Paris

IDA PAR DENNY IMBROISI

117, rue de Vaugirard. Tél. 01 56 58 00 02. http://www.restaurant-ida.com

• De 12h30 à 14h30 et de 19h30 à 22h30•Fermé dimanche•Prix moyen : 50€.
  Si les quelques centaines de mètres qui séparent les stations de métro Falguière et Saint-Placide ont souvent fait
  figure de désert gastronomique, l’année 2015 a changé la donne, avec les ouvertures remarquées de l’Adalie (rue de l’Abbé-
  Grégoire) du Vitis (rue Falguière) et maintenant du restaurant aux couleurs – et surtout au goût – de l’Italie natale de Denny
  Imbroisi, ex-candidatTop Chef2012. De quoi contenter les cadres du quartier au déjeuner, avec un impeccable menu-carte
  à30€. Le soir venu, une clientèle plus branchée prend d’assaut la quarantaine de places de ce bistrot aux allures de trattoria
  new-yorkaise, autour d’une carte combinant trois menus dégustation évoluant au gré du marché et des saisons (42€,65€
  et 89€). Lors de notre visite, le menu à 65€enchaînait un honnête antipasti, un rafraîchissant saumon mariné fleur de
  sel/citronnelle, une burrata des Pouilles avec condiment banane/mostaza arrosé d’un gaspacho melon et vinaigre balsamique
  blanc, des spaghettoni avec une authentique carbonara (c’est-à-dire sans crème fraîche), pour finir par deux remarquables
  desserts : un brownie avec crème de cassis, puis un savoureux cappuccida (un ovni pâtissier à mi-chemin entre le tiramisu et
  le cappuccino glacé). Jolie carte de vins mêlant les classiques de nos terroirs à quelques curiosités transalpines.

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ANTHOCYANE

63, rue Daguerre. Tél. 01 43 27 86 02.

• De 12 h 30 à 14 h et de 19 h 30 à 22 h •Fermé dimanche et lundi •Prix moyen : 55€.
  Ex-directeur de la restauration du Lancaster, passé dans de grandes
  maisons (Crillon, Arpège ou Astrance), Jean-Paul Da Costa est également un grand spé-
  cialiste du vin, d’où le nom original de ce restaurant ouvert fin 2015 avec sa sœur Anne-
  Marie : Anthocyane, comme le pigment contenu dans la peau du raisin qui donne sa couleur
  au vin. Une élégante clientèle apprécie le cadre intimiste qui décline un registre raffiné et
  naturel jouant sur des tons apaisants de beige, de gris et de pierre naturelle et des touches
  rétro : l’ouverture qui donne sur la cuisine est dessinée dans l’esprit d’un écran de télé géant
  seventies! De quoi observer à loisir, le chef Andrea Franceschi, cuisinier toscan qui, outre
  quelques belles expériences en Italie et en Sardaigne, a aussi œuvré dans de grandes
  maisons comme Gordon Ramsay, La Table de Joël Robuchon, Ledoyen ou Le Fouquet’s. De
  sa carte inventive et raffinée, nous avons adoré ses raviolis de céleri au King Crabe, estragon,
  guacamole et citron vert (22€), une entrée signature de la maison d’une fraîcheur et d’une
  finesse admirable. Ensuite, le filet de saint-pierre au poivre de Sichuan et quinoa soufflé
  (30€) ou le filet de veau farci aux tomates confites, olives et purée d’ail (29€) tiennent
  toutes leurs promesses. À l’heure du dessert, choisissez le remarquable soufflé au chocolat
  Guanaja et glace à l’anis vert du chef pâtissier Alexandre Thoury. Très belle carte de vins,
  certains servis au verre. Remarquable menu déjeuner à 39€avec en prime deux mises en
  bouche, l’eau, le café et un verre de vin. Menu-dégustation à 59€.

