Proceedings of the Society of Biblical Archaeology

(Jeff_L) #1
May6] PROCEEDINGS. [1890.

Ne sachant la vraie lecturedu groupe ptolémaïque, j'hésite
s'il faille le rapprocher du copte &pHÇyi,Torques,Monile,Pondus.
Évidemment, ce dernier mot est dérivé du verbe £>Opaj,gravis
esse (cfr. Brugsch, Worterbuch,VI, page 834), et en choisissant
comme désignation du collier, le mot &PHUJI, on a eu pour
point de départ l'usage qu'avaientles Egyptiens comme d'autres
peuplesde porter suspendusautourdu cou, en guise d'ornements,
les anneaux qui dans le commerce servaientde poids.
En admettant pour,la lecture àn-rech,le sens du nom de
collieren question devient" l'inconnu, le très-précieux," désignation
qui convient fort bien à un objet que Pharaon pouvait offrir
à son dieu. Néanmoins, cette lectureadmise, il n'y a pas d'im
possibilité de rapprocher notre groupe du mot copte £,pHcyi,
les lois phonétiques favorisant un pareil développement (àn-rech
< ârech ^ àresch < h'resch) ; surtout comme nous ne savons
à quel genre appartientle groupe qui nous occupe. Mais alors
il faut accorder à l'étymologie populaire*sa part dansle développe
mentque nous venonsde présumer.



  1. Parmi les particularités qui caractérisent le dialecte thébain
    par rapport au dialecte bohaïriquede la langue copte,on a relevé
    l'intercalationen certain cas d'uil it là, ou devant la lettre finaleT
    ce dernierdialecten'enemploiepas. SuivantPeyron(Grammatica
    LinguaCopiicœ,page18), il paraît que la forme thébainedansces cas
    soit antérieure)quantau temps, à la forme bohairïque. Stern(Kopi.
    Grammatik,page52) laisse la question de l'âge des formes respec
    tivesindécise, car il dit : " Im sah. Dialecteist It einige maieim
    Inlautevor auslautendem T eingefugt odererhaltenworden." À la
    vérité,si l'on exceptela particule relativeéÏTboh., HTthib., je
    croisque les autres exemples,citéspar M. Stern,! parlentunanime
    menten faveur de l'antériorité des formes bohaïriques. C'estque
    ces dernières s'expliquent directement d'anciennes racines égyp
    tiennesoù le n intercalé n'apparaîtque par exception.



  • J'ai déjà assezsouventeu l'occasion de faire valoirl'étymologiepopulaire
    commemoyend'expliquercertainsmotségyptiens.

  • Aux exemplescitéspar M. Stern, on peut ajouter: JÙLTli.nXe,
    HUb. [Zoega, Calalogus, 101, 102]= ÂX.T\&.Te, boh.;OJ£.nT,théb.,
    " nei" = ÇJJi.1, boh. [de l'ancien <=><£?.]
    369 2 D

Free download pdf