May6] SOCIETYOK BIBLICAL ARCHEOLOGY. [1890.
fendu en &.HX, SlH(T'accipiter, eftu)K, milvus, &.&!X)Y., A.&OK
eorvus.*
Par les remarques qui précédent, j'ai voulou fixerl'attentiondes
égyptologuessur un problème qui mérite d'êtresérieusementpris en
considération,j'entendsla question trèsimportantede décider, si
la terminaison en par rapport à celle en a représente réelle
mentuneparticularitédialectale,et dans ce cas, à quelle époqueil
faut faire remonterl'emploi de la terminaison "^dans ce rôle.
Comme je viens de le dire, la sus-dite terminaison me parait
originairementavoirservide moyen de différencier des mots d'un
mêmedialecte.
- Le Dictionnaire (Brugsch, VI, page 905) renferme un
groupef (?1^ I, \u/a, /3^ÇI. x"A commesubst.,m^ $, x«/«.
ï?iii> Xaufui cjui est censé être une forme rérente du mot
£_\,s$> x/5», £_?k.£> correspondant au copte ÇH.qoq,
importare, congèrere.
Selonmoi, le sus-dit groupe\ doit se lire xuai Xu*aut Xau^ui
et je citerai en faveur de cette lectureles exemples que voici :
les magasins de grands ustensilesen or et en argent."}
Ro'^lOn^-D^T^' "Je t,apporte un vase à iibati°ns'
remplid'eaufraîche."§
Ab-t'faest remplie de ses cadeaux." ||
- De même, GAJLOt"chat"et ÂXOX "lion"me semblent êtredes
formesdifférenciéesd'unmêmemot. Le miaulement du chat étanttrès bien
rendu par le son des deux formes,je regarde le chat commeantérieurau lion
dansla connaissance des Egyptiens. Cetteremarquen'estpointsansintérêt
quantà l'histoirede la civilisation égyptienne.
- Les exemples que cite M. Brugsch pourle prétendu groupex*fa,pro
viennent,tous,de publications duesà d'autres savants,moinshabilesquelui
dansl'art de copier des textes hiéroglyphiques.
I Dr Rouge, Ed/ou,LXXIII. § Bergmann, Hier.Insckr.
i| DuMICHEN, Tcmpcl-Inschr.,XXVI.
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