Poetry of Revolution: Romanticism and National Projects
APPENDIX C POEMS BY MASSILLON COICOU All Coicou’s poem’s come from his original 1892 collection, Poésies Nationales, published i ...
Mais je ne sais d’où vient une sombre pensée Qui rétrécit le cercle où je tente mes pas. Oui, mon cœur veut chanter, mais il ne ...
Chante la notre sereine, Tournant dans leur valse rapide ; Chante les flots capricieux Cadençant leur rythme timide ; Chante la ...
C’est la mère montrant son front et sa poitrine Sanglants au peuple aveugle et sourd, qui la piétine ; Ce que je veux chanter, c ...
Adieu! garde pourtant ton amour et ta foi. EXULTATION Orgueil sacré! –doux rêve! – ineffable hantise! Flamme vivante au cœur que ...
Ce n’est pas que, sortis de leur long crépuscule, Ils fussent, tout à coup, éblouis de l’éclat De l’astre qui montait ; non ce n ...
Oui, je vous vois passer dans mes rêves parfois, Beaux, rayonnants, divins! Ou, pères, je vous vois ; Je vous entends aussi nous ...
Et du monde incliné réformer l’équilibre, Oui, tous ces demi-dieux rêveurs de peuple libre : Guerrier, Yayou, Gérin, Vernet, Cle ...
Le bilan de leurs droits se chiffrant a zéro, Ils ne voulaient plus voir l’un courbé l’autre libre : Le noir toujours martyr, le ...
Ce noir fut accuse d’en vouloir un son maître : Pour punir sa révolte on le frappa d’un R! Cet enfant, pour avoir glissé sa main ...
Devant lui, menaçant, s’avança le bourreau, Le noir semble fléchir : voyant se dresser l’ombre De la mort, il n’osait la regarde ...
PAROLES D’UN CROYANT -I- Encore à toi, toujours à toi, sainte Patrie, O le premier objet de mon culte sacré !... Et tandis que p ...
Qu’un sort toujours cruel ne soit pas ton vainqueur, Prends la coupe, et bois-en jusqu'à la lie amère ; Mais haut dans l’infini ...
Pour t’inonder bientôt de ses vives lumières! Je te vois, Haïti, fière entre les plus fières, Répandre sous tes pas l’harmonie e ...
Où les nids amoureux, les sources murmurantes, L’enivraient : il laissa ces collines riantes Où du lambi des noirs vibrait l’acc ...
On entendit vibrer sous nos cieux infinis Ce cris : Dix-huit cent quatre! Oh! Tous je vous bénis! Cent fois je vous bénis, vous ...
Et tous ce cœurs français au juste épanouis S’abstinrent d’applaudir aux excès inouïs Des colons en démence et de leurs prosélyt ...
Au dessus des douleurs qu’il souffre trop longtemps. Lui ne les maudit pas de les voir si contents Seul, décharné, rongé l’œil o ...
YANKISME Il faut de l’or, --ou rien, -- pour être , --ou ne pas être ; Time is money. Le crime aussi. Or faisons fi du bien ; ca ...
Alors, vous étiez beaux! vous gardiez l’attitude Des vengeurs de la liberté ; Vous étiez grand alors, sans cette platitude, Sans ...
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