souvenir, que tu es bien avant tout rêve et toute forme, et
que tu as été tous les rêves, comme toutes formes en tous
mondes.
Là est la paix et l’unique vérité qui jamais n’a disparu,
quelles que soient les apparences, quoi que tu en dises ou
en penses, là où le silence se révèle de lui-même, et le Feu
du Cœur Sacré au centre de ce corps de chair, palpite et
danse, au-delà de tout rêve et de toute identité.
Je t’invite à t’accueillir, sans limite et sans condition, je
t’invite à te reconnaître, je t’invite à la liberté, à cette joie
où tu ne peux que te retrouver.
Il te suffit simplement d’être là réellement présent,
traversant toute question comme toute perception.
Alors je ne peux que te dire, dans mes mots et dans mes
silences, d’être ce que tu es, là où aucune histoire, où
aucune densité ne peut te restreindre et ne peut t’occulter.
Entends, au-delà de mes mots, le verbe de vérité, qui ne
s’adresse pas à ton histoire, ni même à ta personne, mais à
ce que tu reconnais, en le Feu du Cœur Sacré, de la
communion Agapè.
Ensemble, transcendons l’identité, transcendons tous les
sens.
Je suis en toi, comme tu es en moi. Je Suis Toi à l’égale
intensité où tu es Moi, là où le temps ne peut être
décompté, là où la distance disparaît en l’évidence de la
grâce de ta présence et de ton absence.