Méditerranée Mer Vivante 20e édition

(jfmeinesz) #1

114 Méditerranée - Mer vivante


Gardons la mer vivante


populations stables probablement entretenues
par la production des polypes fixés sur les rochers.
Aurelia n’est pas très urticante et ne provoque
généralement aucune réaction au contact.


Parmi les hydrozoaires (autre classe de cnidaires) il
faut signaler la « galère portugaise » ou « vessie de
mer » Physalia physalis. De couleur bleutée, elle
flotte car elle a
une grande vessie
pleine de gaz. Ce
syphonophore
est représenté
par une colonie
comprenant
à la fois divers
types de polypes
translucides
associés à des
stades méduses.
Les tentacules
de cette espèce
peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de
longueur et sont extrêmement urticants ( pouvant
même tuer les personnes particulièrement
sensibles à son poison). Elle est peu fréquente en
Méditerranée.
Velella velella fait partie de ce groupe mais est peu
urticante. Cette espèce est présentée à la page 96.


Enfin en Méditerranée on trouve
aussi une cuboméduse (cubozoa),
parente des plus venimeuses
méduses au monde qui tuent
chaque année des baigneurs en
Australie. Cette espèce, Carybdea
marsupialis, est caractérisée par
son ombrelle en forme de cube
munie de quatre tentacules. Elle
nage rapidement. Elle se rencontre


le plus souvent le long des côtes septentrionales
de la Méditerranée. Sa piqûre est douloureuse
mais les effets disparaissent rapidement.

De nouvelles grandes méduses arrivent en
Méditerranée
Parmi les méduses introduites en Méditerranée,
nous présentons celles qui pourraient arriver
prochainement dans le bassin occidental de la
Méditerranée.

Trois d’entre elles proviennent de la Mer Rouge via
le canal de Suez.
La plus redoutée est Rhopilema nomadica.

Cette méduse blanche et urticante peut atteindre
90 cm de diamètre. Elle est devenue la terreur de
la Méditerranée orientale. Sa densité est parfois
si élevée qu’elle arrive à obstruer les systèmes
de refroidissement des centrales thermiques
côtières et à colmater les filets des pêcheurs.
Elle est redoutée par les touristes pour ses
pîqures douloureuses. Elle mange les oeufs et
les larves des poissons et réduit ainsi les stocks
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