Echos - 2019-08-28

(lily) #1

Les Echos Mercredi 28 août 2019 FINANCE & MARCHES// 25


TRESCAL
Guillaume Caroit
est désormais directeur général.

Guillaume Caroit, 46 ans,
diplômé de HEC, a débuté sa car-
rière dans le cabinet de conseil en
stratégie AT Kearney. Il a ensuite
travaillé au marketing chez Mate-
ris, puis aux acquisitions de la
division Parex – Mortiers. Entré
comme directeur des acquisi-
tions chez Trescal en 2007, il est
devenu directeur des opérations
internationales en 2015.

four, occupant différents postes
dans le développement des SI à
l’international, avant de devenir
responsable de la stratégie, de la
performance et du contrôle
financier du secteur I T du
groupe. Il a ensuite été nommé
responsable du système d’infor-
mation de Carfuel, et a rejoint, en
2017, Fnac Darty en tant que
directeur de la stratégie, de la
gouvernance et des programmes
afin d’accompagner l’intégration
FRANCE BILLET IT des deux enseignes.
Vincent Masson
Au sein du comité de direction
de France Billet (filiale du groupe
Fnac Darty), il est nommé
directeur des systèmes
d’information de France Billet.

Vincent Masson, 36 ans, est titu-
laire d’un master spécialisé dans
les technologies IT au sein de
l’Ecole française d’électronique et
d’informatique. Il a démarré sa
carrière chez Accenture en 2006
en tant que consultant IT de la
division industrie et retail. En
2008, il a rejoint le groupe Carre-

versité du Minnesota. En 2006, il
a rejoint Carlson en travaillant
aux Etats-Unis et en Europe pour
Rezidor Hotel Group, Carlson
Companies et Radisson Hotel
Group (alors Carlson Hotels
Worldwide). Auparavant, il a
assumé la fonction de senior
director revenue management
chez CWT, où il travaillait sur
l’extension de l’offre des tarifs
aériens.

CWT
Erik Magnuson
Erik Magnuson prend le poste
nouvellement créé de VP air
distribution capabilities.

Erik Magnuson est titulaire d’un
MBA de l’Opus College of Busi-
ness de l’université de St Thomas
et d’un BSB de la Curtis L. Carlson
School of Management de l’uni-

ENTREPRISES


NEWREST
Emmanuelle Puig
sera CEO France à compter
du 1 er septembre.


Emmanuelle Puig, 50 ans, diplô-
mée de l’Essec Business School, a
d’abord travaillé chez Arthur
Andersen de 1992 à 1995, puis chez
Ernst & Young de 1996 à 2000,
année où elle a rejoint Newrest en
tant que directrice administrative
et financière pour la France. Elle fut
par la suite directrice générale de
Newrest Inflight France dès 200 3,
responsable de l’audit interne du
groupe entre 2006 et 2010 avant de
devenir vice-présidente en charge
de la zone Europe dès 2011. Depuis
octobre 2017, elle était vice-prési-
dente en charge de la stratégie de
Newrest Group.


GROUPE AESIO
Patrick Brothier
Le conseil d’administration a élu
Patrick Brothier à la présidence
du groupe Aésio. Il succède


à Maurice Ronat qui devient
vice-président du groupe.

Patrick Brothier, 56 ans, diplômé
de l’Institut de journalisme de
l’université Bordeaux-Aquitaine,
est président d’A dréa Mutuelle
depuis 2013 et était v ice-président
d’Aésio depuis la création du
groupe. Il est par ailleurs vice-
président de la Mutualité Fran-
çaise. Il a exercé des fonctions
opérationnelles à la tête de struc-
tures mutualistes, avant de
s’impliquer dans la gouvernance
de la prévoyance de la Mutualité
Française et de la FNMF et dans
celle d’Adréa Mutuelle et d’Aésio.

,


Envoyez vos nominations à
[email protected]

carnet


fr


+
Ils sont nés
un 28 août


  • Ai Weiwei, artiste, 62 ans.

  • Janet Evans, c hampionne^
    olympique de natation, 48 ans.

  • Hubert Heilbronn,
    ex-associé gérant de Lazard
    Frères, 88 ans.

