GENEVIÈVE, DENIS, EDOUARD
ET CANDIDE EN RENFORT
AU FESTIVAL DU BÛCHEUX
À Saint-Pamphile, le Festival du Bûcheux est un évène-
ment important du calendrier municipal. Non seulement
ce festival existe depuis 40 ans et attire 30 000 visiteurs
dans la région de Chaudière-Appalaches, mais il sert à
financer les activités de sports et loisirs pour les familles
de sept municipalités. «Grâce aux sommes engrangées,
on réussit à faire baisser les prix des inscriptions.
Les activités deviennent alors accessibles à un
plus grand nombre de personnes», explique
Geneviève Harvey-Miville.
Depuis cinq ans, elle et son conjoint,
Denis, font partie du comité organisateur;
Edouard, 7 ans, et Candide, 6 ans, suivent.
«Je me suis dit que je ne les ferais pas gar-
der pour aller faire du bénévolat... Alors
on les emmène avec nous et ils participent!»
Et même si cette gestion n’est pas toujours
facile, Geneviève est convaincue que le béné-
volat apporte beaucoup à sa famille. «Je pense
que les enfants voient tout le bien qu’on fait à
la communauté, ils constatent que dans la vie,
on peut contribuer à changer les choses, glisse-
t-elle. C’est valorisant pour eux... et pour nous!»LES PANIERS DE JEAN-PIERRE,
ALEXANDRE ET ÉLOI
Petit, Jean-Pierre Gagné se souvient d’avoir
fait la file à la banque alimentaire avec sa
mère. Il se rappelle aussi la livraison de
paniers de Noël, qu’il attendait impatiem-
ment. «Il y avait parfois de petites sur-
prises pour les familles avec jeunes en-
fants», souligne-t-il, un sourire dans la voix.
Des années plus tard, Jean-Pierre, au-
jourd’hui comptable et papa de deux adoles-
cents, trouve important de remercier pour
ces services indispensables en donnant un peu
de son temps. «J’ai réalisé que ça faisait partie
de mon histoire, et je voulais enseigner cela à
mes fils: on est chanceux en ce moment. Mais
la vie change vite... Il faut rester humble.»
Que ce soit à Moisson Montréal, à
Jeunesse au Soleil ou à la Société de Saint-
Vincent de Paul, Jean-Pierre s’implique,
année après année. Et pas seulement en
décembre: «Depuis trois ans, on s’y rend
régulièrement. Pendant la pandémie, les
besoins ont explosé... et ça tombait bien,
les garçons avaient du temps!»«J’ai réalisé que ça faisait
partie de mon histoire, et je
voulais enseigner cela à mes
fils : on est chanceux en ce
moment. Mais la vie change
vite... Il faut rester humble.»
«Je pense que les enfants
voient tout le bien qu’on
fait à la communauté, ils
constatent que dans la vie,
on peut contribuer à
changer les choses. C’est
valorisant pour eux...
et pour nous !»
ON VEUT S’IMPLIQUER?
DES QUESTIONS À SE POSER AVANT D’ENTAMER UNE DÉMARCHE POUR FAIRE DU BÉNÉVOLAT:
/// De combien de temps disposons-nous par semaine, par mois ou par année?/// Quels sont nos domaines d’intérêt et nos champs d’expertise?
/// Pourquoi souhaitons-nous commencer à nous impliquer bénévolement dans une cause ou un organisme?
Quelles sont les raisons profondes de notre décision? Quelles sont nos motivations?
/// Est-ce que la proximité du lieu de bénévolat est importante pour tenir notre engagement?/// Veut-on faire du bénévolat en solo, avec notre partenaire, en famille, avec des amis?
/// Connaît-on les besoins et les enjeux de notre quartier, notre secteur ou notre municipalité
(organismes, associations, etc.)? •54 |
DÉCEMBRE 2020
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