Tu es invité à la légèreté, faisant fi alors de ce que peut dire
ton personnage.
En cela tu ne peux que t’accepter, en cela tu ne peux que te
retrouver, en cela est le tout.
Là est l’humilité véritable, qui ne joue aucun rôle en ce
monde, et dont la seule fonction est de se propager de
proche en proche et de loin en loin, déclamant la bonne
nouvelle, que nul ne pourra ignorer, et dont nul ne voudra
se soustraire, une fois cela établi sur l’ensemble de la terre.
Là où tu es entier, tout y est perfection, tout y est limpide.
Chacune de tes cellules de ce corps périssable y aspire, le
vibre et le danse, tel un picotement et un pétillement, te
prenant en diverses parties de ton corps.
Là où chaque minute qui s’écoule en l’illusion, met fin à
l’illusion-même du temps.
En l’Agapè du cœur du cœur, il ne peut y avoir de
distance, rien ne peut être opposé, car Agapè n’a pas de
contraire, car Agapè est complet, tel que tu l’as toujours
été, même en ce que tu joues en ce moment, qui n’est que
la partition qui t’emmène à cette apothéose.
...Silence...
En le cœur de l’un, qui est le cœur de chacun, est logé ton
propre cœur, source de vie et lieu de vie, sans séparation et
sans distance.