Provence - 2019-07-30

(ff) #1
Jusqu’au3août,laFédéra-
tion des vignerons indépen-
dants des Bouches-du-Rhône a
invitéonzedeses domaines à
investir la boutique des terroirs
mise en place dans le cadre de
Marseille Provence Gastrono-
mie 2019 (MPG2019).
La Mongestine,Virant ou Bé-
lambrée(coteaux d’Aix), Mas
de Cadenet (côtes de Provence
Sainte-Victoire), Villa Minna,
Mas de Valériole (IGP
Bouches-du-Rhône et Terre de
Camargue), Barbanau (Cassis),
MasdelaDame(LesBaux)ou
Henri-Bonnaud(Palette)...
Tous les terroirsdudéparte-
ment, en appellationsouvins
de pays,ysont représentés.
Chaque jour,àmidi et 18h,
une initiationàladégustation
estproposéegratuitement aux
visiteurs. Entre 18h30et22h,
un oudeux vignerons viennent
présenterleurproduction.Vi-
déos autourdelaviticulture et

exposition d’outils viticoles an-
ciens (issusdumusée de lafa-
mille Cheylan,àchâteauVi-
rant) complètent l’offre.
"L’intérêt, pour nous, c’est de
profiter de la vitrine de
MPG2019, confie Fabrice
Joyeuse, vigneron du domaine
de Bélambrée et président de la
Fédération des vignerons indé-
pendants des
Bouches-du-Rhône. Et la
chance, pour les visiteurs, c’est
que tous les vins présentésàla
boutique éphémèreysont ven-
dus au même prix qu’en vente di-
recte au domaine."
Les vins du jour sont égale-
ment proposésàlabouteille ou
au verreàlacarte du restaurant
L’Inclassable.
G.L.

Boutique vigneronne éphémère, au
restaurant L’Inclassable, 1, place
Sadi-Carnot (

er
), de 11hà22 hjusqu’au
3août.

U


nandelutte sociale,
pour sûr, ça vous
marque uneéquipe...
Ça la soude, aussi. Les salariés
de McDo Saint-Barthélémy
l’ont annoncé hier, ils poursui-
vront la grève " tant que l’inté-
gralité de nos collègues ne sera
pas réintégrée dans l’effectif et
tant que les CDD ne seront pas
requalifiés en CDI ". Représen-
tant de l’Unsa,Abderazak Djef-
fel veut adresser un message
clair :" Ici, les patrons ne pour-
ront pas diviser pour mieuxré-
gner. Notre intersyndicale est so-
lide et unie. "
Voilà l’histoire. Début 2018,
le franchisé Jean-Pierre Bro-
chiero annone son intention
de se séparer de six fast-foods,
cinq sont cédésàunautre fran-
chisé. Le McDo du rond-point
de Sainte-Martheest promis
quantàlui àunavenirderes-
taurant asiatique halal, projet
retoqué par le juge des référés
du TGI de Marseille en sep-
tembre. Jean-Pierre Brochiero
est contraint de resteràlatête
du fast-food et présente, en
mai, un plan de licenciement
pour motif économique de
sept salariés, dont le leader du
mouvement que l’on connaît,
Kamel Guemari (FO). Pour l’ins-
pection du travail, le motif
avancé ne tient pas:" La cause
des licenci ementsenvisagés est
le mouvement social en cours et
non le motif économique invo-

qué ". RéponsedeJean-Pierre
Brochiero:" Je prends acte de la
décision de l’inspection du tra-
vail qui ne permet pas la mise
en œuvre du plan de sauvetage
du restauranttrès lourdement
déficitaire depuis plusieurs an-
nées. Un recours hiérarchique
est en cours d’étude. "
Fidèleàlalutte depuis le dé-
part ,Mohamed Bensaada (Syn-
dicat des quartiers populaires)
voit les choses toutàfait autre-
ment :" Il apparaît clairement
que rien n’a été fait pour per-
mettreledéveloppement du res-

taurant, comme la livraison à
domicile, parexemple.Or,ce
restaurant est une mine d’or et
si les patrons sortaient de cette
position d’orgueil, tout le
monde en sortirait par le haut! "
Alors aujourd’hui, voilà où
nous en sommes:" Sur les sept
licenciements,quatreont été an-
nulés, précis eKamel Guemari.
Et nous lutterons tant qu’il n’en
sera pas de même pour nos trois
collègues qui se retrouvent au-
jourd’hui sans boulot. "Lemo-
tif économique?" C’est in-
croyable, soupire Tony Rodri-

guez(Sud-Solidaires). Depuis
ledébutdelagrève,ontrouve
l’argent pour financer la pré-
sence de sept agents de sécurité,
H24. Mais pour assurer la sécu-
rité des agentsaprèsunbra-
quage, non!"
Certes, depuis le début du
mois de juillet, le fast-food ne
sertpasderepas." Etpour
cause,onn’estpasenmesurede
fonctionner! ,précise une jeune
employéeenCDD. Aulieudes
vingtpersonnesnécessaires,le
planning en affiche sept ."
N.T.

