Le Monde - 11.08.2019

(Joyce) #1
0123
DIMANCHE 11 ­ LUNDI 12 AOÛT 2019 télévision| 17

HORIZONTALEMENT
I. Taillés pour donner formes et tenue
aux vêtements. II. Bonne récolte de
blé et d’oseille. Grande dame de
l’Olympe. III. Entre les mains des en-
fants de chœur et des mécaniciens.
S’amuse au théâtre avec Victor.
I V. Mit de côté. Bien moins fréquents.
V. Arrangea la chevelure. La première
est parfois la bonne. Négation.
VI. Préparées pour tenir une fois po-
sées. VII. Traverse la Silésie polonaise.
Un héros chez Virgile. VIII. Chez Nini.
Points en opposition. Ouverture chez
Strauss. Culmine aux Philippines.
IX. Chants funèbres. Capitale du Pié-
mont. X. Deux-roues qui deviennent
encombrants.
VERTICALEMENT


  1. Mise en avant pas toujours flat-
    teuse. 2. Travaille le sénevé et passe
    à table. 3. Piquée sans scrupule. Refus
    à London. 4. Baie nippone. Perd toute
    sa fraîcheur. 5. Découvert à marée
    basse. Partie de la partie. 6. Chiffra
    les plans. Démonstratif. Sur la portée.

  2. Poussons beaucoup trop loin.

  3. Bien isolée. 9. Interjection. En
    plein dérangement. Ouverture de
    gamme. 10. Fondateur de L’Oratoire.
    Le septième. 11. Fait la haie. Voleuse
    à l’opéra. 12. Comprenons le propos.


SOLUTION DE LA GRILLE N° 19 - 185

HORIZONTALEMENT I. Fenestration. II. Utopie. Luira. III. Nataliste. Ot.
I V. Elit. Laïussa. V. Racailles. Et. VI. Agenda. Rée. VII. Ri. Teins. Tri.
VIII. Isle. Eu. Char. IX. Ute. Anathème. X. Mésestimeras.

VERTICALEMENT 1. Funérarium. 2. Etalagiste. 3. Notice. Les. 4. Epatante.


  1. Sil. Ide. As. 6. Teillaient. 7. Sal. Nuai. 8. Altiers. Tm. 9. Tueuse. Che.

  2. Ii. Ether 11. Orose. Rama. 12. Natatoires.


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

GRILLE N° 19 - 186
PAR PHILIPPE DUPUIS

SUDOKU


N°19­


819


17 8


5


97


7 54293


57


97 2 4


461 82
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DU BOUT DU MONDE

LA BELLE RENCONTRE

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D’UN MORLE VERT, VITAMINEAL AU BEAU FIXE
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VOS INSTINCTS SAUVAGES
DES PLANTESLE POUVOIR BIENFAISANTETDES ANIMAUX

Réveillez la

quiesten vous

nature

Michelle Obama
« Mon combat defemme pour la san
tédes enfants »

# 12 - ÉTÉ 2019
LA SCIENCE DU BIEN-ÊTRE

EN VENTE CHEZ
VOTRE MARCHAND DE JO URNAUX

Lascience

du

bien-être

D I M A N C H E 1 1 A O Û T
TF
21.05 Fast & Furious 6
Film de Justin Lin. Avec Vin Diesel,
Paul Walker (EU, 2013, 145 min).
France 2
21.00 Le monde ne suffit pas
Film de Michael Apted. Avec
Pierce Brosnan, Sophie Marceau
(RU/EU, 1999, 125 min).
France 3
21.00 Meurtres
en eaux troubles
Série. Avec Matthias Koeberlin
(All., 2016).
Canal+
21.00 Football
PSG-Nîmes, 1re journée de Ligue 1,
en direct du Parc des Princes.
France 5
20.50 Les 100 Lieux
qu’il faut voir
Les Ardennes. Documentaire
d’Emmanuel Descombes
(Fr., 2019, 110 min).
Arte
20.55 Good Bye Lenin!
Film de Wolfgang Becker.
Avec Daniel Bühl, Katrin Sass
(All., 2003, 115 min).
M
21.05 Capital
Magazine présenté
par Julien Courbet.