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CHEZ JEAN-CLAUDE
9, rue Vandamme.
Tél. 01 43 21 57 58.
http://chezjeanclaude.fr

• De 12 h à 14 h et de 19 h à 22 h 30


• Fermé samedi midi, dimanche et
  lundi•Prix moyen : 30€.
  Non, ça n’est pas une plai-
  santerie. Le restaurant s’appelle bien
  Chez Jean-Claude et il est situé rue
  Vandamme. Edouard Naville, le créateur
  des lieux, a tout de suite voulu donner le
  ton : dans son néo-bistrot, la bonne
  humeur et la convivialité sont de mise.
  Le cadre s’y prête d’ailleurs à merveille,
  avec un beau comptoir à l’entrée,
  complété par un canapé et des fauteuils
  vintage où l’on s’enfonce volontiers pour
  boire un cocktail et lire les citations du
  grand JCVD affichées aux murs. De quoi
  débuter la soirée dans la bonne humeur,
  avant d’aller s’installer dans la jolie salle
  à manger bordée par un petit patio, parfait
  pour les beaux jours. Côté fourneaux,
  c’est une partition des plus traditionnelles,
  sans fausses prétentions gastronomiques,
  qu’interprète le chef Yohann Aubrée,
  ancien second de La Cagouille. En entrée,
  l’os à moelle, le velouté de butternut ou
  le poulpe grillé assurent (7 à 9€). Les
  tablées de copains préféreront peut-être
  partager des tapas (5 à 18€), des
  planches de charcuteries ou de fromages
  (14€). Outre deux généreuses salades
  composées, la carte propose un quarteron
  de plats du terroir, comme le bœuf bour-
  guignon et pommes vapeur (15€)oula
  cuisse de lapin à la diable (16€). Mention
  spéciale pour les excellentes frites
  maison, absolument addictives. Très beau
  millefeuille de citron et chantilly de pam-
  plemousse servi en dessert (8€). Courte,
  mais jolie carte de vins à prix sages (dès
  18 €la bouteille ou 4€les 15 cl). Cocktail.
  Au déjeuner, plat, plus café gourmand ou
  boisson à 15€. Service “very friendly”.

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LE FRANK

8, avenue Mahatma Gandhi, bois de Boulogne.

Tél. 01 58 44 25 70. http://restaurantlefrank.fr

• De 12 h à 16 h •Mercredi et jeudi soirs sur
  réservation•De 19 h à 22 h vendredi et samedi


• Prix moyen : 60€.
  Notre première rencontre avec Jean-Louis
  Nomicos remonte à près de vingt ans, quand il tenait les
  fourneaux de la Grande Cascade au bois de Boulogne, où
  il cuisinait de remarquables macaronis au foie gras et
  truffe, plat signature qui figure toujours à la carte de son
  restaurant double étoilé de l’avenue Bugeaud. Un talent
  qui a conduit Bernard Arnault à lui confier les clés du res-
  taurant de sa Fondation Louis Vuitton, avec pour mission
  de proposer un programme gourmand qui débute du petit-
  déjeuner jusqu’au dîner. De quoi attirer le Tout-Paris et
  les étrangers en visite dans ce superbe vaisseau de verre
  genre oiseau féerique signé par l’architecte Frank Gehry.
  À la carte, que du beau et du bon, comme ces impeccables
  gambas poêlées, légumes croquants, curcuma, poire et
  chou kale (28€), ce remarquable tronçon de turbotin bien
  épais, délicatement nacré par sa cuisson millimétrée, et
  servi avec du chou pak choi, du wakamé et du gingembre
  confit (35€) et enfin cette exquise tarte fine pur citron
  (14€). Avec les beaux jours, on quittera toutefois sans
  trop de regrets la monumentale salle à manger où sont
  suspendus de gros poissons luminaires colorés, pour s‘ins-
  taller à la superbe terrasse de 40 couverts ouverte côté
  bois, avec vue sur le jardin d’acclimatation. ❀Jardin

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© ALEXIS NARODETZKY.

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