arriver à gagner une manche comme
Geerts l’a fait en France. Personne
n’est imbattable, il faut surtout que
j’arrive à être avec les top dès le départ
car je sais que j’ai la vitesse pour ri-
valiser avec eux. Ma condition phy-
sique s’améliore en permanence, donc
gagner n’est pas impossible. Je veux
surtout être consistant jusqu’à la fin
de saison et être le plus souvent pos-
sible sur le podium. »
Beaucoup disent que la KTM
est la référence de la catégorie.
Comment situes-tu la Honda?
« Honnêtement, je ne pense pas que
la Honda soit désavantagée. C’est plu-
tôt mon poids qui pose problème. Les
pilotes KTM sont de petits gabarits!
Ma Honda est vraiment une bonne
moto, on a bien progressé pendant le
break entre les GP d’Italie et du Por-
tugal et tout le monde sait que cette
moto est très maniable. Le problème
des départs est plus le mien que celui
de la moto, on travaille ma technique
pour améliorer les départs. »
En Europe, les grilles de départ
sont différentes de celles utilisées
en Australie?
« On n’a pas ces plaques de métal
derrière la grille, cela fait une grosse
différence. La première fois que j’ai
pris un départ sur ces plaques, c’était
aux Nations à Red Bud et je ne savais
pas trop comment m’y prendre! En
France, j’ai patiné aux deux départs.
Il faut qu’on continue à bosser là des-
sus. »
Les départs sont les clés
de la course?
« Oui, quand tout le monde a une vi-
tesse de pointe proche, c’est compli-
qué de revenir devant si tu ne pars
pas dans le top dix. Si je me retrouve
dans le top trente, que puis-je espérer,
un top dix peut-être! En France, je
suis revenu de très loin jusqu’à la sep-
tième place, j’étais plus content de
mon roulage dans cette manche que
de la seconde manche où j’ai terminé
quatrième. »
Dans le paddock, tous les teams
« L’an prochain, je serai en MX2
pour me battre pour le titre. »
Le gabarit de Mitch
Evans le destine
naturellement à une
aisance plus affirmée
encore en 450.
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