SUD OUEST bassin d\'Arcachon du Vendredi 02 Août 2019

(Ron) #1

Bordeaux


SUD OUESTVendredi 2 août 2019


C


e mercredi soir, l’heure est à l’ins-
pection générale dans les rues
du centre-ville. L’adjoint au
maire chargé de la vie urbaine et de la
proximité Jean-Louis David, accompa-
gné des représentants des différents
services de la ville en charge de la voi-
rie, ont déambulé aux quatre coins du
quartier pour s’assurer du respect de
la réglementation et du savoir-vivre
ensemble.
Containers de poubelles qui traî-
nent dehors, terrasses qui empiè-
tent sur le trottoir, scooters qui dé-
boulent dans les aires piétonnes, ta-
page nocturne... tout y passe. « Il
faut envoyer le signal que l’espace
public est réservé au public et qu’on
ne peut pas se l’accaparer. »


Gare aux nuisances sonores
Pour cette leçon de pédagogie au
milieu de la rue, l’inspecteur David
mouille la chemise. Quand les pou-
belles dépassent, il va chercher les
commerçants en infraction ou dé-
place lui-même les bacs. Lorsqu’une


terrasse déborde le long du trottoir,
idem. C’est aussi l’occasion de rap-
peler les règles en vigueur. « Il ne faut
jamais empiéter plus de la moitié
de la chaussée, et toujours libérer
au moins 1 m 20 sur le trottoir pour
laisser passer les poussettes ou les
fauteuils roulants », explique l’élu.
Si aucune terrasse n’a été verbali-
sée lors de ce déplacement, certai-
nes écopent d’une mise en garde,
d’autres recevront même un cour-
rier signé de l’adjoint dans les pro-
chaines semaines. « Il n’existe aucun
droit à disposer d’une terrasse, c’est
une autorisation qu’on donne. Éco-
nomiquement, c’est indispensable,
mais nous pouvons décider de ré-
voquer une autorisation à tout mo-
ment », rappelle-t-il.
Autre point de vigilance de l’élu :
le tapage nocturne. Alerté par plu-
sieurs riverains des nuisances sono-
res provoquées par les soirées esti-
vales sur les places, il est venu cons-
tater la situation de lui-même. À
peine arrivé place Saint-Projet, le ton

est donné. Une musique assourdis-
sante sort d’un appartement au
deuxième étage d’un immeuble.
Même les touristes, interloqués, s’ar-
rêtent devant les fenêtres pour es-
sayer de comprendre d’où vient
cette musique digne d’une boîte de
nuit. La patrouille de la police mu-
nicipale qui accompagne l’élu dans
sa balade nocturne intervient. Le fê-
tard, un homme visiblement émé-
ché, est contraint de couper la mu-
sique sur-le-champ. « On demande
toujours à nos agents de dialoguer
avec les fauteurs de trouble et de
faire preuve de discernement quant
aux mesures à prendre. La verbali-
sation n’est pas systématique », expli-
que le chef de la police. Ici, face à la
virulence de la réaction de l’indivi-
du, il est verbalisé. 68 euros.

Opération de communication
Un peu plus loin, c’est un groupe de
Brésiliens habitués des démonstra-
tions de sport acrobatique dans les
rues qui est interpellé. L’équipe mu-

nicipale a été attirée par le bruit ré-
sonnant des tambours et des
chants locaux. Cette fois-ci, c’est la
méthode douce qui est employée.
Après quelques échanges entre l’élu
et le meneur du groupe, Jean-Louis
David en redemande et réclame
même une nouvelle démonstra-
tion, pour le plus grand plaisir des
clients des terrasses alentours qui
applaudissent. Avant de repartir,
l’élu rappelle à la troupe la nécessite
de baisser le volume sonore passé
22 heures. « On peut aussi faire pas-
ser des messages sans être coerci-
tif », explique l’adjoint.
Si la déambulation s’apparente
davantage à une opération de com-
munication qu’à une descente de
police, l’adjoint assume : « C’est im-
portant de montrer aux citoyens
qu’on pense à la propreté et à leurs
conditions de vie en ville », justifie-
t-il. D’autres opérations de ce type
sont prévues à Bordeaux Sud et aux
Bassins à flot.
Thomas Despré

PEY-BERLAND En pleine saison estivale, les services de la Ville, menés par l’adjoint au maire


chargé de la proximité, ont patrouillé dans les rues de la ville pour veiller au respect des règles


Petit rappel des règles


sur l’espace public


Si aucune terrasse n’a été verbalisée, certaines écopent d’une mise en garde en bonne et due forme. PHOTOS GUILLAUME BONNAUD

LE


PIÉTON


se réjouit de ce que la station Palais
de Justice du tram A soit désormais
accompagnée du nom Musée des
Beaux-Arts. Même s’il faut
remonter tout le cours d’Albret pour
se rendre au dit musée. D’ailleurs, ça
marche. Hier midi, dans le tram, un
petit garçon ayant entendu le nom
de la station a quasiment fait un
caprice pour y aller. L’histoire ne dit
pas si la petite famille de touristes a
poussé jusqu’à l’arrêt Gambetta du
tram B prolongé de l’appellation
Musée des Arts Décoratifs, tandis
que le CAPC et le musée d’Aquitaine
ont depuis longtemps droit à leur
station pour eux tout seuls.

En attendant


Shamengo


BASTIDE Sur l’allée Serr, les grillages
équipés de panneaux explicatifs don-
nent une idée assez précise de la place
qu’occupera la villa Shamengo. L’en-
droit servira de vitrine aux initiatives et
aux expérimentations proposant tran-
sition énergétique, mieux-être et la soli-
darité. Des troncs d’arbre disposés en
espace de pique-nique signalent que le
projet est axé développement durable.
La villa doit voir le jour en 2020 mais, en
attendant, on ne peut plus traverser le
terre-plein. PHOTO C.D.

Du sport Promenade


Sainte-Catherine


Chaque dimanche de l’été, la Prome-
nade Sainte-Catherine organise ses
#PSCSummerChallenge, cours de sport
gratuits et ouverts à tous. Lors des
séances thématiques, deux coachs,
Margot et Margaux, encadrent les parti-
cipants qui s’inscrivent via la page Face-
book de la Promenade. Au programme,
des séances de « Butt Hiit », combinant
cardio intense et renforcement muscu-
laire, mais aussi « Partner Workout »
pour s’entraîner à deux. D’autres circuits
sont à découvrir au gré des semaines.
Plus d’informations sur les pages Face-
book de Promenade Sainte-Catherine
et de l’événement. Tous les dimanches
jusqu’au 22 septembre, à 11 heures, au
niveau du restaurant Matsuri.

UN TOUR
EN VILLE

Les règles ont aussi été rappelées pour les bacs laissés sur l’espace public et les scooters circulant sur des espaces piétons


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