May6] PROCEEDINGS. [1890.À côté de ses exemples qui nous fournissentles deux formes,
cellequi intercale le n et celle qui l'omet, nouspouvonsciterune
sériede mots à -n intercalé, pourlesquelsnousn'avonspas noté la
formenon élargie. En voici quelquespreuves:—» , mettent, i« resent, 5\ "~an=n [Pap.
/V»A*AAI 1 lT^£àCD fl /^A^vVVtZi \
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Harris, N° il udennunt, f^ Q smedent [Brugsch, Wôrterb.,
- CTZD
VII, p. 1066]; ^£7.... nt* o^s.(?)•
et d'autres encore,dontau moins quelques-unesdoivent avoirdes
correspondantssans -n intercalé.
L'examende la liste que nous venonsde donner de mots hiéro
glyphiques,ayant des formes à ou sans -n intercalé, montrebien
que, si dans quelques cas, la difference entre les deux formes
[commep. ex. © J -^^par rapport à ©1 -^p a dû être
purementdialectale,il y en a d'autres, où l'on a aspiré à produire
/WMA
des différences fondamentales [commeL P- ex. pourF 11137Q par
rapportà j]J ^«]. Cetteconsidérationme porte à supposer, que
le caractère de marque dialectale de l'intercalation de la lettre n,
dansle cas qui nous occupe,est relativement récent. Je ne serais
point étonné, qu'originairement,elle fût un moyen de différencier
deuxmotsde source commune. P. ex., il serait possible,que les
deuxvieuxverbes u ^_j^ "descendrele Nil" et (j[[y' -Tus
"remonterle Nil," fussentd'une mêmeracinechet,"bouger,aller,
marcher,partir,"ou quelque chosede pareil, et que pour établir
une distinction entre "allervers les sources du Nil," et "aller vers
son embouchure," on ait créé une nouvelle formeà « intercalé.
Celane serait pas plus dur que, p. ex., lorsqu'on a différencié la vielle
racinepet dans les deux formes[3-^"ciel"et ,_EL,>"s. "arc,"ou
quand, dansle copte, l'ancien mot J \ zzz ^ " épervier " s'est
* la plupart des égyptologues semblentconférerà la désinence A*V<A/>Ade
1 1 il II I o VP^/ et de vocables analogues, la valeur de particule relative.
Ainsip. ex. le groupe g est transcrit par suit (fri nt) [Brugsch, 1. 1.
VII,1066.]
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