Echos - 2019-08-14

(coco) #1

LA PHOTO DU JOUR


NOTRE-DAME Les travaux autour de Notre-Dame de Paris pour décontaminer le sol du plomb qui y a pénétré ont débuté mardi. L’opération a commencé par
la rue de la Cité, qui a été fermée aux passants et à la circulation automobile. La méthode employée, la ultra-haute pression, est rendue plus efficace par l’ajout
d’un détergent, le tensioactif, agent chimique permettant d’augmenter les capacités d’étalement et de mouillage d’un liquide. Ce tensioactif devra être aspiré et
récupéré. Un gel désincrustant sera appliqué à certains endroits pour permettre l’aspiration des particules de plomb. L’application de cette couche devrait durer
une journée. Elle devra sécher pendant trois jours et sera ensuite retirée progressivement, ce qui devrait prendre au moins cinq jours. Photo Gilles Rolle/RÉA

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Cela fait maintenant plus de trois mois
que les Hong-Kongais testent les limites
de la politique « un pays, deux systèmes »,
censée être officiellement celle de Pékin à l’égard
du territoire rétrocédé par le Royaume-Uni en 1997.
A l’approche du 70e anniversaire de la République
populaire de Chine, le 1er octobre prochain,
le régime, qui prépare pour cette occasion
une immense parade militaire, tolère de moins
en moins les expressions bruyantes d’aspiration
à la démocratie s’exprimant sur ce riche petit bout
de Chine où l’on ne fait rien comme ailleurs
et où l’on roule à gauche. Ayant d’abord ignoré
le mouvement, totalement absent des médias
officiels, Pékin a, depuis deux semaines,
changé de tactique : les manifestants sont qualifiés
de « criminels » et de « terroristes », et l’armée
est appelée en renfort. Signe d’un certain désarroi,
la propagande chinoise estime que « des forces
étrangères extérieures » se trouvent derrière cette
contestation et accuse
les Etats-Unis.
Exactement trente ans
après Tienanmen, cet abcès
qui s’éternise aux marches
de l’empire n’est en effet
plus tolérable pour le régime
du président Xi Jinping.
Les Hong-Kongais doivent
marcher droit. L’ordre rouge
doit l’emporter sur
la « common law ».
Les moyens de pression
de Pékin à l’égard de Hong
Kong et des milieux d’affaires
sont considérables.
Le contrôle aérien chinois
a ainsi interdit, vendredi,
l’accès à l’espace aérien
de la République populaire
à tout employé de Cathay
Pacific ayant pris part
à des manifestations,
une mesure visant naturellement les pilotes.
On apprenait dans les heures suivantes
que la compagnie hong-kongaise avait justement
décidé de suspendre un de ses pilotes accusé d’avoir
participé à la contestation...
Cette situation pour le moins instable
n’est évidemment pas sans conséquences « globales ».
La place financière de Hong Kong est l’une des plus
puissantes du monde. Son aéroport est un nœud
de communication majeur en Asie.
Lorsqu’il y a cinq ans des militants pro-démocratie
avaient occupé le centre de Hong Kong à l’occasion
de la « révolution des parapluies »,
l’économie chinoise était beaucoup plus florissante
et le président Xi n’en était qu’à sa deuxième année
de pouvoir. Le contexte n’est plus le même.
Le régime s’est considérablement raidi,
l’économie a perdu de son dynamisme et les tensions
commerciales avec les Etats-Unis ajoutent
à la nervosité des autorités. L’escalade serait
désastreuse. C’est bien pourquoi ce scénario
inquiète le monde.
(
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L’ ÉDITORIAL
DES « ÉCHOS »
Un pays, un système
Pour
le régime,
l’ordre
rouge doit
l’emporter
sur la
« common
law ».
Par Nicolas
Barré
Sabrina Chess pour « Les Echos »
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sur lesechos.fr
«ONAVOLÉ LE SCEPTREDEJUPITER »
le feuilleton
politique de l’été
DERNIÈRE HEURE
New Delhi allège
les restrictions
au Cachemire
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INDE – Le gouvernement
indien a annoncé mardi
une levée « progressive »
des restrictions imposées au Cache-
mire, où il a coupé le téléphone
et Internet il y a plus d’une semaine
pour éviter un éventuel soulève-
ment après sa décision de révoquer
le statut d’autonomie constitution-
nelle de la région himalayenne,
à majorité musulmane. Un couvre-
feu avait été imposé le 4 août.
Aucune confirmation indépendante
de cet allégement n’a pu être
obtenue. Il a été confirmé pour la
première fois que des affrontements
avaient eu lieu vendredi dernier.
Le niveau des nappes
phréatiques inquiète
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SÉCHERESSE – Les niveaux
des nappes phréatiques
en France au 1er août sont
« globalement très inférieurs »
à ceux de 2018 au même moment,
a indiqué mardi le Bureau
de recherches géologiques
et minières (BRGM), qui craint
une dégradation plus importante.
L’ensemble des précipitations
prévues pour août « ne devraient
pas engendrer une recharge des
nappes », selon le BRGM,
qui note que ces pluies,
liées souvent à des orages violents,
n’auraient généralement pas
la capacité de s’infiltrer
jusqu’aux nappes.
Attaque au couteau
à Sydney
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AUSTRALIE – Un homme
a blessé à coups de couteau
une femme, en a vraisembla-
blement tué une autre et a tenté
de blesser plusieurs personnes
mardi, aux cris d’« Allah Akbar »,
dans le quartier d’affaires de Sydney.
Il a été neutralisé par une demi-
douzaine de passants, qui l’ont
poursuivi dans la rue. Cet homme de
vingt et un ans, vivant à Sydney, était
connu pour des antécédents psy-
chiatriques, pas pour des liens avec
une organisation terroriste, selon la
police, qui a toutefois trouvé sur lui
une clef USB contenant des fichiers
en référence aux attentats contre
une mosquée en Nouvelle-Zélande.
Le nombre de morts
sur les routes stable
en juillet en France
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SÉCURITÉ ROUTIÈRE –
Le nombre de morts
sur les routes en France
métropolitaine est resté stable en
juillet, avec 328 personnes tuées,
soit le même nombre qu’e n
juillet 2018, a annoncé mardi
la Sécurité routière. Sur les sept
premiers mois de l’année,
les autorités recensent 1.843 morts
sur les routes, soit 9 de moins
qu’à la même période l’an passé.
Période de départs en vacances,
le mois de juillet confirme ainsi
la tendance à la stabilisation
amorcée en juin après un premier
semestre mitigé.

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