May6] SOCIETYOF BIBLICAL ARCH.€OLOGY. [189a
Cettetendancedu thébain d'insérerun it devant un T final a
dû reposer sur un goût particulierpourla combinaison de son -nt,
goûtpropre auxancienshabitantsdu Saïd. Cetteobservationest
confirmée parle fait, quecertains motsà un ancien -n final, ont
adoptéau dialecte thébainun / paragogique. Par exemple, ÀJflTTK
théb.,"sanstoi "=&.T&R01K boh. ; COTTeiTT ( + suffixe) théb.=
COTTCIt( + suffixe) boh. S'il y a, comme je crois, uneliaison entre
les deux particularités,il faut supposerquela combinaison de son
-nt dans ce dernier cas a été supporté par une voyelle non-accentuée
[ou peut-être par une voyelle, ayantun " demi-petit accent" ; car nous
ne connaissons pas encore les différentes espècesd'accentdu copte].
Commeune curiosité, on peut noterque,encoreaujourd'hui,on
rencontreau Saïd des traces d'uneprédilectionpourla combinaison
de son nt, là où les habitants de l'Egyptedu nord se contentent d'un
-/ simple. Comparezle mot arabesignifiant"fille,"qui à Thèbes se
prononcebent,tandisque le Cairotes prononcentbet. (Le / a dans
les deux exemplesun timbre emphatique.)
Maintenant,on peut se demander, si la loi de transition que
nousvenonsd'observerpourles dialectes du copte, est reflétée par
la langue ancienne. En effet, nouspouvons releverdansles textes
hiéroglyphiquesun nombre de mots qui soit intercalent soit omet
tentla lettre n devant un -/ final, par exemple :
u ~~~- a
à côté de
U -^
1 M 1 Q III 1 g 1 ^
6J.v * M ©Jo<j*
h6^
8 @ 9*
»' 1 c W^37
«•
PS»
C3CD5 '■ ''
wrii[(?) .. " \:»
T«-J
" *»
■ | | ..-.-.S
1 1 1 ^2^ M M \"T."*—--
A
etc., etc.
* Je crois qn"ilest inutilede lire Secktmti, le nom de la déesse Y -. 1
appartenantau nombre des consonnesqui servent à élargir les racines.
370