0123
SAMEDI 7 MARS 2020 télévision| 25
HORIZONTALEMENT
I. Affectation et réserve exagérées
II. @. Support de penture. III. Littéra-
lement pour les latinistes. I V. Convient
parfaitement. Préposition. Valait un
quart de peseta. V. Protection des
gens d’armes. Glaciation alpine. Ja-
mais comme avant. VI. Traversât. Le
temps de faire un tour complet. Deux
points en opposition. VII. Réunit le
maître et ses élèves. Support de char-
pente. VIII. Sur la portée. Facilitent la
prise en main. Son corbeau a séduit
Baudelaire et Manet IX. Fit des addi-
tions. Belle Tahitienne. X. Leurs hau-
teurs sont publiées dans les bulletins.
VERTICALEMENT
- Ses tours ne manquent pas
d’adresse. 2. Pousse au grattage. - Recouvre d’une riche couche. En
bouts de main. 4. Renvoie dans le
même passage. Déclame sa poésie. - S’il facilite les passages, on peut
aussi le passer. Gravai en surface. - Mettent les plus solides charpentes
en péril. 7. Lumières en tube. Il peut
se réaliser, mais c’est rare. 8. Posses-
sif. Oncle d’Amérique. 9. Hongroise
au pied des monts Matra. Spectacle
à Tokyo. Interjection. 10. Ont beau-
coup reproduit. Moment cinétique. - Contraire au bon sens. Forme
d’avoir. 12. Très affaiblies.
SOLUTION DE LA GRILLE N° 20 - 056
HORIZONTALEMENT I. Approximatif. II. Fleuri. Amado. III. Fêtée. CD. Peu.
I V. Ibis Ilotier. V. Rio. Ananas. VI. MST. Ussel. Ci. VII. Acerbes. Aral.
VIII. Ti. Aérée. Obi. IX. Item. Aunes. X. Fenestration.
VERTICALEMENT 1. Affirmatif. 2. Plébiscité. 3. Petiote. En. 4. Rues. Rame.
- Ore. Aube. 6. Xi. Insérât. 7. Classeur. 8. Madone. ENA. 9. AM. Tala. Et.
- Tapis. Rosi. 11. Idée. Cab. 12. Fourmilion.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
GRILLE N° 20 - 057
PAR PHILIPPE DUPUIS
SUDOKU
N°20057
1 4
3 5 2
1
9 2
3 8 2 7 9
3 7 2 4
1 6 5
8 5 4 3
R ́ealis ́e par Yan Georget (https://about.me/yangeorget)
5 3 6 1 4 9 7 2 8
4 1 9 2 7 8 3 6 5
2 7 8 5 6 3 1 4 9
7 8 4 9 1 2 5 3 6
1 6 3 4 5 7 8 9 2
9 5 2 3 8 6 4 1 7
8 2 1 7 9 4 6 5 3
3 4 7 6 2 5 9 8 1
6 9 5 8 3 1 2 7 4
Tr`es difficile
Compl ́etez toute la
grille avec des chiffres
allant de 1 `a 9.
Chaque chiffre ne doit
ˆetre utilis ́e qu’une
seule fois par ligne,
par colonne et par
carr ́e de neuf cases.
CHEZVOTRE MARCHAND
DE JOURNAUX
Chaque jeudi,
l’essentiel
de la presse
étrangère
CORONAVIRUS
COMMENTFAIRE FACE
L’urgencderestreindr ecertaineslibertésecl imatiquejustifie-t-elle
publiques?ouvreledébatLapres seét rangère
DeParisàSéoul,lesgouvernementss’organisent
Afrique CFA3400FC
FA
Algérie530 DA
Allemagne5,40€Andorre5€Autriche5,40€Canada7,75 $CANDOM5€Espagne5,20€G-B4,60£
Grèce5,20€Italie
5,20€Japon850¥
Liban9000LBP
Maroc41DH
Pays-Bas5,20€
Portugalcont.
5,20€
Suisse6,70CHF
France :Ncourrierinternational.como1531 du 5 au4,50 €11 mars^2020 850XPFTOM7,20DTTunisie
FAUT-IL
IMPOSER
L’ÉCOLOG IE
PARLA
FORCE?
S A M E D I 7 M A R S
TF1
21.05 The Voice, la plus belle
voix
Divertissement présenté par
Nikos Aliagas.
23.35 The Voice
Divertissement présenté par
Nikos Aliagas.
France 2
21.05 Les Enfants de la télé
fêtent leurs 25 ans
Divertissement présenté par
Laurent Ruquier.
