203
Beacula
208
Dertosa
217 et 215
Métaure 207
Lilybée 218
Carthage
Utique
Malte
Thourioi
Gênes
Ampurias
Narbonne Agde Marseille
Toulouse
Hadrumète
Tarragone 209-207
Le Tessin 218
La Trébie 218
Gereonium 217
Cannes 216
Trasimène 217
Cosenza 216 Crotone
216
Locres 216
Ilici 212
Ilipa 206
Sagonte
219 et 214
Capoue 216-211
Turin 218
Syracuse
212
Tarente 209
Cossura
Zama 202 218-217
Carthagène
214 et 209
Cadix
206
Rome
Mer Méditerranée
Mer
Tyrrhénienne
Domaine carthaginois
Alliés de Carthage
Possessions d’Hannibal en Italie
Territoire romain
Alliés des Romains
Territoire gaulois perdu en 218
Territoire celtibère perdu entre 217 et 206
Actions militaires romaines
Victoires carthaginoises
Victoires romaines
Sièges romains
Camps d’hiver d’Hannibal
Actions militaires carthaginoises
300 km
cile), qui permet à Rome de gagner la
guerre. Malgré des raids victorieux me-
nés en Sicile par le général carthagi-
nois Hamilcar Barca, la cité punique
sort perdante de cette très longue
guerre. Les Carthaginois sont expulsés
de Sicile et perdent la Sardaigne et la
Corse. Trois îles qui deviennent les pre-
mières provinces de Rome...
Deux décennies plus tard, Carthage
veut prendre sa revanche. La deuxième
guerre punique (de 218 à 202 av. J.-C.)
est déclarée par le général Hamilcar
Barca, parti s’établir en Hispanie (Es-
pagne). Son fi ls Hannibal lance une
première off ensive. En 219 av. J.-C., à
28 ans, ce jeune intrépide quitte Car-
thagène (la «Nouvelle Carthage») avec
100 000 hommes et... 37 éléphants.
Comme l’avait fait, en 280 av. J.-C., le
roi d’Epire Pyrrhus contre la jeune Ré-
publique romaine. Il assiège la ville de
Sagonte, 300 kilomètres plus au nord,
une alliée de Rome. Puis il mène une
incroyable traversée jusqu’en Italie, à
travers les Pyrénées et les Alpes. Arri-
vées en terre ennemie, ses troupes, ha-
rassées par ce périple, enchaînent mal-
gré tout quatre éclatantes victoires
contre les légions : le Tessin, la Trébie,
le lac Trasimène et enfi n Cannes.
Rome tremble puis réagit. Les eff ec-
tifs de l’armée sont doublés et le com-
mandement militaire est confi é à un
«dictateur», un consul qui a les pleins
pouvoirs : Quintus Fabius Maximus dit
Cunctator, le «Temporisateur». Les ré-
sultats sont immédiats. Une partie des
terres conquises par Hannibal en Ita-
lie est reprise... Le terrible stratège car-
thaginois, lui, se retrouve pris en étau
dans le sud de la botte italienne, sans
renforts ni alliances suffi santes pour
partir à l’assaut de Rome. Son frère,
Hasdrubal, tente de lui venir en aide
en 207 av. J.-C., mais il est vaincu par
les Romains à la bataille du Métaure.
Sa tête est envoyée à Hannibal. Les Ro-
mains contre-attaquent pour aff ron-
ter Carthage, cette fois-ci, sur ses terres.
A la tête des légions : le jeune et auda-
cieux général Scipion l’Africain. Il «li-
bère» la péninsule ibérique, puis dé-
barque en Afrique du Nord, en 204 av.
J.-C. Hannibal est rappelé pour dé-
fendre Carthage. Le face-à-face fi nal se
tient à Zama en 202 av. J.-C. et tourne
à la débâcle pour les troupes carthagi-
noises. Rome domine la Méditerranée.
La troisième guerre punique (de 149 à
146 av. J.-C.) sera déclenchée bien plus
tard par Rome qui souff rait du metus
punicus, une peur irrationnelle d’une
résurrection des armées de Carthage.
Les Romains rayent la ville de la carte.
Carthage n’est plus. C
Carte : Claire Levasseur
Carthage, sous le contrôle des marchands,
a édifi é une zone d’infl uence sur la côte nord-
africaine et en Hispanie. Hannibal, le général
carthaginois, décide de combattre Rome, par
voie terrestre, y compris dans la péninsule.
La deuxième guerre punique (218-210 av. J.-C.)
GEO HISTOIRE 57