L U N D I 1 2 A O Û T
TF
21.05 Camping Paradis
Série. Avec Laurent Ournac
(Fr., 2017).
France 2
21.05 Motive : le mobile
du crime
Série (Can., 2014).
France 3
21.05 Mort ou vif
Film de Sam Raimi.
Avec Sharon Stone, Gene Hackman
(EU, 1995, 105 min).
Canal+
21.00 Cardinal
Série (Can., 2019).
France 5
20.50 Nicolas Le Floch
Série. Avec Jérôme Robart (Fr., 2013).
Arte
20.50 Soupçons
Film d’Alfred Hitchcock.
Avec Cary Grant, Joan Fontaine
(EU, 1941, 100 min).
M
21.05 Une ambition intime
Michèle Laroque. Magazine
présenté par Karine Le Marchand.

Un voyage à Lugau, pays du punk rock et de la Stasi


Au milieu des années 1980, le dimanche, le petit village de RDA est devenu l’épicentre d’une musique libre et festive


ARTE
LUNDI 12 - 0 H 40
DOCUMENTAIRE

C’

est un trou paumé,
entre Prusse et Saxe.
Un bled de quelques
centaines d’habi­
tants, relié au reste du monde par
une petite gare située à 2 km.
Lugau, ses champs et sa jeunesse,
qui s’ennuie ferme. C’est pourtant
dans ce décor figé qu’au cœur des
années 1980, dans ce qui était le
village d’un pays aujourd’hui dis­
paru (la République démocratique
allemande), un groupe de copains
décide de bousculer les habitudes
et, de fait, de braver la Stasi – la po­
lice politique – pour s’amuser sur
de la musique peu appréciée des
autorités officielles.
Durant quelques années, Lugau
deviendra l’épicentre est­alle­
mand d’une musique libre et fes­
tive. L’endroit où toute sa jeunesse
se donnait rendez­vous, en dépit
des dangers, pour s’amuser. Ve­
nant de Berlin, de Leipzig, de
Dresde, de Cottbus, après un
voyage en train ou en Trabant, la
voiture emblématique du pays, les
jeunes Est­Allemands débar­
quaient le dimanche sous les re­
gards suspicieux des locaux. Di­
rection l’auberge, rebaptisée
« Club Extrem ».
Cet émouvant documentaire,
mêlant archives familiales, vidéos

d’époque, extraits de concerts et
témoignages, raconte l’histoire
d’Alexander Kühne, jeune ouvrier
réfractaire aux pesanteurs locales,
et de ses potes. A l’époque, le seul
endroit du village un peu joyeux
était l’auberge, disposant d’une
salle où des soirées dansantes
étaient organisées, avec l’autorisa­
tion obligatoire de la police du
peuple veillant aux bonnes

mœurs. Grâce au culot de la bande
d’Alex, elle deviendra un lieu my­
thique de la scène underground.

Radios et tubes de l’Ouest
Nés dans les années 1960, Alex,
Henri, Liane et d’autres jeunes de
Lugau écoutent les radios de
l’Ouest, rêvent de rock, de soirées
folles à la londonienne et, parfois,
se procurent des disques de glam

rock – Bowie est leur idole. En RDA,
les discothèques n’avaient pas le
droit de passer plus de 40 % de tu­
bes venant de l’Ouest. Mais tous
les dimanches soirs au Club Ex­
trem, les autorités locales, croyant
avoir affaire à un club de jeunesse
socialiste bien comme il faut, lais­
sent faire. Alex et ses amis se mo­
quent de la loi, programment
100 % de musique de l’Ouest et in­

