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LA PHOTO DU JOUR
DES BALLONS DANS LES AIRS Plus de quatre cents montgolfières ont pris leur envol simultanément lundi matin à l’aérodrome de Chambley-Bussières,
en Meurthe-et-Moselle. Tous les deux ans depuis 1989, l’événement lorrain Grand Est Mondial Air Ballons réunit des milliers de visiteurs qui viennent assister au
plus grand rassemblement de montgolfières du monde. Photo : Jean-Christophe Verhaegen/AFP
DERNIÈRE HEURE
Afghanistan : retrait
des Etats-Unis avant
l’élection américaine
'
DÉFENSE – Donald Trump
veut engager le retrait des
soldats américains d’Afgha-
nistan (14.000) avant l’élection
présidentielle de novembre 2020
aux Etats-Unis, à laquelle il bri-
guera un second mandat, a déclaré
lundi son secrétaire d’Etat, Mike
Pompeo. Depuis un an, les Etats-
Unis ont engagé un dialogue direct
inédit avec les talibans. Le négo-
ciateur américain, Zalmay Khalil-
zad, est actuellement à Kaboul et
se rendra dans les prochains jours
à Doha pour de nouvelles
discussions avec les insurgés.
Attentats de Paris :
un Bosnien
remis à la justice
'
TERRORISME – L’Allemagne
a remis lundi aux autorités
belges un Bosnien
soupçonné d’être lié aux attentats
de Paris de novembre 2015
et arrêté fin juin, a annoncé un
porte-parole du parquet de Naum-
bourg. « Il a été remis (...) dans la
matinée » aux autorités belges, a
indiqué le porte-parole à l’AFP,
ajoutant que cet homme de trente-
neuf ans, interpellé en juin,
est suspecté d’avoir fourni des
armes aux assaillants de la salle
de concert, du Bataclan
le 13 novembre 2015.
Football : Patrice
Evra raccroche
les crampons
'
SPORT – Patrice Evra, sans
contrat depuis un an, a offi-
cialisé lundi la fin de sa car-
rière de joueur, remplie de trophées
mais ternie sur la fin par une série
de dérapages. « Il est temps de passer
à autre chose », a noté celui qui
n’avait plus de contrat depuis
son passage à West Ham, bouclé
en juin 2018. Il s’était engagé avec
le club londonien après que son
contrat avait été résilié par l’OM,
conséquence d’un coup de pied haut
à un supporter. En avril, il a été visé
par une enquête pour des insultes
homophobes.
Notre-Dame : dépôt
d’une plainte pour les
risques liés au plomb
'
INCENDIE – L’association
Robin des Bois a porté
plainte contre X à cause de
la pollution au plomb provoquée
par l’incendie de la cathédrale
Notre-Dame de Paris, le 15 avril
dernier, en accusant les autorités
d’avoir tardé à réagir et manqué de
transparence, a-t-elle indiqué
lundi. « Les autorités compétentes,
y compris le diocèse (...) ont omis
de porter secours aux populations
permanentes, temporaires et aux
travailleurs et les ont laissé subir
les retombées toxiques », accuse
le texte de la plainte.
« La plage de papier » par Marius Buet pour « Les Echos »
A l’instar de Donald Trump, Boris Johnson est en
campagne électorale permanente depuis son arrivée
au 10 Downing Street. A peine installé à la Maison-
Blanche, le président américain avait enchaîné les
meetings, et il tranche les questions économiques,
politiques et sociétales en ayant en permanence sa
réélection en tête. Boris Johnson, qui n’a eu pour
l’instant que l’aval des militants et députés
conservateurs, n’en est pas là. Il est d’abord en
campagne pour mettre en œuvre le Brexit avec ou sans
accord d’ici au 31 octobre, comme il s’y est
solennellement engagé. Il retombe ainsi dans les
travers d’une précédente campagne, celle du
référendum pour sortir de l’Union européenne il y a
trois ans, où il avait joué un grand rôle pour vanter les
bénéfices du Brexit, sans en donner le mode d’emploi et
en trompant les électeurs sur ce qui allait suivre.
Le projet économique qu’il défend aujourd’hui
souffre à bien des égards des mêmes faiblesses. Le
Premier ministre veut saisir
« l’énorme opportunité
économique » d’une sortie de
l’Union européenne « pour faire
des choses que nous n’avons
jamais été autorisés à faire
pendant des décennies ». Mais
nombre de ses propositions
n’ont rien à voir avec le Brexit et
pourraient être mises en œuvre
dans le cadre actuel, que ce soit
la relance du nucléaire,
l’utilisation dans certaines
conditions des OGM ou la
création de ports francs.
Boris Johnson veut mettre fin
à l’austérité et actionner un plan
de relance? Le Royaume-Uni
est libre de le faire : il n’est pas
dans l’euro, dispose de sa propre
devise et de sa propre banque
centrale. Mieux, le
gouvernement précédent lui a
laissé une petite cagnotte. L’ex-
maire de Londres veut baisser
les impôts pour faire de son pays
un paradis fiscal aux portes de
l’Europe? Même si le vent a un
peu tourné sur le Vieux Continent, force est de
constater que l’harmonisation fiscale demeure un vœu
pieux et que la course au moins-disant se poursuit.
Reste les fameux accords commerciaux qu’un
Royaume-Uni libéré du joug européen pourrait nouer
avec le reste du monde. Certes, pour cela, il faut sortir de
l’UE et de son marché unique. Mais tous les experts
s’accordent sur le fait qu’un pays isolé ne pourra jamais
obtenir autant de ses partenaires que le premier
marché économique mondial. D’autant que l’Union
européenne négocie aujourd’hui des accords qui vont
bien au-delà des droits de douane et imposent ses
standards réglementaires et sociaux. Boris Johnson
veut faire du Donald Trump sans la puissance
économique et financière des Etats-Unis. Un mirage
qui n’aveugle pas la City, inquiète du risque de plus en
plus élevé de Brexit sans accord : la livre a dévissé lundi,
au plus bas depuis deux ans et demi face au dollar.
(
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L’ ÉDITORIAL
DES « ÉCHOS »
Brexit : les mirages
de Boris Johnson
Le nouveau
Premier
ministre
a dévoilé
un projet
économique
visant
à saisir
« l’oppor-
tunité
historique »
du Brexit.
Par Etienne
Lefebvre
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politique de l’été