  • Catherine Jentile,^
    journaliste, 58 ans.

  • Dominique Loiseau, PDG^
    du groupe B ernard Loiseau,
    66 ans.

  • Thiago Motta, footballeur
    et entraîneur, 37 ans.

  • Sheryl Sandberg, COO
    de Facebook, 50 ans.

  • Joann Sfar, dessinateur,
    réalisateur, 48 ans.

  • David Soul, acteur, 76 ans.

  • Shania Twain, chanteuse
    country, 54 ans.


FONDATION


CNAM
Florence Poivey
est élue à l’unanimité présidente
de la Fondation du Conservatoire
national des arts et métiers
(CNAM).

Florence Poivey, 65 ans, titulaire
d’un bac suisse, a commencé sa car-
rière à la direction d’Union Plastic.
En 2010, elle est devenue vice-prési-
dente en charge des richesses
humaines de la Fédération de la
plasturgie, avant d’en assurer la pré-
sidence entre 2012 et 2018. En
juillet 2013, elle est également nom-
mée, par Pierre Gattaz, membre du
conseil exécutif du Medef et prési-
dente de la commission éducation,
formation et insertion. En 2019 , elle
est missionnée par Muriel Péni-
caud, ministre du Travail, sur le
lancement de l’initiative présiden-
tielle « La France, une chance. Les
entreprises s’engagent! » Par
ailleurs, elle e st également cofonda-
trice et vice-présidente de la Fonda-
tion d’entreprises Emergences.

Le fonds souverain norvégien,
qui gère 1.0 50 milliards de dol-
lars, souhaite augmenter ses
investissements en actions
américaines au détriment des
titres e uropéens. C’est la
réponse qu’il vient d’adresser à
son ministère de tutelle, celui
des Finances, qui l’avait inter-
rogé en novembre dernier sur
la répartition géographique de
ses placements en actions.
Ceux-ci représentent 69 % de
ses actifs, soit 725 milliards de
dollars. Le ministère des Finan-
ces doit donner son feu vert à la
modification de ses place-
ments, qui s’effectuera ensuite
de manière graduelle.

Trop exposé
Le fonds estime qu’il est trop
exposé aux actions européen-
nes au regard de leur poids
dans les grands indices bour-
siers, qu’il s’efforce de répliquer,
et pas assez aux titres améri-
cains. Il souhaite corriger ce
déséquilibre. Cette décision ne
doit pas être perçue, selon lui,
comme une indication sur ses
anticipations de rendement des
marchés boursiers. En clair,
cela n’indique pas qu’il pense
que Wall Street sera plus per-
formante que les places euro-
péennes. A la fin du deuxième
trimestre, les actions américai-
nes représentaient 41,8 % de
son portefeuille boursier et les
titres européens 33,4 %. Dans
les indices boursiers internatio-

INVESTISSEMENTS


Ses placements sur
le Vieux Continent
pourraient être
réduits de moitié.

Fonds souverain


norvégien :


cap sur Wall Street


naux, pondérés par le capital
flottant (la méthodologie choi-
sie par le fonds), les actions
américaines ont un poids beau-
coup plus élevé, 57 % du total
contre 19 % pour l’Europe. S’il
converge vers cette référence, le
fonds verrait ses investisse-
ments en titres européens
réduits de moitié, passant de
242 à 137 milliards de dollars.
Ses investissements dans
Microsoft, Apple, Amazon,
Alphabet et Facebook, qui
représentaient déjà 37,5 mil-
liards de dollars, pourraient
fortement augmenter à l’avenir.
En 2018, les actions américai-
nes avaient perdu 5,4 % et bien
mieux résisté qu’en Europe
(–13,5 %). Mais l’année précé-
dente, ses placements sur les
marchés boursiers du Vieux
Continent lui avaient davantage
rapporté que ceux à Wall Street
(à 21,4 % contre 14,5 %).

Cette prise de distance à
l’égard du Vieux Continent, une
décision purement technique,
selon la Norvège, est un phéno-
mène courant chez la plupart
des fonds souverains. Amorcé
pour certains à partir de la crise
de la zone euro en 2011 , il traduit
leur méfiance face aux risques
(populisme...) et la recherche de
nouvelles zones d’investisse-
ment plus prometteuses,
notamment en Asie et en Amé-
rique du Nord. —N. A.-K.