L’Institut national de la re-
cherche agronomique (Inra)
vient d’adhéreràl’Incubateur
inter-universitaire Impulse.
Un partenariat quiapour but
de dynamiser et favoriser l’inno-
vation ainsi que la création d’en-
treprises et d’emplois surles
sites d’Aix-Marseille et Avignon.
L’Inra, premier institut de re-
cherche agronomique en Eu-
rope et deuxième dans le
monde en termes de sciences
agricoles, mène des recherches
au service d’enjeux de société
majeurs tels que l’alimentation,
l’agriculture ou encore l’envi-
ronnement. " Cette intégration
au sein de l’incubateur est pour
nous un levier complémentaire

pour faire fructifier les résultats
de nos recherches, dont la valori-
sation est une des priorités de
l’Inra dans une stratégieàlafois
nationale mais également locale
dans le cadre d’une politique de
sitepartagé ", déclare Jean-Phi-
lippe Nabot,président du
centre de recherche Inra.

Soutenir les chercheurs
Depuis 19 ans, Impulse ac-
compagne et finance les projets
de création d’entreprises inno-
vantes.L’objectif:soutenir les
chercheurs qui souhaitent mon-
ter leur entreprise ou start-up
pour valoriser la recherche pu-
blique.Après la présentation
des projets par les personnels

de recherche, Impulse décide
d’apporter son soutienàces der-
niers dans leur démarche de
création d’entreprise. Un pro-
cessus d’incubateur semet
alors en place pendant deux ans
pour que les chercheurs
puissent bénéficier d’une struc-
turesupportàleurdéveloppe-
ment.Leprésidentd’Impulse,
Éric Berton, souligne ainsi " l’im-
portance et la qualité de ce nou-
veaumembreassociéquivient
desurcroîtrenforcerlaposition
etlesactivitésdel’incubateur
sur le site du rectorat de l’acadé-
mie d’Aix-Marseille ". En 2018,
sur 182 projets accompagnés,
152 entreprises ont vu le jour.
Laura GATTI

Au McDoSaint-Barthélémy


une victoire au goût amer...


Le personnel en grève demandelaréintégrationdetrois salariés


RECHERCHE


L’Inra et Impulse s’associentpour


favoriser la création d’entreprises


Les Vignerons indépendants des Bouches-du-Rhône présentent
leur productionàMarseille jusqu’au3août. / PHOTOFRÉDÉRIC SPEICH

GASTRONOMIE


Intermèdeurbain


pour les vignerons


Les salariés de McDo ont annoncé hier leur intention de poursuivre la grève tant que l’intégralité de
leurs collègues ne sera pas réintégrée. / PHOTO VALÉRIE VREL

Marseille


EN BREF


« La Protection


judiciaire de la jeunesse


en quête de familles


d’accueil. Le placement en
familled’accueil des mineurs
suivis au titredel’enfance délin-
quante, est l’une des modalités
de prise en charge proposée
par la PJJ (Protectionjudiciaire
de la jeunesse).Depuis plu-
sieurs années, la PJJ cherche à
développer ce modedeplace-
ment pour une approche soli-
daire et humaine. Femme ou
homme, célibataire ou en
couple, avec ou sans enfant, en
appartement ou en maison, en
milieu rural ou urbain, tout le
monde peut devenir famille
d’accueil. L’essentiel est de dis-
poser de qualités relation-
nelles, d’écoute, d’autoritéet
de patience. Les familles d’ac-
cueilsontaccompagnées
24h/24 et7j/7 par des agents
de la PJJ.
➔http://www.justice.gouv.fr/justice-des-mi
neurs-10042/famille-daccueil-12930/

2


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3


7 35
lesamedi

ANGEMarseille 10 e: 222 / 224 ,avenuedelaCapelette 13010 Marseille


ANGEMarseille 11


e
: 37 ,avenueJeanLombard 13011 Marseille

ANGEAubagne: quartierFillols 13400 Aubagne
ANGELaValentine: avenuedesPeintresRoux 13011 Marseille

899875

CONTACT:MARSEILLE

04. 91. 84. 46. 37

AN CE

Auto. Immo

Carnet. Légales

Divers

DANSlARUBRIQUE

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http://www.laprovence.com

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