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ELLE MAG / RUBRIQUE
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2 AOÛT 2019cocaïne. Puis est arrivé le 11 sep-
tembre 2001. Stephen y a vu la
preuve d’une force surnaturelle et a
trouvé la foi. Devenu « born again
Christian », il s’est mis à prier deux
heures par jour, agenouillé, face
contre terre, a créé des live shows
très populaires, mêlant évangé-
lisme et sport extrême, et participe,
quand il le faut, à des émissions de
radio ultra-conservatrices qui flirtent
avec l’extrême droite. Attention, un
vilain Baldwin peut en cacher un autre.Reste Alec. Le plus riche, le
plus célèbre. Le plus beau aussi, même si, au fil des ans et des
coups durs, l’acteur se leste de kilos (la malédiction Baldwin) qui lui
font une carrure massive, un visage empâté. Son péché mignon?
Piquer des crises de colère qu’il regret te (publiquement) ensuite. Les
années 1990 sont une période faste pour lui. Professionnellement,
avec « À la poursuite d’Octobre rouge » (1990), où il donne la
réplique à Sean Connery. Ou « Malice » (1993), dans lequel sa par-
tenaire s’appelle Nicole Kidman, et « Instant de bonheur » (1996), où
il croise Al Pacino, son héros. Côté vie privée, ça ne va pas mal non
plus. En 1991, il a rencontré la bombe Kim Basinger sur le tournage
d’un navet, « La Chanteuse et le milliardaire », et en est tombé amou-
reux. La star, fragile et narcissique, a même réussi à le changer. Lui
qui, habituellement, selon ses propres dires, « quittait une femme au
bout d’un an et demi », épouse Kim en 1993 et accueille leur petite
fille, Ireland, en 1995. Mais des divergences de points de vue (elle
veut vivre à Hollywood, lui rester à New York) et des dissensions au
sein du couple les amènent à la rupture en 2002. Et ce sera l’un des
plus longs et des plus sanglants divorces de stars de la décennie. Le
couple se dispute la garde de leur enfant, âgée de 7 ans. L’actrice
finit par limiter les communications entre père et fille, et obtient de la
justice que son ex-mari suive des séances thérapeutiques de gestion
de la colère et des cours de « parenting ». En 2007, Alec Baldwin
succombe à nouveau à son pire défaut, et se couvre d’opprobre. Un
message téléphonique où il reproche à sa fille, alors âgée de 11 ans,
de ne pas l’avoir appelé et où il la traite de « sale petite truie égoïste »est rendu public. C’est la chaîne TMZ qui
a balancé... L’acteur est contraint à des
excuses publiques et avouera plus tard
avoir songé au suicide. A lec décrira son
expérience amère de la paternité dans
« A Promise to Ourselves : a Journey
Through Fatherhood and Divorce » (éd.
St. Martin’s Press), paru en 2008. Ce
livre où il démonte le système judiciaire
américain et accuse, à demi-mot, son
ex-épouse d’aliénation parentale
devient un best-seller.
Après une carrière en dents de scie, Alec
Baldwin reprend de sa superbe, malgré
plusieurs plaintes de photographes pour
violences, des insultes homophobes et
une vilaine bagarre pour une place de parking. À 61 ans, réconcilié
avec son ex, remarié à Hilaria Lynn Thomas, prof de yoga et influen-
ceuse sur Instagram âgée de 35 ans, il ne jure plus que par la vie de
famille et ses cinq enfants : Ireland, 23 ans, avec qui il semble très
complice, Carmen, 5 ans, Rafael, 4 ans, Leonardo, 2 ans, et Romeo,
1 an. Récompensé d’un Emmy pour sa prestation dans « 30 Rock », il
joue dans « BlacKkKlansman » et « Mission Impossible : Fallout ». Mais
il est surtout plus hot que jamais pour son imitation (hilarante) de
Donald Trump dans l’ émission « Saturday Night Live » qui voit ses taux
d’audience exploser. D’acteur imprévisible et peu fréquentable, il est
passé à incontournable comique et champion de la démocratie...Quant au nom de Baldwin, il est devenu à nouveau chic
grâce à la génération de it girls comme Ireland, Alaia ou Hailey,
toutes trois mannequins et que certains magazines people com-
parent aux filles Kardashian-Jenner. Ireland s’était fait remarquer
pour sa relation houleuse avec son ex la rappeuse Angel Haze et
leurs tweets enflammés. Plus discrète, Alaia, la grande sœur de
Hailey, s’est mariée au producteur et réalisateur Andrew Aronow.
Quant à Hailey, tous les yeux sont braqués sur elle depuis qu’elle a
épousé civilement Justin Bieber le 13 septembre 2018 (après une
période d’abstinence, le chanteur refusant le sexe avant le mariage
par convictions religieuses), une union que les deux tourtereaux
s’apprêtent à célébrer à l’église. Preuve qu’on peut s’appeler
Baldwin et vivre dans le bonheur et la sérénité? ■ELLEMAG / RUBRIQUE
Emmy
Awards
2017 :
Alec Baldwin,
récompensé
pour ses imitations
de Donald Trump
dans « Saturday
Night Live ».Ireland, Alaia et Hailey Baldwin à New York, en 2015.Alec Baldwin
en Donald
Trump (2019).