14 |france VENDREDI 13 MARS 2020
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Quinze ans de prison
pour l’incendiaire de la
raffinerie de Berrel’Etang
Mathieu Boasso voulait, affirmetil, dénoncer
la « politique guerrière » des EtatsUnis
marseille correspondant
S
e présenter comme une
sorte de Don Quichotte n’a
pas suffi. La cour d’assises
des BouchesduRhône a ainsi
condamné, mercredi 11 mars,
Mathieu Boasso à quinze ans de
réclusion criminelle avec une
mesure de sûreté des deux tiers.
Le moulin à vent qu’assure avoir
combattu cet ancien journaliste
devenu patron d’une société de
courtage en imprimerie, c’est la
politique internationale de la
France, trop suiviste des Améri
cains, selon lui. Dans le but de dé
noncer cet alignement aveugle
derrière « la politique guerrière des
EtatsUnis pour s’approprier les
ressources pétrolières », il avait réa
lisé « un truc spectaculaire ».
Le 14 juillet 2015, il a placé un en
gin explosif sur le toit flottant de
trois énormes cuves d’hydrocar
bures sur le site pétrochimique
LyondellBasell à Berrel’Etang
(BouchesduRhône). Deux ont
provoqué l’embrasement du bac,
« une situation unique dans l’his
toire de la pétrochimie », selon
l’ancien directeur de l’usine, qui a
chiffré les dégâts à 18 millions
d’euros. « Je voulais juste être visi
ble pour être entendu par les plus
hautes instances de l’Etat », a expli
qué l’accusé. Tout au long de son
procès, le box de la cour d’assises
aura été sa tribune. Il s’y est fait vo
lontiers photographier par la
presse. « Je ne veux pas qu’on parle
de moi mais d’un sujet important »,
glisseratil, faussement humble.
Il y a apostrophé le représentant
de la CGT de la raffinerie pour ren
dre hommage aux salariés et s’est
excusé auprès de chacune des vic
times de ses braquages.
Sans barguigner, il a tout avoué
des faits qu’il a commis entre 2012
et 2016 : trois vols, pistolet
d’alarme à la main, pour dérober
150 kg d’explosif dans un entrepôt
et une cinquantaine de détona
teurs dans deux carrières, l’atta
que à l’explosif de six distribu
teurs automatiques de billets et
l’attentat contre une autre usine,
une fabrique de saucissons à Ta
rare (Rhône). « J’ai le sentiment
qu’on l’a interpellé à temps, a té
moigné un des enquêteurs. Il
avait accès à l’argent facile, aux ex
plosifs. Il n’était pas au bout. Avec
un sentiment de toutepuissance,
dans sa spirale, il était parti pour
faire quelque chose de grand. »
Une opinion partagée par So
phie Bot, l’avocate générale, qui a
requis, contre l’accusé, « plus Mis
ter Hyde que Docteur Jekyll », vingt
ans de réclusion criminelle – le
maximum encouru – et deux tiers
de sûreté. « Il voulait peser positi
vement sur la société en devenant
journaliste, il est devenu un délin
quant psychorigide. Méthodique
ment, il a organisé sa double vie,
entrepreneur le jour, artificier la
nuit, en se déclarant sauveur de la
France », atelle estimé. L’accusa
tion a puisé dans les rapports des
experts psychologues et psychia
tres qui ont pointé son « moi gran
diose », son « aspect justicier », son
« narcissisme déséquilibré ».
