ILLUSTRATIONS: SHUTTERSTOCK/EON A DE LA CHANCE: ON NE MANQUE
DE RIEN. NOTRE FAMILLE EST AU CHAUD,
ON A LE VENTRE REPU, L’ESPRIT
TRANQUILLE. ON SAIT QUE DEMAIN,
ON SERA LÀ, ENSEMBLE, EN SANTÉ
- ET LE JOUR SUIVANT AUSSI. CERTAINES
FAMILLES CHOISISSENT DE TRANSFORMER
CETTE QUIÉTUDE EN DON DE SOI:
ELLES REDONNENT AU SUIVANT PAR
LE BÉNÉVOLAT. Par Maude Goyer
FAIRE DU
BÉNÉVOLAT
en famille
C
ette phrase, c’est Amélia, 10 ans, qui l’a dite à sa mère,
après une de leurs séances de bénévolat. Comme des mil-
liers de parents du Québec, Marie-Ève Léveillé et son
conjoint ont choisi de s’engager dans leur communauté, à Lorraine,
de façon bénévole. Leurs quatre filles, âgées de 5 à 10 ans, se sont
naturellement jointes à leur démarche... et aujourd’hui elles sont tout
aussi investies.
Selon la psychologue Amélie Seidah, le bénévolat fait naître de la
gratitude, cet état qui permet de reconnaître tout le bon et le bien
qui existent autour de soi. «Il faut arroser ce que l’on veut voir pous-
ser, indique-t-elle, en parlant des valeurs que les parents trans-
mettent à leurs enfants. La gratitude se développe en donnant plus
qu’en recevant. Un enfant qui s’implique sentira de la chaleur dans
son cœur... Il va se sentir utile et aura la satisfaction d’avoir aidé.»
Et si le plus beau cadeau à offrir à son enfant était la découverte
du bénévolat? Certaines familles ont fait ce choix. Elles s’ap-
pliquent à faire participer leur progéniture dans leurs activités
bénévoles. En voici cinq.«On n’est pas obligé
d’être payé pour
que ça ait une
grande valeur.»
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