23.30 On n’est pas couché
Talk-show présenté par
Laurent Ruquier.
France 3
21.05 Cassandre
Série. Avec Gwendoline Hamon,
Alexandre Varga (Fr., 2019).
22.35 Cassandre
Série. Avec Gwendoline Hamon
(Fr., 2015).
Canal+
21.05 Peppermint
Film de Pierre Morel. Avec Jennifer
Garner, John Gallagher Jr.
(EU/Chi., 2018, 95 min).
22.40 Persona non grata
Film de Roschdy Zem. Avec Raphaël
Personnaz, Nicolas Duvauchelle
(Fr., 2019, 90 min).
France 5
20.50 Echappées belles
Australie du Sud : cap sur
la Tasmanie. Magazine présenté
par Ismaël Khelifa.
22.25 Immortel Bashung
Concert hommage enregistré
au Grand Rex, le 2 octobre 2019.
Arte
20.50 Les Guerrières vikings
Docufiction de Sebastian Peiter
et David Bartlett
(All., 2019, 55 min).
21.45 Le guerrier était
une femme
Documentaire de Birgit Tanner
et Carsten Gutschmidt
(All., 2019, 55 min).
M6
21.05 Dr Harrow
Série. Avec Ioan Gruffudd,
Mirrah Foulkes (Aus., 2018).
22.50 Rosewood
Série. Avec Morris Chestnut, Jaina
Lee Ortiz (EU, 2015).
La série multiprimée « Fauda » plante son décor à Gaza
La tension dramaturgique monte encore d’un cran dans la troisième saison de cette production israélienne
PARIS PREMIÈRE
SAMEDI 7 - 20 H 50
SÉRIE
P
lus noire, mais toujours
aussi efficace et parti
culièrement réussie, la
saison 3 de Fauda de
vrait combler les attentes des ac
cros aux deux premières. Petit
rappel : fauda signifiant « chaos »
en arabe, cette série met en
scène l’unité de forces spéciales
de l’armée de défense d’Israël,
dont les membres sont formés à
se fondre dans la population
arabe. Alors que personne n’était
prêt à parier un shekel dessus –
trop réaliste, trop dure, trop poli
tique –, la série a non seule
ment connu un succès d’au
dience incroyable, mais a cumulé
prix et récompenses, jusqu’à se
trouver classée par le New York
Times au huitième rang des
trente meilleures séries interna
tionales de la décennie.
Dans la saison 1, Doron Kavillio
(que joue Lior Raz, également
créateur de la série, avec le jour
naliste Avi Issacharoff) et ses ca
marades étaient appelés à tra
quer, en Cisjordanie, « la Pan
thère », un combattant du Ha
mas. Dans la saison 2, l’adversaire
était un militant de l’Etat isla
mique. Cette saison, l’ennemi
principal est moins un homme
qu’un lieu : Gaza. Car, comme le
dit l’un des personnages, làbas
plus qu’ailleurs, « tout peut très
vite très mal tourner ». Pire, c’est
un cauchemar dont on ne revient
pas véritablement vivant.
Stress post-traumatique
Pour Lior Raz, choisir d’envoyer
ses techniciens et acteurs à Gaza
(« recréée », pour les besoins du
tournage, dans une base mili
taire) était un moyen d’augmen
ter d’un cran la tension dramatur
gique de la série. Gaza est, pour les
Israéliens, « l’inconnu, le lieu où les
chasseurs deviennent les chassés.
C’est un pays, avec des frontières,
un gouvernement, une armée.
C’est à la fois terriblement proche
(close) et radicalement fermé
(closed) », explique l’acteur, dont
la carrière, depuis le succès de
la série, s’est internationalisée.
« Comme une pièce où il est diffi
cile d’entrer, plus encore d’en sor
tir. » Mais les enjeux sont ici dra
matiquement plus élevés que
dans un escape game...
C’est toute la force et la réussite
de cette saison 3, qui, sans laisser
aucun répit au spectateur – Fauda
est une série d’action –, creuse da
vantage les personnages et les met
face à une autre réalité que celle du
terrain : celle de leur vie person
nelle, trouée de part en part, peu
plée de fantômes, abîmée par le
stress posttraumatique et dévo
rée par le doute et la culpabilité. Au
pays du lait et du miel, la « situa
tion » (« ha matsav », une expres
sion devenue habituelle et lourde
de sens) semble ne pas vouloir
changer, surtout depuis que les es
poirs des accords d’Oslo se sont
envolés, il y a longtemps déjà.
