Bon pour
la santé
Frais, surgelés ou en conserve, les poissons
sont pleins de bienfaits pour le corps et la santé.
Ils sont très riches en protéines, en oméga-3 et en
vitamine D mais apportent aussi de la vitamine B12, du
sélénium et du phosphore. Le thon est le poisson le plus
riche en protéines. 100 g de thon contiennent près de 30 g de
protéines ; la viande en fournit entre 20 et 25 g pour la même
quantité. Cet apport protéinique permet de « nourrir » les muscles
et participe au renouvellement cellulaire.
Sardines, maquereaux et saumons, eux, sont les rois des oméga-3
qui sont essentiels au bon fonctionnement du corps et jouent un
rôle sur le cholestérol et le cœur, entre autres. Les poissons sont
un des seuls aliments à fournir de la vitamine D, essentielle pour
fixer le calcium sur les os. Une petite cuillère d’huile de foie de
morue par jour comble les besoins journaliers. Attention
tout de même au mercure qui, lui, n’est pas bon pour
la santé. Certains poissons prédateurs peuvent être
contaminés. C’est le cas de l’espadon, du thon,
de la dorade, du bar... on les consomme
donc avec modération.Mangez
les arêtes!
Grâce au traitement thermique des
conserves, les arêtes deviennent
comestibles. Elles sont suffisamment
molles pour être mangées et tant
mieux, car elles regorgent
de calcium, en proportion plus
importante que la chair
des sardines et des
maquereaux.Des poissons
issus de la pêche
responsable
Pêcher, oui, mais tout en préservant l’écosystème pour
pérenniser les espèces et minimiser l’impact environnemental.
Deux grandes associations contrôlent les pêcheries : le MSC et
l’ASC. Le Marine Stewardsip Council régule la pêche en mer et
l’Aquaculture Stewardship Council s’intéresse aux élevages.
Toutes les deux sont des associations indépendantes à but non
lucratif dont l’influence s’exerce à l’échelle internationale.
La pêche durable prônée par le MSC laisse suffisamment de
poissons dans l’océan, respecte les habitats marins tout en
permettant aux pêcheurs de vivre de leur métier. La question
des méthodes de pêche plus respectueuse de l’animal
et de l’océan est aussi traitée. La traçabilité permet de
suivre un poisson et de savoir où, quand et par
quel bateau il a été pêché, ce qui permet aux
consommateurs de savoir ce qu’ils ont
dans leurs assiettes.Le poisson
Roi de la mer,
prince des assiettes!
Mangez
du poisson
L’ANSES recommande de manger du
poisson deux fois par semaine. Mais,
alors que 51 % des Français affirment
connaître cette recommandation, ils ne
sont que 24 % à la mettre en pratique.
Il est conseillé d’alterner les espèces et
de consommer un poisson maigre et
un poisson gras chaque semaine
dans une portion allant de
100 à 150 g.Quand
les grandes
marques donnent
le « thon »!
La grande majorité des marques suivent les consignes
de l’ASC et du MSC (voir ci-contre) pour être certifiées dans
leur démarche. Certaines essayent même d’aller plus loin pour
satisfaire les consommateurs tout en respectant poisson et océan.
Delpierre a lancé le mouvement de l’aquaculture raisonnée pour
son saumon qui garantit des conditions de vie respectueuses
du bien-être animal, un environnement de qualité, des poissons
nourris avec des aliments adaptés et sans OGM et un élevage
sans traitement antibiotique. Chez Saupiquet, la démarche a
commencé avec le thon dont 100 % est maintenant pêché par
des bateaux français, avec une traçabilité contrôlée.
En matière de traçabilité, plusieurs marques dont Findus,
Petit Navire et Le Phare d’Eckmühl proposent
aux consommateurs de connaître la provenance
du poisson qu’ils achètent grâce à un code
noté sur l’emballage.Moches
mais bons!
La grande bouche et les dents pointues
de la lotte, les tentacules de la pieuvre,
le corps aplati et cartilagineux de la raie
ou la lippe proéminente et les nageoires
épineuses du saint-pierre... Derrière leur
physique disgracieux, ces poissons cachent
une chair délicate et délicieuse.
Comme quoi, l’habit ne fait pas
le moine : les poissons les plus
moches sont souvent invités
aux plus belles tables.Illustration iStock