April] PROCEEDINGS. [1890.
1 9. C'est peut-êtreNîfVTO.notreville.
- Le texte a rP3ty> de la racine abandonnerla puissance. Il
n'estpas trop témérairede lire !~P2iy, épaisseur,qui est bien chal-
daïque. - C'est plutôt NDpVQouNQpryQ,puissance. Il est possible
aussique la première lettresoit unQ; de cette façon,ce mot reçoit
au moins une tournure sémitique. Le mot qui suit (répété) paraitmal
transcritde NEUHN, «« potentat (d'aprèsàp^avi-r^s,dignitaire),qui
provientdes mots persans^ \ citadelle, et Jo (pour u^o)chef, dit
Fleischer,dansLevy,Neu. Wort.,I, 281a. - Peut-être a-t-ildisparulà un 3, de sorte qu'ilfaudraitlire ce
™otN^TOI,démons. - Des troislettresdu texteoriginal,la dernière seuleest certaine;
la première ressembleà un 1 ou \ et la deuxième à un Q, - Chwolson veutlire VDrTÛl ]21,f^effiles. Il y a aussi tous
les éléments pourlire VWQ, Bathanyoun,de l'inscription A. - L'expression "Hn, qui implique uneconjonction(commeen
arabe ^JSSt, dans Qorân, XLI,44, signifie amener, diriger),doit
exprimerau contraire l'idéed'éloigner,si elle est suivie de la prépo
sitionTQ, de. - Pour le mot NJT<EC(? d'un radical"^E,filer),noushésitons
entre le sens d'obscurité et celui de supplication, insistance, de la
racinemo3>pencher. - Il y a plusieurs doutes dansla dernière ligne.—Les lettres
NNNsontl'abrégé,nonde ÏÏ2N, Î72N>tt2N(Amen,Amen),maisdu
nomsacréde la Divinité dontchaqueappellationcommencepar N,
Finalement,revenonsau second mot,"OTE,quel'onretrouve
dansla version chaldéénned'Isaïeviii,21. Elletraduitce verset:
" Il méprise le nom de son idole et son faux dieu." Pourelle donc,
yyyOde ce verset, est le dieu Molokh. (cf. Amos v, 26 ; Sofonia,
i. 5)
Traduction.
" Que les voisinages des spectres (mâles) des démons et des
spectres(autres),ainsiquedes malédictions, soienttousinterditsà
ces fiévreuses maladies,savoirles repoussés et les maudits, tousles
spectresmâles,les esprits ruinantsfemelles,et la bouche (mauvaises
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