« C’est l’acte d’un malade, a voulu
convaincre Mathieu Boasso. J’ai
cassé des banques, j’ai cassé des
usines car, au fond de moi, il y avait
une violence terrible. J’ai traité la
dépression dont j’étais atteint avec
cette violence. C’est une erreur. »
Sans se départir de ses idéaux
politiques et sacralisant Jacques
Chirac, « cet homme que je porte
dans mon cœur » pour avoir re
fusé d’emboîter le pas aux Améri
cains en Irak en 2003, il a convenu
s’être fourvoyé sur la méthode :
« J’ai fait les mauvais choix. »
« Y a eu zéro résultat »
« Pourquoi ne pas avoir revendiqué
votre acte? », l’a questionné la pré
sidente de la cour d’assises, An
nick Corona. « Je savais que j’allais
être arrêté et j’ai pensé que le canal
judiciaire serait un meilleur canal
que la presse pour revendiquer. »
En 2012, Mathieu Boasso avait dy
namité une usine près de Lyon. Il
avait tenté de joindre huit journa
listes lyonnais, avait préparé une
clé USB contenant ses revendica
tions – l’atlantisme de la politique
française, la nécessité de mainte
nir Bachar AlAssad en Syrie...
Mais son attentat n’avait pas pas
sionné la presse, à l’époque. « Y a
eu zéro résultat. Je souhaitais qu’il y
ait plus de dégâts, car les journalis
tes aiment le sensationnel. »
La conversion de l’accusé à l’is
lam a l’âge de 18 ans, alors qu’il ve
nait de découvrir son père, un Tu
nisien dont sa mère lui avait caché
l’identité, a été très présente tout
au long des débats. « Ignorant de
la religion », selon l’imam de la
mosquée de TourretteLevens, un
village proche de Nice où il a
grandi, « salafiste » dira un cousin,
Mathieu Boasso s’est dit tenant
d’un « islam des papas du bled ».
L’attentat contre l’usine de char
cuterie, qu’un temps il avait pré
senté comme un choix idéologi
que en lien avec sa religion, a intri
gué l’accusation. « Vous placez
cinq charges d’explosifs contre cinq
piliers de cette usine, comme les
cinq piliers de l’islam. Vous qui êtes
dans la symbolique, ça peut inter
roger », a avancé l’avocate géné
rale. « Peutêtre de manière incons
ciente..., a reconnu l’accusé, mais il
y a plein de petits hasards. »
Pour ses avocats, Camille Frie
drich et JeanBaptiste de Guberna
tis, qui ont voulu convaincre que
la psychothérapie analytique sui
vie en prison avait mis leur client
sur la voie de l’amendement, ce
fond islamiste à ses actions ne
tient pas. « Il avait envisagé de dy
namiter dix cuves, il a placé trois
engins finalement. Fautil y avoir
les Dix Commandements, la Sain
teTrinité? On ne peut rien dé
duire », a rétorqué sa défense.
luc leroux
Escroquerie au « faux Le Drian » :
Gilbert Chikli condamné à onze ans de prison
Mercredi, le pionnier de « l’arnaque au président » a été reconnu coupable. Son complice,
Anthony Lasarevitsch, a été condamné à sept ans de prison et 1 million d’euros d’amende
P
résenté comme « le roi de
la déballe », Gilbert Chikli,
54 ans, connu pour être le
pionnier de « l’arnaque au prési
dent », a été condamné à onze ans
de prison et 2 millions d’euros
d’amende, mercredi 11 mars, par
le tribunal judiciaire de Paris,
pour son rôle dans l’escroquerie
dite du « faux Le Drian ». Son
complice, Anthony Lasarevitsch,
a été, pour sa part, condamné à
sept ans de prison et 1 million
d’euros d’amende. Des peines in
férieures à celles qui avaient été
requises par le ministère public,
lequel avait demandé quatorze
ans d’incarcération pour Gilbert
Chikli et dix ans pour Anthony
Lasarevitsch.
« Justice est rendue à la force légi
time de la parole de l’Etat. La jus
tice a adressé un signal à la société
et à tous ceux qui tenteraient de se
l’approprier frauduleusement.
Nous ne pouvons que nous féliciter
d’une telle décision judiciaire », a
commenté Delphine Meillet, avo
cate, notamment, du ministre
JeanYves Le Drian. « En matière
d’infraction financière, on cons
tate que trop souvent les tribu
naux ne sont plus à la recherche de
la peine juste, mais de la peine
exemplaire. Cette dérive judiciaire
est un non sens », a pour sa part in
diqué DavidOlivier Kaminski,
l’avocat d’Anthony Lasarevitsch.
