L’intensité, la direction et la ponc-
tualité de l’éclairage influent
grandement sur le rendu de
l’image. Le travail en lumière
naturelle est simple, même s’il
rend dépendant des conditions
météo. Selon les heures et les
saisons, le flux lumineux diffère
(force, couleurs). Il est parfois
masqué par des nuages qui le
diffusent, au grand bonheur des
photographes (les ombres sont
alors beaucoup moins dures). En
macro, on peut aisément tourner
autour du sujet, donc changer la
direction principale d’éclairage.
Si le sujet n’est pas bien situé, un
autre sera parfois mieux disposé
face à la source lumineuse.
Contre-jour, soleil dans le dos, de
trois-quarts... tout est possible.
Le choix vous appartient. Que
voulez-vous montrer? Un détail,
une transparence, une texture,
une fragilité, une force.
Il faut soigner l’exposition et la
profondeur de champ. Pour la
première, attention aux zones
surexposées, elles peuvent atti-
rer l’œil et affaiblir la composi-
tion. Mais elles peuvent aussi
mettre en avant le détail sou-
haité, noyant le reste dans un
“presque blanc” salvateur.
Concernant la profondeur de
champ, n’hésitez pas à changer
l’ouverture de diaphragme et à
déclencher. Il sera temps ensuite
de trouver la bonne image. La
séance suivante, vous saurez vite
trouver les bons réglages.
Il faut s’affranchir des habitudes
et croyances. Oui, on peut photo-
graphier à toute heure de la jour-
née (c’est même conseillé). Non,
le contre-jour n’est pas syno-
nyme de fort contraste. Et il y en
a bien d’autres...
74 CI 414 - Août-septembre 2019
03
Éclairage
À gauche —
Les crénelures et
la transparence
sont bien retrans-
crites par un éclai-
rage en contre-
jour. Il faut
soigner l’exposi-
tion et multiplier
les essais.
À droite —
Le soleil voilé du
matin, éclairage
dans le dos, est
idéal pour le
velouté de la tex-
ture de l’orchidée.
Pas ou peu d’om-
bre.
Contre-jour doux,
fo nd coloré et
varié, faible pro-
fondeur de
c h a m p : u n e
recette à tester.
Le contre-jour comme point d’orgue