Cette prise de
distance à l’égard
de l’Europe est une
décision purement
technique, selon
la Norvège.

ÉDITRICEADJOINTEClémenceCallies
DIRECTEURDESDÉVELOPPEMENTS
ÉDITORIAUXDUPÔLELESECHOSHenriGibier
DIRECTEURDE LA RÉDACTION
NicolasBarré
DIRECTEURSDÉLÉGUÉS DE LA RÉDACTION
DominiqueSeuxetFrançoisVidal
RÉDACTEURSENCHEF
DavidBarroux(Entreprises)
LauraBerny(Enquêtes)

DIRECTEURDELADIFFUSIONET DUMARKETINGCLIENTS
EtiennePorteaux
DIRECTEURSTRATÉGIEET COMMUNICATIONFabriceFévrier
PUBLICITÉLesEchosLe ParisienMédias
Tél. :0187397800.
PRÉSIDENTECorinneMrejen
DIRECTEURGÉNÉRALPhilippePignol
DIRECTRICEPUBLICITÉFINANCIÈRECélineVandromme
DIRECTRICEPUBLICITÉCOMMERCIALEEmmanuelleDenis
DIRECTRICEPUBLICITÉLIFESTYLEAnne-ValérieOesterlé

SERVICEABONNEMENTSLESECHOS4, ruede Mouchy60438 NoaillesCedex.Tél. :0170376136. Fax:01 55 56 70 38 du lundi au vendredide9hà18h.IMPRESSIONL’Imprimerie (Tremblay-en-France), MidiLibre(Montpellier). TIRAGEDU27AOÛT2019 :76.712 exemplaires.Originedu papier:Belgique.Taux de fibres recyclées :100%.
Ce journal estimprimésurdupapierporteurde l’Ecolabel européensouslenuméroFI/37/002. Eutrophisation:Ptot0.013kg/tonnede papierMembredemembreACPMOJDCPPAP :0421c83015. Toutereproduction,mêmepartielle,estinterditesansl’autorisationexpressedel’éditeur(loidu 11 mars 1957)


LesEchosestunepublicationdu
PRINCIPALASSOCIÉ UFIPAR(LVMH)
PRÉSIDENT-DIRECTEURGÉNÉRALPierreLouette
DIRECTRICEGÉNÉRALEPÔLELESECHOSBéréniceLajouanie
DIRECTEURDÉLÉGUÉBernardVilleneuve
DIRECTEURDE LA PUBLICATION
&PRÉSIDENTDELASAS LESECHOSPierreLouette
Editépar LesEchos,SASaucapital de 794.240euros RCS582 071437
10,boulevard de Grenelle,CS10817,75738 Paris Cedex 15
Tél. :0187397000. http://www.lessechos.fr


DanielFortin(Magazine, Opinions,
Innovation)
ArnaudLe Gal(Les EchosEntrepreneurs
et opérationsspéciales)
EtienneLefebvre(FranceetInternational)
ClémenceLemaistre(Informationdigitale)
PascalPogam(Information
et transformationdigitale)
RÉDACTEURENCHEF TECHNIQUE
Didier Boileau

DIRECTEURDE CRÉATIONFabienLaborde
DIRECTRICEARTISTIQUEADJOINTE
MarionMoulin
EDITORIALISTES
Cécile Cornudet,JacquesHubert-Rodier,
EricLe Boucher,Jean-FrancisPécresse,
Jean-MarcVittori,SabineDelanglade,
LaurentFlallo,SylvieRamadier(LeCrible)
LESECHOS EXECUTIVES
RÉDACTRICE ENCHEFMurielJasor

LESECHOS WEEK-END
DIRECTEURDE LA RÉDACTION
HenriGibier
RÉDACTEURSENCHEFGilles Denis,
Karl de MeyeretLucieRobequain
DIRECTRICEARTISTIQUECécileTexeraud
SÉRIELIMITÉE
RÉDACTRICEENCHEFFrédériqueDedet
DIRECTRICEARTISTIQUE
ClariceFensterseifer

nions programmées. De quoi faire
chuter le franc suisse.