Cinq autres hommes, âgés de 27
à 49 ans, étaient poursuivis pour
des complicités à différents de
grés. L’un d’entre eux a été relaxé,
et les quatre autres condamnés à
des peines allant de quinze mois
avec sursis à cinq ans de prison.
Gilbert Chikli et Anthony Lasa
revitsch avaient été arrêtés
en 2017 en Ukraine, alors qu’ils
s’apprêtaient à mettre en place
une nouvelle escroquerie, envisa
geant, cette fois, de se faire passer
pour Albert de Monaco à l’aide
d’un masque en silicone à l’effigie
du prince.
Considérables sommes d’argent
Plusieurs mois auparavant, la jus
tice française avait ouvert une en
quête, à la suite de plusieurs
signalements du ministère de la
défense, pour tenter de trouver
qui se cachait derrière l’identité
usurpée du ministre JeanYves
Le Drian. Les usurpateurs deman
daient à des grandes fortunes,
âgées pour la plupart, de contri
buer confidentiellement à une li
bération d’otages en versant de
considérables sommes d’argent.
Entre l’été 2015 et décem
bre 2016, plusieurs personnes
- dont le chef religieux Aga Khan,
Corinne Mentzelopoulos, l’héri
tière du domaine viticole Château
Margaux, et l’homme d’affaires
turc Inan Kirac – s’étaient laissé
convaincre. A elles trois, elles ont
accepté de verser près de 70 mil
lions d’euros, avant de se rendre
compte de la supercherie.
Gilbert Chikli est connu pour
avoir mis au point l’« escroquerie
au président ». Une pratique qui
consiste à se faire passer pour le
PDG d’une entreprise, afin de de
mander à l’un de ses cadres un vi
rement ou des espèces, en préten
dant obéir à la direction générale
de la sécurité extérieure – le plus
souvent, au nom de la lutte contre
le terrorisme. Gilbert Chikli était
apparu naturellement dans le vi
seur des enquêteurs qui avaient
fini par remonter jusqu’à lui alors
qu’il était en fuite après une pré
cédente condamnation en 2015.
Au cours de l’audience, plu
sieurs enregistrements des
échanges entre le faux Le Drian et
certaines victimes, qui avaient
pris soin de garder des traces de
l’appel, avaient été diffusés. Qua
tre expertises diligentées pen
dant l’instruction avaient conclu
que la probabilité que ce soit la
voix de Gilbert Chikli était forte.
A l’inverse, Gilbert Chikli, 54 ans,
avait alors soutenu qu’il n’était
aucunement l’homme dont on
entendait la voix. « Je suis totale
ment étranger à ces faits, avaitil
prétendu. Je vais vous décevoir
Mme la présidente, il y a toujours eu
ce genre d’escroquerie et il y en
aura toujours, Et ce qu’il se passe,
c’est qu’elles sont importées sur les
réseaux sociaux et les gens les imi
tent. (...) » Et d’ajouter en référence
à sa précédente condamnation :
« On me reproche le passé au
présent. » Pour le parquet, au
contraire, Gilbert Chikli était « ce
lui qui matérialise ce holdup »,
quand Anthony Lasarevitsch
était, pour sa part, « l’homme de
l’ombre, l’organisateur, le metteur
en scène et le donneur d’ordre ».
A l’issue du prononcé du déli
béré, Gilbert Chikli s’est emporté
depuis son box : « C’est scanda
leux! » Il s’en est pris directement
à la procureure Alice Cherif, lui
lançant : « Vous avez été placée là
par le ministre! Je lui dis bien des
choses à votre ministre. C’est une
affaire montée. Procureure des
riches! »
simon piel
Au procès Fillon, la défense
s’en prend à une « enquête folle »
Au dernier jour du procès, les avocats de l’ancien premier ministre
et de son épouse ont plaidé la relaxe. Jugement le 29 juin
M
arc Joulaud : « Je n’ai
rien à ajouter. » Pe
nelope Fillon : « Je
n’ai rien à ajouter. »
François Fillon : « Je n’ai rien à
ajouter non plus. » Invités à clore
les débats, mercredi 11 mars en dé
but de soirée, au tribunal correc
tionnel de Paris, les trois préve
nus ne savaient plus quoi dire.
