(Jeff_L) #1
April] SOCIETYOFBIBLICALAKCH.KOLOGY. [1890.

endroit quelconque, commeles mots qui précédent, ou bien une
personne,un objet dontil s'agit d'éloignerles démons. Dansl'in
scriptiondu vase cotéC, nous verronsqu'ilest dit : " Puissent les
sorcelleriesêtreéloignées, deslocalités,des demeures, des animaux
domestiques,des propriétés, etc." Le texte dont il s'agit ici doit
contenirune formule analogue. En considérant que les gutturales,
commed'autreslettresd'une mêmeclasseparentespar la pronon
ciation,permutentsouvent entreellesdansle dialects de la basse
Chaldée, "\Tf2.pourrait êtremis pourN^JQ; et dans les lettres
suivanteson peut trouverles éléments de FD"W10"y EnfinÎC1
~H3rHTQsignifie sans aucundoute, "detoutela maison," ou
" de toute sa maison."


  1. Le M médial est une faute d'orthographe,pourJi

  2. Chwolson croitdevoirlire tï?"0, qui, avecle sens proprede
    "chasser,mettreen fuite, expulser,"conviendraitpeut-êtremieuxau
    sensgénéral.

  3. Pour TttTlpITD/Q, que Lévy traduit par"le roi des
    Schédim,"Chwolsonvoudraittraduire par le pluriel " les rois." A
    notreavis,il ne faudrait pas ici prendre à la lettre les matreslectionis,
    et le singulier pourraitsubsister malgré la présence du "», puisque
    cetteprésencen'yaffecteen rien le singulier du mot N"QV|(v. ci-après,
    note18).

  4. Chwolson ne veut pas non plusadmettrela lecture """|TTV
    "et des Dews," mettanten question la lecture du troisième caractère
    "j. Aprèscette lettre, selon lui, il y en aurait une petite,un
    1 complètement négligépar Lévy. T1Y7= yj» et en syriaque [DjJ,
    exigeun •> après le "|, Le mot suivantfeWT^,souverain(et non
    souveraineté),devrait,selonle sens adoptéparLévy,êtreprécédé
    d'unpi; sans quoi,toutela phrase ne pourrait pas être traduite
    commele veut Lévy: "que le roi des Schédim, des Dews, anéantisse
    le pouvoir de Lilith." Commeil n'y a pas non plusde conjonctif
    en tête de Kta^TI^, le groupe de lettres lu TTT pourrait être un
    verbe,probablementun impératif de nm, " repousse, domine,"et
    le Ntff'vCf en serait le complément. Sansaffirmercommentil faut
    lire ce mot, Chwolsonexprimela conviction qu'onne saurait le lire
    selonl'interprétationde Lévy, et que, par suite, la phrase entièren'a
    pas le sens adopté par ce dernier. En présence de ces hésitations
    de maîtres éminents, nous penchons dans le sens d'une sorte
    d'appositionentrece membre de phrase et le précédent.


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