Alors même que les technolo
gies de combat se font de plus en
plus sophistiquées, que les haines
sont aussi tenaces que le
khamsin, ce vent qui rend fou et
souffle sur ce pays grand comme
deux départements français, et
où la sentence biblique « Œil pour
œil, dent pour dent » s’applique à
la lettre, les personnages finis
sent, au mieux, exsangues. Le
spectateur, lui, en ressort à bout
de souffle, mais, et à défaut de
pouvoir se réjouir d’une situation
par trop réelle, convaincu du ta
lent mis ici en action.
émilie grangeray
Fauda, saison 3. Créée et écrite
par Lior Raz et Avi Issacharoff.
Avec Lior Raz, Itzik Cohen,
Doron BenDavid, Yaakov
ZadaDaniel, Ala Dakka
(Is., 2020, 12 × 40 minutes, trois
épisodes par semaine). Saisons
1 et 2 disponibles sur Netflix.
Lior Raz, également cocréateur de la série, incarne Doron Kavillio. WILD BUNCH/PARIS PREMIÈRE
« Maya » ou l’histoire d’une reconstruction, de la Syrie à Goa
La cinéaste Mia HansenLove filme avec grâce l’amour naissant entre un exreporter de guerre et une jeune Indienne
CANAL+ CINÉMA
SAMEDI 7 - 20 H 50
FILM
S’
il est deux qualités dont le
cinéma de Mia Hansen
Love ne se départ pas, ce
sont l’élégance et la pudeur. Son
longmétrage Maya ne déroge pas
à cette écriture sensible et discrète
que garantit la mise à distance du
sujet et de l’étude psychologique
des personnages. Une grâce qui
permet de suggérer et non d’im
poser, de laisser sa part au specta
teur, la place qu’il lui convient d’oc
cuper pour s’identifier à l’endroit
où il veut. Sur ce point, Maya
ouvre plusieurs pistes, avec une re
marquable retenue dont la vertu
est d’empêcher de nous y égarer.
L’histoire est celle d’un jeune re
porter de guerre, Gabriel (Roman
Kolinka), qui, après quatre mois
de captivité en Syrie, s’apprête à
rentrer en France, avec son compa
gnon d’infortune, Frédéric (Alex
Descas). Il ne se dit pas grand
chose des séquelles de l’enferme
ment. Tout juste sontelles ima
ginables quand, un matin, Gabriel
se réveille en larmes auprès de son
expetite amie, dont il s’était sé
paré avant son départ pour la Syrie
et qu’il quitte, cette fois, pour de
bon. Et peutêtre aussi quand il dé
cide de faire une pause de plu
sieurs mois, loin de son environ
nement, en Inde, où il a grandi jus
qu’à 7 ans et où sa mère vit encore.
L’arrivée à Goa lance la seconde
partie du film qui, à l’instar du per
sonnage, laisse derrière lui l’épi
sode qui l’y a conduit. La captivité
ne sera plus évoquée. La question
étant la parenthèse que s’accorde
Gabriel, non tant pour guérir que
pour réinvestir le présent.
Dans ce pays qui n’a rien de plus
sensationnel à lui offrir que la dou
ceur de son quotidien, Gabriel ren
contre Maya (Aarshi Banerjee), la
fille d’amis de ses parents, à peine
sortie de l’enfance dont son visage
porte encore les rondeurs. Mais
jeune femme néanmoins, noble
et pleine d’une sensualité qu’elle
ignore, héritière de la culture de
son pays et inscrite dans sa moder
nité. Au fil des jours, Gabriel et
Maya laissent venir un abandon
au creux duquel éclosent les émo
tions. Gabriel cédant à ce qu’il sait
impossible, puisqu’il va repartir,
Maya succombant à une passion
qui lui ressemble, pure et entière.
Avec Maya, Mia HansenLove dit
avoir souhaité « replacer le corps
au centre du film », afin de réparer
le vide qu’avait laissé en elle L’Ave
nir, son précédent longmétrage
où l’héroïne renonce à l’amour. Ce
désir, qui l’a conduite en Inde, lui a
permis de donner chair à des
sentiments heureux.
véronique cauhapé
Film de Mia HansenLove. Avec
Roman Kolinka, Aarshi Banerjee,
Alex Descas (Fr., 2018, 1 h 47).
V O T R E
S O I R É E
T É L É
0123 est édité par la Société éditrice
du « Monde » SA. Durée de la société :
99 ans à compter du 15 décembre 2000.
Capital social : 124.610.348,70 ¤.
Actionnaire principal : Le Monde Libre (SCS).
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