vitent même des groupes punk
peu représentatifs d’une saine jeu­
nesse prolétaire...
Le 4 mai 1984, une première soi­
rée va faire basculer Lugau dans la
folie. S’inspirant du célèbre Blitz
Club londonien, Alex et ses amis
organisent un événement inhabi­
tuel. Tout le monde arrive ma­
quillé, déguisé. Au lieu des qua­
rante invités autorisés, ils sont
plus de 500! Le rapport d’inspec­
tion de la police du peuple parle de
« gens peints de manière déca­
dente ». Des jeunes qui, à partir de
21 h 30, se déchaînent lors d’un
concert punk. C’est le début d’une
aventure excitante et risquée.
Jusqu’à la chute du Mur, les di­
manches soirs de Lugau vont voir
débarquer des groupes qui atti­
rent les foules. Parmi eux, les Berli­
nois de Feeling B en 1987. Trente
ans plus tard, Paul Landers et Flake
Lorenz, des musiciens du groupe,
reviennent saluer Alex. Petit dé­
tail : ces deux gaillards sont mon­
dialement célèbres, membres de
Rammstein, le groupe aux mil­
lions d’albums vendus! Les re­
trouvailles sont émouvantes.
Aucun musicien ayant joué dans
la salle bondée, miteuse et sur­
chauffée de l’auberge de Lugau
n’oubliera cette expérience.
alain constant

Lugau City Lights, de Tim Evers
(All., 2017, 52 min).

Une soirée organisée par Alexander Kühne, au Club Extrem, à Lugau (RDA). WILDE.STEIN MEDIENAGENTUR

La rayonnante simplicité de l’architecte Charlotte Perriand


« Une maison, un artiste » s’intéresse au travail de la designer, morte en 1999, par le biais de son chalet à Méribel


FRANCE 5
DIMANCHE 11 - 22 H 40
SÉRIE DOCUMENTAIRE

V


oici vingt ans que l’archi­
tecte et designer
Charlotte Perriand est
morte – elle était née en 1903 – et
que son œuvre épurée, à la fois
terrienne et essentielle, savoyarde
et japonisante, continue de fasci­
ner et d’être rééditée, à des prix
parfois faramineux : le Tabouret
berger coûte ainsi autour de
600 euros ; son original dix fois
plus. Pourtant, Charlotte Perriand,

proche du Parti communiste dans
l’entre­deux­guerres, ainsi que le
rappelle le très bon épisode
d’« Une maison, un artiste » qui lui
est consacré, travaillera beaucoup
pour l’usage ordinaire : « Je n’ai pas
créé gratuitement ces objets, mais
parce que j’en avais besoin. »
Son esthétique dépouillée
trouve ses racines fondatrices
dans une chambre nue d’hôpital,
où la jeune convalescente avait eu
la prescience de trois éléments­
clés : « La fenêtre, la lumière, la
fonction », selon son biographe et
beau­fils Jacques Barsac. Un long

séjour au Japon, au début des
années 1940, lui permet de déve­
lopper sa connaissance des matiè­
res et de l’ergonomie des espaces.
Sa rencontre avec Le Corbusier
avait néanmoins mal commencé :
« Ici, on ne brode pas de cous­
sins... », lui avait­il lancé. Charlotte
Perriand avait encaissé avant de
rapidement s’imposer comme
une indispensable collaboratrice,
formant avec l’architecte et son
cousin, Pierre Jeanneret, un trio
créatif essentiel. Mais on attribue
malheureusement trop souvent
au seul Le Corbusier des pièces

d’ameublement en réalité con­
çues par la jeune femme.
La designer va également se faire
connaître par l’aménagement des
bâtiments de la station de ski de
Méribel ; aux Arcs, alors que les
sports d’hiver se démocratisent,
Charlotte Perriand a la charge
complète du site. Elle conçoit un
ensemble d’immeubles – rassem­
blés afin de ne pas dénaturer la
montagne – qui ont chacun une
vue dégagée. Son chalet de Méri­
bel, sur lequel cet épisode d’« Une
maison, un artiste » se concentre,
éblouit par cette intelligente sim­

plicité. Tatamis et cloisons japo­
naises intègrent organiquement
un chalet­étable où l’on semble se
trouver si bien autour d’une vaste
cheminée. Un aboutissement
pour Charlotte Perriand, qui répé­
tait : « Il ne faut pas se tromper de
sujet : le sujet, c’est l’homme. »
renaud machart

Une maison, un artiste :
Charlotte Perriand, l’art
d’habiter la montagne,
par Thierry Trelluyer, sur une idée
de Patrick Poivre d’Arvor
(Fr., 2019, 26 min).

V O S
S O I R É E S
T É L É

Tirage du Monde daté samedi 10 août : 196 732 exemplaires

0123 est édité par la Société éditrice
du « Monde » SA
Durée de la société :
99 ans à compter du 15 décembre 2000.
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