J'irai manger des khorovadz

J'irai manger des khorovadz

Cet épisode me rappelle la chanson^44 dont nous avions ravi nos
oreilles le jour du départ. J’avais produit cet enregistrement pour un de
mes amis artistes. Extraits.

Il y a des histoires qui nous dépassent...

Et des légendes qui continuent...

Il y a des nuits sans firmament...

Voyageur je ne suis qu’un voyageur

Passager sur la terre

Plein de poussière éphémère

Pour savoir où finir c’est ici qu’il faut choisir

Prémonitoire.
Je continue mon périple vers l’est et je longe le Kisköre Reservoir
baptisé depuis « Lac Tisza » en devenant le plus grand lac artificiel de
Hongrie et par là même une destination touristique prisée. Je visite
l’écocentre qui retrace l’histoire passionnante de ce biotope. Tout un
programme de préservation de la flore et de la faune a été développé

autour de cette étendue d’eau de 127 km^2. Après avoir traversé par le
pont-digue qui surplombe cette étendue d’eau je m’arrête au camping
thermal de la ville de Tiszafüred. Le grand luxe : un vrai camping quatre
étoiles avec connexion internet piscines douches et restaurant. Comme
il me reste encore des forints – la monnaie locale – j’en profite pour les
dépenser sans retenue avant la sortie du pays : la zone euro est terminée
depuis l’entrée en Hongrie.

Avant de quitter cet endroit de villégiature je teste enfin les fameux
bains hongrois. Ici l’eau qui alimente ces piscines couvertes et
découvertes est alcaline et composée entre autres de carbonates
d’hydrogène. Il paraît que cette combinaison chimique et naturelle
bonifie le corps et soulage les rhumatismes. J’imagine qu’elle ne peut
qu’améliorer mon métabolisme! La température démarre à 34° en

(^44) © 2000 Nicolas Desmarest - Voyageur - Album Parce que tu es là - Latitude 116.