Habituées aux épisodes ora-
geux, les autorités du Var et
des Alpes-Maritimes étaient
sur leurs gardes : la vigilance
rouge, le plan Orsec et le plan
blanc ont été déclenchés sa-
medi. Malgré ces précau-
tions, deux personnes sont
mortes dans le Var. Leurs
corps ont été retrouvés di-
manche matin : «L’un au
Muy, à proximité de la zone
où une embarcation a chaviré
[avec trois pompiers et trois
civils]. Et l’autre à Cabasse,
dans une voiture», précise la
préfecture du Var. Quatre
personnes, dont un septua-
génaire, sont également por-
tées disparues.
Dimanche, la Côte d’Azur
s’est réveillée dans une am-
Un week-end qui en rappelle
un autre : celui du 3 octobre- Vingt personnes avaient
trouvé la mort dans les Alpes-
Maritimes. Alors les pom-
piers se sont mobilisés toute
la nuit samedi pour éviter de
nouveaux drames. A Hyères,
Fréjus et Roquebrune-sur-Ar-
gens, 1 200 personnes ont été
évacuées en prévention, les
crues ayant laissé des sec-
teurs entiers sous les eaux.
A Nice, la nuit s’installait
quand les sirènes se sont mi-
ses à sonner dans la ville à
17 heures, comme partout
dans les Alpes-Maritimes.
«Mon Dieu, on a une impres-
sion de fin du monde», s’em-
porte un Niçois. Un autre :
«Première fois que j’entends
ça en dehors des tests habi-
tuels.» C’est qu’il vient de
tomber, en seulement
24 heures, l’équivalent d’un
mois de novembre de pluie
sur la Côte d’Azur. «Le sys-
tème d’alerte et d’information
des populations a été activé,
informe la préfecture. Il s’agit
d’un signal d’alarme qui si-
gnifie : restez chez vous, met-
tez-vous à l’abri.» Cela n’aura
malheureusement pas suffi à
éviter les drames.
Mathilde Frénois
Correspondante à Nice
biance de naufrage. La pluie
a détrempé les sols, les fleu-
ves côtiers sont sortis de leur
lit, la mer a envoyé ses vagues
à l’intérieur des terres. On ne
compte plus les routes bar-
rées, les maisons inondées,
les arbres couchés. En
48 heures, les pompiers sont
intervenus 1 350 fois rien que
dans les Alpes-Maritimes,
809 dans le Var. A Cagnes-
sur-Mer, ils ont secouru un
homme pris au piège dans
son mobile-home. «La per-
sonne était prise dans la boue
et un torrent d’eau continuait
d’ensevelir la victime durant
l’intervention des pom-
piers», racontent les secours
qui parviendront à extraire
l’homme.DeBonneville-OrlandiniContact NRJ Global : Sébastien BRIZARD - 01 40 71 40 43 - [email protected] - http://www.nrjglobal.comMédiamétrie, 126 000 Radio, Septembre-Octobre 2019, LàV, NRJ – (1) AC, 5h-24h, 13-64 ans – (2) AC, 13+, 5h-24h
(3) Evolutions SO19 vs SO18, 13+, PDA, 6h-9h30, 16h-20h, 5h-24hNRJ 5 254 000
AUDITEURS QUOTIDIENS
(2)
MANU DANS LE 6/9,
C’CAUET SUR NRJ,
ET TOUTE LA JOURNÉE EN HAUSSE
D’UNE ANNÉE SUR L’AUTRE
(3)“ALEXA,
JOUE LA 1
ÈRE
RADIODE FRANCE
SUR LES MOINS
DE 65 ANS!
(1)
”
Sud-Est : «Une impression
de fin du monde»
Quentin Bigot sur la
route des JO Elles et ils
rêvent d’être de la fête aux
Jeux olympiques de Tokyo, du 24 juillet au
9 août 2020. Pour une consécration, une revan-
che, un tour d’honneur, une rédemption. Tout
au long de cette année si particulière, Libération
suit quatre sportifs. Premier épisode, Quentin
Bigot, athlète dingue de marteau.
LIBÉ.FRIvry-sur-Seine
Deux morts
dans l’incendie
d’un immeuble
L’incendie d’un immeuble
d’habitation de quatre étages
a fait deux morts dimanche à
Ivry-sur-Seine, dans le Val-
de-Marne, tout près de Paris.
Une personne a été griève-
ment blessée et quatre au-
tres, dont un enfant, plus
légèrement, selon les pom-
piers. C’est dans un apparte-
ment de 70 m^2 , dont les fenê-
tres étaient murées, que le
feu a pris, a indiqué la porte-
parole de la brigade des sa-
peurs-pompiers de Paris.
Une centaine de sapeurs
pompiers et quarante engins
ont été mobilisés pour sortir
treize personnes du bâti-
ment. Au total, une cinquan-
taine de personnes ont été
évacuées.
5 000 euros
C’est le prix moyen du mètre carré que de-
vraient payer les acquéreurs des logements
parisiens proposés aux classes moyennes afin
de faire face à l’inflation des prix de l’immobi-
lier, a dévoilé Ian Brossat dans le JDD. Les premiers
500 appartements seront construits d’ici à 2022
dans les XIIIe, XIVe, XVIIIe et XXe arrondissements,
a détaillé l’adjoint PCF au logement. Le projet, va-
lidé en juillet au Conseil de Paris, repose sur le prin-
cipe de la séparation du foncier et du bâti : l’idée
consiste à n’acheter que les murs, pour une durée
de 99 ans, tandis que le terrain reste la propriété de
la ville, à qui l’acquéreur devra payer un loyer de
2 euros le mètre carré.A Pont-du-Loup, samedi. Photo YANN COATSALIOU. AFP
Libération Lundi 25 Novembre 2019 u 19