Spécial Chats N°45 – Août-Octobre 2019

(vip2019) #1





C’est alors que de nouvelles couleurs
sont apparues...

En effet, au fil du temps, le Birman traçait son chemin et
prenait place dans les expositions Cat club où il concour-
rait à l’époque en classe poils long, à côté de nos chers
Persans. De nouvelles couleurs ont été peu à peu intro-
duites tel que le bleu point grâce aux persans puis le red
point grâce au chat de gouttière et bien après le lilac et le
chocolat. On trouve aujourd’hui des couleurs encore plus
récentes et peu connues du grand public tel que les silver
et les smoke. D’autres éleveurs travaillent à l’introduction
du fawn et du cinnamon ou encore du caramel et de l’abri-
cot. Bientôt, le Birman se déclinera dans autant de
couleurs que peuvent l’être les autres races. Non seule-
ment il évolue dans le temps via de nouvelles couleurs,
mais il faut aussi avouer qu’aujourd’hui, il ne ressemble
plus beaucoup aux Birmans d'autrefois!

A-t’il tant changé?


Oui, à force d’introduire de nouvelles races pour obtenir
de nouvelles couleurs, le standard de la race a beaucoup
évolué... mais aussi en fonction des goûts des éleveurs et
des affinités des juges en exposition! Même chez le chat
on peut vivre certaines « mode »! Années après années,
les looks de nos Birmans changent. Aujourd’hui on appré-
cie davantage les oreilles plus petites, le nez plus romain
et les yeux bien plus foncés. Au delà de l’aspect esthé-
tique, le caractère du Birman a également été modifié. Les
vieilles lignées de seal et de bleu purs étaient des chats
bien plus caractériels et moins tempérés. Autrefois, le Bir-
man était très mal vu en exposition, de par son caractère
un peu agressif! Le travail des éleveurs et l’introduction
de races aux tempéraments plus doux les ont transformés
en vrais chat-chien au caractère en or.

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Quelles sont les grandes lignes du stan-
dard, les caractéristiques de la race?

Un Sacré de Birmanie, c'est avant tout des gants. Vous
pouvez voir naître un très beau Birman mais s’il est mal
ganté, il ne pourra jamais concourir en exposition. Les
gants doivent être le plus symétriques possible, sans cise-
lage et de préférence à la pliure de la patte. Le dessous
des pattes arrière doivent partir en pointe sur les ¾ de la
patte, c’est ce que l’on appelle les éperons. Ce n’est pas
notre première priorité, le « gantage » est l’un des seuls
critères que l’on ne peut pas fixer génétiquement, c’est
donc le critère le plus aléatoire lors d’un mariage. Nous
essayons de mettre le plus de chances possible de notre
côté en travaillant avec des chats bien gantés, mais le ré-
sultat ne sera jamais garanti. La difficulté de notre travail
se situe au niveau de la face qui doit être en forme de dia-
mant. Ni trop pinchée (pointue) ni trop ronde. Les yeux
doivent être grands et d’un bleu le plus intense possible.
La recherche du bon profil est tout aussi complexe. Le
front doit être bombé, le nez romain (légèrement arrondi),
sans stop, et le menton doit être fort (c’est à dire faire une
ligne droite sous le nez). Je pense toutefois que ce qui fait
vraiment la différence, c’est le « look », l’expression que le
chat dégage. Cela ne fait pas partie du standard car c’est
assez subjectif. Toutefois, dans notre démarche
d’éleveurs, l’allure de nos chats est un de nos premiers
critères de sélection : nous essayons de produire des chats
à la « bouille de nounours » avec une expression tendre et
ouverte.

Escape of New york et Enya Lookéa Les « inséparables » ont la vie dure... ... Et roupillent tranquilles



Les races : Le Sacré de Birmanie

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