Sans doute parce que leurs avo
cats en avaient déjà dit beaucoup
au fil du marathon des plaidoiries
commencé le matin.
La défense avait la parole une
dernière fois pour essayer de
convaincre le tribunal que l’em
ploi d’assistante parlementaire
de Mme Fillon n’était pas fictif. Un
emploi pour lequel elle a perçu
entre 1998 et 2013 plus de
600 000 euros net de salaires de
la part de ses deux coprévenus,
alors députés. La veille, cinq ans
de prison, dont trois avec sursis,
avaient été requis contre l’ancien
premier ministre, trois ans avec
sursis contre son épouse, et
375 000 euros d’amende contre
chacun d’eux. En son ultime jour
d’audience, le procès Fillon s’est
transformé en procès des juges
d’instruction, en procès du
Parquet national financier, en
procès de la presse, et même en
procès de l’Assemblée nationale.
« La loi a changé »
Pauline Lambouroud, avocate de
Penelope Fillon, est ainsi venue
expliquer pourquoi, si le tribunal
jugeait que sa cliente avait occupé
un emploi fictif, l’Assemblée na
tionale, partie civile, ne pourrait
prétendre aux 1 081 219 euros que
cet emploi lui a coûtés et qu’elle
réclame désormais. Pour elle, la
faute incomberait à l’Assemblée
nationale ellemême, qui « n’a mis
en place aucun contrôle de l’utili
sation du crédit collaborateur,
alors que des abus étaient connus
de tous. Un tel préjudice n’aurait pu
survenir sans lacunes dans le con
trôle de l’Assemblée nationale. »
Dans un raisonnement à peine
moins audacieux, Joris Monin de
Flaugergues, avocat de M. Fillon,
est ensuite venu affirmer que les
débats qui avaient occupé le tribu
nal pendant trois semaines
avaient été « un peu vains, puisque
les faits sont prescrits ». Considé
rant qu’il n’y avait eu « aucune dis
simulation délibérée » de l’emploi
de Penelope Fillon – il était connu
du bureau de l’Assemblée natio
nale –, le délai de prescription
aurait dû être selon lui de trois ans
à compter de la commission des
faits, et non de leur supposée révé
lation – en 2017, par Le Canard en
chaîné –, comme c’est le cas pour
les infractions dissimulées. « Si on
fait une instruction à l’acide sur un
dossier sorti de la naphtaline, on ne
fait pas un procès équitable », atil
dit, arguant de la difficulté de se
défendre sur des faits si anciens.
Pierre CornutGentille s’est en
suite échiné à démontrer que
Penelope Fillon avait, pour diver
ses activités, mérité son salaire. Il
a aussi appelé le tribunal à éviter
l’écueil de « l’écrasement de la
chronologie » : « Vous êtes amenés
à juger avec vos yeux
d’aujourd’hui des comportements
très lointains, alors que la loi a
changé, l’état d’esprit a changé. On
balaie ça en disant “C’était illé
gal !”, mais ce n’est pas le sujet. Les
mentalités étaient différentes, la
conception que se faisait l’Assem
blée nationale de l’usage du crédit
collaborateur n’avait rien à voir
avec les exigences d’aujourd’hui. »
« Vous jugerez en fait »
Et puis Antonin Lévy s’est levé,
armé d’un épais dossier de plai
doirie, bien décidé à régler son
compte à une « enquête folle, par
tie dans tous les sens » – « On a été
jusqu’à vérifier que François Fillon
ne dépassait pas son forfait mo
bile! » – et à déchirer une à une les
150 pages de l’ordonnance des ju
ges d’instruction, « ce brûlot à
charge, ce roman », qui a renvoyé
son client devant le tribunal. Deux
heures et demie plus tard, l’épais
dossier épuisé, l’avocat s’est rassis.