Risques diplomatiques
L’opération n’est toutefois pas sans
risque. La Suisse remplit déjà deux
des trois critères pour être qualifié
par le Trésor américain de pays
manipulateur de sa monnaie (excé-
dent courant supérieur à 3 % du PIB,
excédent commercial avec les Etats-
Unis supérieur à 20 milliards de dol-
lars). Si ses interventions sur le mar-

de nouveau après le plan de soutien
de la Banque centrale européenne,
attendu en septembre, selon Nadia
Gharbi de Pictet Wealth Manage-
ment. S’il est important et complet
(plusieurs mesures), elle pourrait
alors baisser son taux sur les
dépôts de 25 points de base, le
poussant encore plus loin en terri-
toire négatif (–1 %). La BNS jouerait
alors l’effet de surprise en annon-
çant son assouplissement
monétaire en dehors de ses réu-

ché des changes pour vendre des
francs suisses représentent plus de
2 % de son PIB (soit 14 milliards de
dollars) dans les six à douze derniers
mois, elle satisfera les trois critères et
risquera des représailles de la part
des Etats-Unis. Or elle est déjà proche
de ce seuil avec 12,3 milliards de
francs suisses (12,5 milliards de dol-
lars) d’interventions supposées ces
cinq dernières semaines.
« L’efficacité d’une telle action est
sujette à caution. Par le passé, elle n’a
pas réussi à affaiblir durablement le
franc suisse et a, au mieux, ralenti sa
hausse », estime Jordan Rochester,
stratège chez Nomura, pour qui la
BNS est peut-être intervenue, mais
pour un montant plus modeste,
autour de 3 milliards de francs suis-
ses. « Le risque de provoquer et
mécontenter les Etats-Unis en inter-
venant est considérable à un moment
où la Suisse espère négocier un accord
de libre-échange avec l’administra-
tion Trump. En outre, ce pays repré-
sente plus de la moitié du surplus
commercial de la Suisse », ajoute
Robin Winkler, stratège la Deutsche
Bank. Se retrouver sur la liste rouge
du Trésor américain, au côté de la
Chine, pour sa participation dans la
guerre des changes, serait diploma-
tiquement préjudiciable pour des
gains jugés limités.n

Nessim Aït-Kacimi
@NessimAitKacimi


Début juin, Thomas Jordan, le
président de la direction générale
de la Banque nationale suisse
(BNS), avait averti les marchés :
« Etant donné la forte apprécia-
tion du franc et la fragilité de la
situation, notre disposition à
intervenir demeure nécessaire... »
La BNS est ainsi de nouveau
entrée dans la « guerre des chan-
ges » cet été, et pour vendre des
francs contre des euros.
Les turbulences de l’é té sur les
marchés ont en effet renforcé la
monnaie helvétique, monnaie
refuge, tandis que la devise euro-
péenne s’est affaiblie, les investis-
seurs anticipant des mesures de
soutien de la Banque centrale euro-
péenne ( BCE). Selon l es estimations
de Deutsche Bank, le franc suisse
était en juin dernier une des gran-
des monnaies les plus surévaluées
avec le billet vert et dollar néo-
zélandais. Cette a nnée, il est
demeuré stable face au dollar et a
gagné 3,2 % face à l’euro.
La BNS est vraisemblablement
intervenue cet été de manière pré-
ventive avant la réunion de la BCE
en juillet. Elle pourrait intervenir


CHANGE


La banque centrale
serait de nouveau
intervenue cet été
pour vendre sa devise
qui s’est renchérie
face à l’euro.


Si le plan du soutien
de la BCE, attendu en
septembre, fait encore
reculer l’euro,
les autorités suisses
pourraient agir.


La Banque nationale suisse repart


en guerre contre le franc fort


La BNS, un bon
placement

L’action de la Banque natio-
nale suisse, une des rares
banques centrales (Afrique
du Sud, Belgique, Grèce,
Japon...) à être cotée
en Bourse, a progressé
de 28 % cette année,
à 5.200 francs suisses. Une
performance près de deux
fois supérieure à celle
de la Bourse suisse,
en hausse de près de 15 %.
Free download pdf