Entre les deux : une plaidoirie
flamboyante au cours de laquelle
le conseil, sans masquer complè
tement les difficultés auxquelles il
fait face dans un dossier embar
rassant, aura souligné la mauvaise
foi, selon lui, de certains passages
de l’ordonnance de renvoi.
Antonin Lévy s’est beaucoup at
tardé, pour les discréditer, sur la
quarantaine de témoins de l’accu
sation, comme ce photographe de
presse affirmant que Penelope
Fillon n’était jamais là aux comi
ces agricoles dans la Sarthe, alors
que « trois préfets disent le
contraire ». Ou bien cette assis
tante parlementaire de Marc Jou
laud ignorant que Mme Fillon
l’était aussi, et dont Antonin Lévy
cite l’intégralité du propos, qu’il
estime à décharge : « Je ne sais pas
qui était assistant parlementaire
de Marc Joulaud à part moi, car je
n’en connais aucun, je n’en ai ren
contré aucun. »
Penelope Fillon ne figurait pas
au trombinoscope des collabora
teurs de son époux? « Mais aucun
n’y figurait! », a contesté l’avocat.
Penelope Fillon n’avait pas de
badge pour l’Assemblée natio
nale? « Alexandre Benalla en avait
un, il a indiqué que c’était pour al
ler à la salle de sport. Je vous laisse
juger de l’importance de ce
badge. » Penelope Fillon gagnait
plus que tous les autres collabora
teurs de son époux? « C’est sûr que
si on ne mentionne que ceux qui
sont en dessous d’elle... », ditil,
évoquant deux collaborateurs
mieux payés, pour lesquels les ju
ges d’instruction n’avaient pas
fait le calcul. On n’a pas trouvé de
traces écrites du travail de Pe
nelope Fillon? Antonin Lévy cite
d’autres assistants parlementai
res qui n’ont « rien conservé » non
plus, « sans qu’on considère qu’ils
avaient un emploi fictif ».
« J’ai souvent entendu dire, a
conclu l’avocat face au tribunal,
que vous ne pourriez que condam
ner, parce que si vous ne condam
niez pas, ça voudrait dire que l’élec
tion aurait été confisquée au peu
ple français. Je suis intimement
convaincu qu’il n’y a aucune rai
son de vous faire cette injure. Vous
jugerez en droit. Vous jugerez en
fait. Et pour cette raison, vous re
laxerez monsieur François Fillon. »
Jugement le 29 juin.
henri seckel
Antonin Lévy
a déchiré une à
une les 150 pages
de l’ordonnance
des juges
d’instruction, « ce
brûlot à charge,
ce roman »
Quatre des cinq
autres hommes
poursuivis ont
été condamnés à
des peines allant
de quinze mois
avec sursis à cinq
ans de prison
CO R O N A V I R U S
Cinq syndicats appellent
à reporter la réforme
de l’assurance-chômage
Après la CGT, FO et la CFDT
mardi 10 mars, la CFECGC et
l’UNSA ont à leur tour appelé
le gouvernement, mercredi
11 mars, à renoncer au nou
veau mode de calcul de l’allo
cationchômage, en raison de
l’épidémie de Covid19. Cette
réforme, qui doit entrer en vi
gueur le 1er avril, « fragilisera
encore plus la situation des
plus précaires, notamment
dans des secteurs déjà touchés
(hôtellerie, restauration, évé
nementiel, tourisme...) » par
les conséquences de l’épidé
mie, alerte l’UNSA.
M U N I C I PA L E S
Le candidat LR à Lille
visé par une enquête
Candidat LR à Lille, MarcPhi
lippe Daubresse est visé par
une enquête, a indiqué le Par
quet national financier (PNF),
mercredi 11 mars, confirmant
une information du média
en ligne Mediacités. Le PNF
n’a pas précisé la date
d’ouverture de cette enquête,
ni les chefs. Mediacités af
firme que cette enquête con
cerne un « détournement de
fonds publics ». – (AFP).